Chapitre XI - Conclusion d'une épopée

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Les dix premiers chapitres de ce premier Cycle de l'Épopée de la Conscience illustrent comment, lorsque la conscience demande à croître, une tranche de vie peut être riche en apprentissages. Des prédateurs de tous poils (et de toutes écailles) m'ont offert toutes les opportunités de réveil que mon esprit hypnotisé avait besoin pour sortir de son état d'hibernation prolongé. A travers ces sonneries, parfois bien brutales, je finissais par saisir la perche que ma Supraconscience me tendait.

 

Cependant en fonction de la profondeur de la programmation, la sonnerie devait retentir bien longtemps afin de traverser toutes les strates de déni et parvenir à éveiller ma conscience.

Le cas le plus explicite en ce genre fut la "love bite" (abordé dans Récapitulation du chapitre X) et toutes ses ramifications, entretenu durant plusieurs années avec David. Je ne soupçonnais pas le potentiel destructeur de cette attraction si répandue et si sollicitée dans notre humanité de 3ème densité. Ouvrir les yeux concernant les subtilités de ce piège nécessitait effectivement une puissante secousse !

Grâce à cette aliénation émotionnelle – avec, dans mon cas, un programme de gémellité qui "égoïstement" m'interdisait d'abandonner l'autre à son sort – je consentais à donner mon âme en pâture aux excellents metteurs en scène de la morsure d'amour que sont les Cupidons-Magiciens au service de soi.

 

 

Quand l'appel de mon âme fut suffisamment fort, ma polarité Amasutum aiguisa sa lame et trancha la ligne du harpon de Cupidon. Cet enseignement dont la cicatrisation passe par différentes étapes, fut le thème central de cette première partie dont la conclusion marque le début d'une nouvelle épopée...

 

La vie sans véhicule qui résultait de la séparation avec David me poussa à m'intérioriser, donc à ne fuir ni l'émotionnel, ni le deux-pièces dans lequel nous avions vécu et encore moins le village de St Just où le canal de prédation s’immisçait dans ma vie de manière plus détourné…

 

Je comprenais à présent que mon âme me guidait à rencontrer consciemment chacune de ses propres fractales perdues dans l'univers amnésique de ma psyché, c'est à dire sur une ligne temporelle passée ou future. Mon âme m'exhortait à faire passer de l'INCONSCIENT au CONSCIENT l'existence de ces autres parties d'elle, car c'est de ce processus de fusion que dépend sa survie lorsque son véhicule de 3ème densité, donc moi, passera par l’œil du cyclone de l'Onde.

 

Et puisqu'on en finit jamais d'apprendre et d'élargir sa conscience, en guise de conclusion je vais vous faire part de la compréhension qui m'a propulsé un cran plus loin sur le cheminement rédempteur de l'âme. Il s'agit d'une synergie entre plusieurs sources d'information que je me suis mise à décortiquer simultanément par une suite de synchronicité :

 

Je venais tout juste d’entamer le chapitre sur l'aspect multidimensionnel du TDI (Trouble Dissociatif de l'Identité) dans ma bible du moment : le livre MK d'Alexandre Lebreton. D'ailleurs, je ne cesserai d'exprimer ma gratitude à l'égard de la qualité de son travail qui fut un véritable cadeau lors de cette phase d'introspection, me permettant de contacter la réalité à la fois obscure et passionnante de mes alter.

 

Ce fut aussi le moment où je me sentais disponible pour visionner un long film (Contact avec des Mantes Religieuses Stellaires) dans lequel Elisabeth de Caligny rapporte plusieurs récits d'abductés ayant interagi avec des mantes religieuses humanoïdes.

 

Puis, alors que je cherchais une information n'ayant rien à voir avec cela, je tombai sur la retranscription d'une conférence de Laura knight concernant l'impact de nos choix sur la modification les lignes temporelles : L’information, les choix, et le destin

 

Je transcris dans les paragraphes qui suivent, un condensé de ces informations et des compréhensions qui ont élargies ma vision.

 

 

Le trouble dissociatif de l'identité et le chamanisme

 

Alexandre Lebreton s'interroge sur l'aspect interdimensionnel du phénomène catalogué en psychotraumatologie comme Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI) :

 

Une personnalité alter d'enfant chez un adulte dissocié est-elle un fragment de l'âme (plus que "personnalité") qui est restée bloquée dans le passé, dans une dimension alternative, gardant l'âge et la mémoire qu'elle avait au moment où elle s'est séparée du corps physique lors du traumatisme ? Ces alter d'enfants traumatisés s'expliquent-ils par cette théorie des fragments d'âmes perdus dans une autre dimension en dehors de notre espace-temps ? […]

 

Peter Novak nous donne un début de réponse : "Lorsque les chamans voyagent dans ces autres réalités pour retrouver les fragments d'âmes perdus d'autres personnes, ils rapportent que ces fragments ne sont pas du tout dormants. Au contraire, ils semblent être autonomes, ce sont des entités conscientes d'elles-mêmes, engagées dans leur réalité parallèle. Cependant, aussi longtemps qu'elles sont séparées de la conscience de la personne, ces fragments ne semblent pas progresser du tout. […] Ces fragments aliénés ne semblent pas grandir et devenir matures tant que la guérison n'arrive pas et que la pièce manquante n'est pas restaurée. […]

C'est le travail du chaman d'essayer de faire comprendre à ce fragment d'âme la réalité de sa situation difficile afin de le convaincre de revenir et de rejoindre le reste de l'esprit de la personne vivant dans l'instant "présent". […] Une fois de retour, ces mémoires requièrent généralement beaucoup d'attention car elles contiennent des émotions et des sensations traumatiques qui ont besoin d'être intégrées. […]"

 

 

Nous retrouvons ici exactement les mêmes symptômes et les mêmes caractéristiques que le fonctionnement T.D.I., avec des murs amnésiques traumatiques qui disparaissent lorsque les personnalités alter émergent et fusionnent, tandis que les mémoires dissociées qui y sont reliées sont petit à petit conscientisées et intégrées.

[…]

Cette autre dimension où évoluent les fragments d'âme, se remarque par les distorsions de temps et de réalité qui sont très fréquentes et parfois intenses chez les patients souffrant d'un T.D.I. Il peut même arriver des pertes complètes de la notion du temps. Les remontés de mémoires traumatiques lors desquelles la personne revit véritablement la scène avec les images, les sons, les odeurs, ainsi que la douleur physique et la terreur psychologique ne sont-elles pas un voyage dans le temps ? C'est un accès à un autre espace-temps dans lequel une scène précise est belle et bien enregistrée "quelque part" dans les moindres détails […]

 

Selon le chercheur Tom Porter, Robert Monroe [dont il est question dans les lignes qui suivent] serait le fils de James Monroe qui a travaillé pendant des années pour la CIA mais qui a aussi été le directeur d'une société écran nommée "Human Ecologie Society". Comme indiqué dans le chapitre 3, cette société écran serait à la CIA pour le financement du programme MK-Ultra. […] Il est donc possible que Robert Monroe, le chantre mondial du voyage astral, ait lui-même été soumis aux programmes de contrôle mental MK-Ultra.[…]

Monroe a beaucoup écrit sur ses expériences de sortie hors du corps qui ont commencé en 1985. […] il décrit de profonds voyages hors de son corps durant lesquels, il a parfois rencontré des âmes de personnes décédées. Monroe décrit ces entités comme étant confuses, désorientées, semblant prisonnières d'un espace-temps, d'une émotion et d'une mémoire particulière. […] Monroe raconte comment ces entités, ces âmes perdues, pouvaient parfois même être les siennes. Ce n'était donc pas que des âmes de personnes décédées, il s'agissait aussi de fragments d'âmes de personnes vivantes, dont les siens… Il rapporte dans son livre qu'il rencontrait parfois ce qui semblait être une autre partie de son propre esprit, des fragments perdus qui semblaient être prisonniers du passé et incapables d'évoluer. Lorsqu'il rencontrait et qu'il délivrait ses fractales d'âme perdues, elles se réincorporaient dans son esprit à un niveau particulier qu'il nomme le "Moi-Ici". A. Lebreton MK, p.372, 374 et 376

 

Alexandre Lebreton apporte donc une vision bien plus élargie de ces symptômes considérés par la société occidentale comme un mal à étouffer sous une camisole chimique. En considérant la multidimensionnalité, il nous amène à comprendre qu'il n'y a en fait aucune différence entre l'état dissociatif du chaman et celui de l'individu traumatisé par des abus rituels. Seule la manière dont l'information est traitée peut changer la trajectoire d'un individu. L'ignorance ou la connaissance de la réalité prédatrice hyperdimentionnelle vont donc, soit influencer son emprisonnement dans un cycle de souffrance infernal, soit lui permettre d'apprendre à en tirer la force de propulsion qui libère son âme.

 

"Il [le chaman] est un guérisseur qui s'est auto-guéri et qui contrôle ses états dissociatifs."

 

Un guérisseur africain exprime son ressenti lors d'une incursion dans un hôpital psychiatrique :

 

« J’étais choqué. C’était la première fois que j’étais confronté directement à ce qu’on fait ici aux gens qui ont les mêmes symptômes que j’avais vus dans mon village. […] C’est comme ça qu’on traite les guérisseurs naissants dans cette culture. Quelle perte ! Quel dommage qu’une personne finalement alignée avec une puissance de l’autre monde est ainsi gaspillée. »

[…]

Dans la vision chamanique, la maladie mentale signale la « naissance d’un guérisseur », explique Malidoma Patrice Somé. De ce fait, les troubles mentaux sont des situations spirituelles critiques, des crises spirituelles, et doivent être considérés comme tels pour aider le guérisseur à naître. […] « Les troubles mentaux, les troubles comportementaux de toutes sortes, signalent le fait que deux énergies incompatibles ont fusionné dans le même champ, » dit le Dr. Somé. Ces perturbations se produisent quand la personne n’est pas aidée pour faire face à la présence d’une énergie du monde spirituel. http://newsoftomorrow.org/abductions/therapies/la-vision-chamanique-de-la-maladie-mentale-ce-quun-chaman-voit-dans-un-hopital-psychiatrique

 

Et pour confirmer la dégénérescence de notre monde occidental soulignée par ce chaman africain, voici ce que dit L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) concernant les "troubles mentaux" :

 

Les troubles mentaux ou neurologiques affecteront une personne sur quatre dans le monde à un moment ou l’autre de leur vie. Environ 450 millions souffrent actuellement de ces pathologies, ce qui place les troubles mentaux dans les causes principales de morbidité et d’incapacité à l’échelle mondiale. http://www.who.int/whr/2001/media_centre/press_release/fr/

 

L'OMS soutient par la suite que ces chiffres élevés sont dus à un manque d'information et de moyen qui empêcheraient alors ces personnes de suivre un traitement psychiatrique et médical adéquat. Situation à laquelle elle souhaite remédier...

C'est la démonstration parfaite du fonctionnement bien huilé de la machine de mise à mort d'êtres à fort potentiel chamanique, c'est à dire ayant la faculté, par la reconnexion avec leurs alter, d'accéder aux réalités qui interagissent avec la nôtre et ainsi d'ouvrir les yeux sur les manigances des entités SDS de 4ème densité.

 

 

L'épigénétique, peut-elle se communiquer d'une dimension à l'autre ?

 

Grâce à la synthèse d'Elisabeth de Caligny concernant des informations qu'une Mantidae (une mante religieuse humanoïde) a transmises lors d'une abduction, nous allons gravir un palier dans la découverte de l'interaction des alter entre une ligne temporelle et une autre. Il nous suffit d'adapter notre conception des alter, ou fractales d'âmes, à l'univers scientifique du clonage et des manipulations génétiques...

 

La mante va montrer à un moment à Joshua des hologrammes, […] il va percevoir dans un de ces hologrammes un petit point minuscule qui est au centre d'un cercle. Et la mante va lui expliquer à ce moment-là que le petit point minuscule est le point d’origine. Le point d'origine à partir duquel partent toutes les lignes temporelles. Et que [ces] lignes temporelles vont se mettre à se courber pour se transformer en cercles, […] ils sont assemblés côte à côte pour former une sphère.[…]

Et ce qui est quand même fou, c'est que si on imagine qu'il y a un point d'origine zéro et que le point d'origine va commencer à se courber […] et bien ça forme un tore. […]

 

 Et Joshua Rainhol a eut l'impression que cette mante qui l'enseignait (sur des trucs qui sont quand même très intéressants, je trouve), était chargée d'une mission d'évolution spirituelle en même temps. Et que les mantes, en règle générale, poursuivent des programmes qui visent à influencer notre humanité. Et notamment sur des trucs plutôt scientifiques mais qui touchent également au spirituel.

 

Que ces mantes-là également essayent d'influencer la direction de la ligne temporelle de la terre en la faisant parfois communiquer brièvement avec une ou plusieurs autres lignes temporelles rattachées à d'autres mondes pour modifier (peut-être améliorer) la ligne temporelle de notre planète. Sauf que, on ne peut pas aller au-delà d'une certaine limite sinon ça provoquerait le chaos. […] Donc la mante va être extrêmement technique, elle va expliquer toutes les procédures extrêmement délicates qui sont employées pour provoquer les interférences entre des lignes temporelles sans causer de catastrophes !

 

Et c'est ainsi que Joshua Rainhol va comprendre comment l'ADN humain va être transféré d'une ligne à l'autre. L'ADN alien doit pouvoir également être transféré dans l'ADN humain, ça doit pouvoir marcher dans les deux sens.

 

Il va expliquer également, au vu de ce qu'on lui a dit, que des connexions génétiques d'une ligne ou de plusieurs lignes à d'autres pourraient être faites. Et que L'ADN provenant d'une autre ligne temporelle est déplacé sur la nôtre et pourrait, de part les mémoires, influencer les événements de notre propre ligne temporelle.

 

Elle expliquait également la mante, que dans l'ADN sont stockées les mémoires d'événements catastrophiques qui sont survenus sur terre à des époques très anciennes. Il y a des holocaustes, notamment nucléaires. Et que l'ADN de chacun a engrammé ce type d'expérience…

Et pour effacer ces mémoires ou les modifier, et bien on peut faire sauter l'ADN d'une ligne temporelle à l'autre. […] Et voilà pourquoi les mantes, et d'autres, travailleraient sur notre ADN. Ce qui est quand même assez intéressant !

 

Rainhol va dire aussi que la connexion entre les éléments génétiques d'une ligne temporelle et d'une autre permet la résonance entre tous les éléments génétiques semblables, et que l'énergie de notre âme est imprimée dans notre ADN. C'est quand-même très intéressant parce que ça donne une autre vision de l'ADN.

 

On va également lui expliquer que si du matériel génétique est prélevé sur un abducté, cet ADN est purifié, modifié, réintégré dans un autre organisme vivant comme celui d'un clone, il peut se produire le phénomène de résonance entre l'ADN de l'abducté et la séquence ADN du porteur, donc du clone éventuellement qui l'a reçu. Et que cette résonance peut se produire d'une ligne temporelle à une autre, que l'âme de l'abducté va alors se connecter avec l'ADN d'un autre porteur qui peut être un clone.

Et que du coup l'abducté va se retrouver dans une situation impossible qui peut être celle de voir et ressentir l'environnement du porteur ! Et c'est comme ça qu'il a expliqué comment il a compris les choses…[…]

 

La mante ne semble pas avoir expliqué […] comment ces esprits humains peuvent être influencés […] par ces mémoires qui sont investies dans un autre corps, mais elle va dire que les abductés manipulés au niveau de l'ADN le seraient aussi, non pas pour éviter des événement catastrophiques, mais pour pouvoir réaliser quelque chose qu'ils n'auraient pas accompli dans une autre vie... « Contact avec des Mantes Religieuses Stellaires » avec Elisabeth de Caligny - NURÉA TV

 

Comme le dit Elisabeth de Caligny, ces informations sont quand-même très intéressantes voir même extrêmement intéressantes ! Laissons pour l'instant de côté la distinction entre les motivations SDS et SDA de ces Mantides et de leurs marionnettes humaines, pour simplement prendre les pièces qui viennent s'emboîter dans notre puzzle en construction.

 

En visionnant ce passage, mes cellules se mirent tout d'un coup à trembler… mais c'est en retranscrivant cette séquence sur papier que l'info monta au cerveau : en fait je comprenais que la reconnexion à mes alter via l'émotionnel n'était qu'une partie de la réalité. N'ayant pas réellement conscientisée l'autre côté, je stagnais dans la croyance du miracle de l'alchimie intérieure. Car si l'alchimiste doit effectivement centrer ses efforts sur la transmutation émotionnelle de ses programmes, il doit en même temps travailler dans son laboratoire grâce à des techniques particulièrement pointues.

 

Cette alchimie se jouait donc sur deux plans : celui d'une Hélène humaine incarnée sur terre qui expérimentait le fractionnement puis la réunification par une alchimie émotionnelle, et celui d'une Hélène "mante-technicienne" qui supervisait simultanément depuis son labo de densité supérieure l'épigénétique et les raccordements de lignes temporelles.

 

A nouveau, cette compréhension me ramenait à la loi universelle d'une complémentarité entre la polarité féminine – celle qui, associée à la dimension terrestre, vit l'expérimentation par l'émotion jusque dans les moindres détails – et la polarité masculine – qui, associée au monde céleste, accompagne l'expérience grâce à ses compétences techniques et à sa vue d'ensemble.

 

Cette généticienne multidimensionnelle serait donc une opératrice qui accompagnerait techniquement les interactions entres les lignes temporelles.

 

Et si l'énergie de notre âme est imprimée dans notre ADN, alors toutes les fractales d'une même âme partagent le même ADN. Seule l'activation ou l'inactivation de certains brins créerait une expression épigénétique différente.

Ce lien génétique entre les alter est donc un vecteur de connexion d'une dimension à l'autre.

 

Et comme L'ADN provenant d'une autre ligne temporelle est déplacé sur la nôtre et pourrait, de part les mémoires, influencer les événements de notre propre ligne temporelle, les alter s'influencent bien les uns les autres par leur connexion génétique. Mais cette influence est à double sens : évolutif ou involutif.

 

Nous pouvons à présent réintégrer à l'enquête les polarités SDS et SDA. Chaque alter possède ces deux polarités, mais nombreux sont ceux qui restent marqués par le traumatisme qui est à l'origine de leur scission avec l'âme. Séparation durant laquelle une entité prédatrice s'est saisie de cette fractale perdue afin d'amplifier son potentiel SDS. Le prédateur de 4ème densité profite donc du lien génétique entre la fractale et son creuset (nous ici et maintenant) pour nous soutirer de l'énergie émotionnelle via la remémoration des traumas de cette fractale.

 

Ainsi, par ces contacts entre "morceaux" d'âme, des informations génétiques peuvent effectivement "sauter" d'une ligne temporelle à une autre :

 

- Soit dans un sens unidirectionnel, lorsqu'un alter se manifeste avec ses mémoires traumatiques (d'une fin de civilisation par exemple), et que l'individu incarné en cette densité reste dans le déni. Il ne fait alors qu'alourdir son bagage SDS et renforcer l'inscription d'un futur apocalyptique au sein-même de sa génétique.

 

- Soit dans un sens bidirectionnel. C'est à dire que l'individu réceptionne le programme de son alter, le transforme par l'assimilation émotionnelle et les compréhensions intellectuelles, et communique à son tour à son alter les modifications épigénétiques.

Une autre ligne temporelle peut donc se dessiner. L'alter sort de ses conditions d'enfermement et offre ses capacités (jusqu'à présent orientées vers la destruction de l'âme) pour un nouveau futur.

 

Donc, plus le mur amnésique entre nous et nos différents alter sera entretenu par le rejet de la douleur et de leurs appels à l'aide, plus les prédateurs de ces derniers pourront se servir de notre énergie vitale en toute impunité et dévier notre âme de son potentiel SDA. L'épigénétique se modifiera dans ce cas-là dans le sens d'un renforcement de l'expression génétique du prédateur-psychopathe.

 

Par contre si l'individu-creuset prend conscience que lui seul est en mesure d'intégrer émotionnellement le programme SDS dont l'alter est porteur, et qu'il devient capable de vivre les plongeons émotionnels comme de véritables appels à l'aide de cet alter possédé, une déprogrammation épigénétique peut alors s'enclencher pour favoriser l'orientation de l'âme vers un futur évolutif.

 

Donc, lorsqu’une épreuve émotionnelle se présente, c'est d'une transformation des programmes prédateurs de nos alter dont il est question.

 

C'est pour cette raison que les entités reptiliennes ou mantes religieuses généticiennes (encore d'autres nous-même !), ne sont pas foncièrement pour ou contre notre évolution, mais sont plutôt au service du choix fondamental de notre âme : celui d'un apprentissage au service d'autrui ou bien celui d'un perfectionnement du service de soi.

Ensuite ces généticiennes de 4ème densité ne font qu'exécuter les manipulations génétiques en accord avec ce choix profond. Cela explique pourquoi au fur et à mesure de notre cheminement SDA, nous percevons l'entité "qui s'occupe de nous" comme prédatrice pour petit à petit se rendre compte qu'elle devient une alliée vers le service d'autrui.

 

Et qu'est-ce qui transmet l'information de ce choix profond à notre prédateur/allié interdimensionnel ?

Les décisions que nous prenons et les actes qui en résultent dans notre vie quotidienne !

 

C'est sous cette forme que notre âme envoie les directives au technicien dans son laboratoire génético-alchimique. D'où l'importance de chaque choix et chaque action qui sont bien loin d'être de simples actes insignifiants, comme "on" parvient si bien à nous le faire croire !

Il est important d'insister sur le fait que cette déprogrammation épigénétique ne peut avoir lieu que si NOUS APPLIQUONS LES COMPRÉHENSIONS qui ont pour motif de cesser de tourner en rond dans nos schémas SDS.

 

 

Nos choix : système d'aiguillage entre lignes temporelles

 

Voici donc l'extrait de la conférence de Laura Knight que je découvrais en même temps que les informations précédentes :

 

Voilà comment je pense que ça se passe : je pense que vous êtes sur un monde comme celui-ci [dit Laura en montrant une planète sur un schéma] et souvenez-vous, nous en revenons à nos mondes qui s’interpénètrent. Vous êtes sur celui-ci, là, qui se termine par l’explosion de la planète. […]

 

Chacune d’elles [les possibles réalités] sont comme la graine de cet autre monde futur, quel qu’il soit. […] Ce sont toutes des réalités qui se chevauchent. Si vous, sur celle-là, prenez une décision, faites un choix, et qu’il vous emmène à celle-ci ici, votre décision vous a fait changer de réalité. […] Puis vous prenez une autre décision qui vous emmène à celle-ci ici. Vous prenez une autre décision qui vous emmène à celle-là […] En fin de compte, décision après décision, vous réussissez à passer dans une autre réalité. […]

 

 

La seule manière que je vois pour une personne de vraiment changer sa réalité, c’est littéralement de changer sa réalité. Cela veut dire passer d’une réalité à une autre. […]

 

Vous devez trouver un moyen de vous séparer de ces 7 milliards [d'humains endormis]. Vous vous séparez par des choix différents des leurs. C’est vraiment difficile dans cette réalité de faire des choix différents quand tout le monde choisit d’agir et d’être d’une certaine façon. « En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ». Vous devez vous réunir avec d’autres personnes qui ont le même sentiment, non pas pour méditer sur la paix dans le monde – en pensant que méditer passivement dessus vous y mènera – mais pour être différent, être l’habitant d’une autre réalité en raison de ce que vous faites, de votre mode de vie, et de votre façon d’aborder la réalité dans laquelle vous êtes. Vous devez devenir des experts en ce domaine. Cela signifie que vous devez prendre des décisions qui vous font changer de réalité. La seule façon d’arriver à une autre réalité, c’est-à-dire de passer à une réalité totalement différente, c’est de prendre des décisions. […]

 

Dans votre vie, vous avez des embranchements personnels, quand vous décidez de passer à une autre branche de la réalité. Les planètes ont aussi des embranchements. Lorsque ces embranchements surviennent, certaines personnes qui ont assez de poids se manifestent en raison de leurs choix, de leurs décisions. Avouons-le, une personne qui dit la vérité, qui est chargée d’informations, est très dense. C’est pourquoi la connaissance est très, très importante. Plus vous avez d’informations, plus vous avez de données factuelles, plus vous avez de connaissance, plus vous avez conscience de votre réalité, plus vous êtes dense et pesant. Un petit groupe d’entre vous peut créer un assez grand changement ou une assez grande déviation pour passer de cette planète-ci à cette planète-là […]

http://newsoftomorrow.org/actuas/channeling-etc/laura-knight-jadczyk-linformation-les-choix-et-le-destin

 

Un acte résultant d'une intégration émotionnelle – donc de la transformation des mémoires limitantes d'un alter – mis à profit dans le cadre d'un groupe de personnes désireuses de s'orienter vers un nouveau monde, a bien la capacité de modifier notre génétique et de nous faire basculer sur une nouvelle ligne temporelle.

La prise de décision est l'ultime étape de ce processus, c'est le signal qui modifie le système d'aiguillage spacio-temporel.

 

 

Récapitulation des phénomènes de Contrôle mental dans ma vie

 

Quand je regarde en arrière et que je parcoure les dix chapitres de l’Épopée de la Conscience, j'ai maintenant une vision bien plus large sur le système d'aiguillage qui influence la trajectoire de mes alter. Je vois notamment avec clarté à quel point les programmes inoculés tout au long de mes différentes incarnations, lors d'opérations de contrôle mental en tout genre, ont pu réapparaître dans cette vie-ci.

 

 

La dissociation

 

Le phénomène dissociatif, bien qu'il soit propre au fonctionnement naturel de l'âme, est une capacité poussée à l'extrême par le corpus SDS à des fins d'efficacité program-matrice.

 

 

Et c'est la dissociation qui accompagne les symptômes que développent des personnes cataloguées comme défaillantes : des individus souffrant de schizophrénie, de TDI, d'autisme, de bipolarité, d'hypersensibilité, etc. Bref, tous les troubles se caractérisant par des moments d’absence ou de changements d'humeur soudains.

Ce fut justement cette spécificité qui me sauta récemment aux yeux, ou devrais-je dire "aux cellules", alors que je me remémorais des états particuliers dans lesquels m'avaient plongé certaines interactions avec David.

 

Sans l'avoir à l'époque identifiée, la dissociation est une expérience qui m'est arrivée plusieurs fois. En voici un exemple :

 

C'était lors d'une discussion tendue alors que nous marchions de nuit. Le vase était en train de déborder et à l'aide de l'alignement de l'Amasutum, je sortais de ma culpabilité et exprimais ce qui était contenu en moi depuis plusieurs semaines par rapport au prédateur de David. Mais la partie humaine de David à laquelle je m'adressais ne voyait pas agir la 4D SDS à travers elle et continuait donc à être sous son emprise et à rejeter mes prises de consciences.

 

Ce déni prenait une forme bien subtile et manipulatrice : l'alter programmateur-professeur entrait en scène. Mine de rien, avec sa confiance et son arrogance, il récupérait mes observations pour me faire constater qu'il existait ces mêmes schémas en moi et qu'il fallait d'abord que je me remette en question avant de parler de l'autre. Il avait touché la corde sensible puisque je savais que dans ce cheminement SDA, il était essentiel que je tourne mon attention en priorité vers ce qu'il se passait à l'intérieur de moi, que je m'exerce à faire taire mes réactions émotionnelles afin de pouvoir réceptionner l'information qui m'était donnée.

 

Le processus était enclenché : David entrait dans le rôle du psychopathe programmateur entamant un travail de torture psychique, et moi dans celui de l'alter prisonnier de sa manipulation. Dans la situation contradictoire de cette emprise, mon mental ne savait plus distinguer le vrai du faux et mon émotionnel était poussé à l'extrême. Cette situation déclenchait de fortes douleurs dans mon corps, notamment une brûlure entre mes deux omoplates que je qualifie comme le "point de la rage".

 

J'atteignis le seuil de rupture. En l'espace de quelques secondes, quelque chose d'extraordinaire eut lieu : je ne ressentais plus aucune contrainte émotionnelle et physique, plus aucune pensée ne parasitait mon cerveau. J'entrais en communion avec mon corps, la nature environnante, et même avec David et ce qui sortait de sa bouche. J'étais à la fois sereine et extrêmement présente à tout ce qui vivait autour de moi. Je me suis assise et le temps n'avait plus de prise, j'aurai pu passer la nuit entière dans cet état extatique !

 

Une fois qu'il eut fini sa tirade, je décrivais à David ce qu'il se passait en moi avec énormément de calme et de recul. Je n'étais plus du tout affectée par son alter psychopathe, et à la fois je me sentais perméable à toutes les énergies qui circulaient. Les seuls mots que je pus mettre sur cet état furent "expansion de conscience".

 

Mais c'est en lisant le livre MK que je découvris exactement ce qui s'était produit à plusieurs reprises en présence de David et que je ne savais expliquer auparavant.

Ces bousculements énergétiques s'appellent "états dissociatifs" et ils sont provoqués par des douleurs ou angoisses extrêmes que le programmateur sait éveiller à sa guise. C'est ce passage du livre dont l'exactitude me stupéfia qui provoqua un éclair de compréhension :

 

Le processus dissociatif est la clé de voûte pour la programmation et tout va donc être fait pour provoquer ces états modifiés de conscience : une violente ouverture psychique et spirituelle. Lors des séances, une forte pression est mise sur l'enfant pour l'inciter à échapper à la douleur en se dissociant, en traversant le miroir, il s'échappe ainsi d'une situation insupportable en accédant à d'autres dimensions d'être. La dissociation face à un traumatisme extrême et à la menace de mort évidente, se manifeste paradoxalement par un calme soudain et surprenant avec une absence de peur et de douleur, quelle que soit la gravité de la violence. C'est le résultat neurochimique du processus dissociatif que nous avons décrit dans le chapitre 5. Dans cet état, la victime devient alors intensément concentrée, elle développe une hyper acuité sensorielle, une rapidité mentale et une sorte d'expansion de la notion du temps.

Dans un tel état dissocié et hypnotique, l'enfant devient alors hyper réceptif à l'apprentissage et à la programmation. MK, p.433

 

C'est donc bien l'état extatique (et j'appris qu'étymologiquement extase signifie en dehors de…) dans lequel je fus plongée, que le programmateur cherche à déclencher en poussant le degré de violence physique et psychique à l'extrême afin que l'esprit de son cobaye disjoncte et qu'un nouvel alter vienne à son secours… alter qui fera alors l'objet de la programmation.

 

L'alter avec lequel je suis jusqu'à présent rentrée en contact le plus consciemment fut celui de l'esclave sexuelle décrite dans le chapitre X : Le prédateur pris à son propre piège. Cependant les alter ne se créent pas uniquement par le biais des tortures sataniques mais peuvent naître lors de tout évènement potentiellement dissociatif.

 

 

L'alter félin protecteur

 

Il y a un alter dont j'ai parlé dans Le prédateur démasqué du chapitre V alors qu'à l'époque, j'ignorais tout de cet univers. Je savais simplement qu'il s'agissait de mon prédateur en pleine transformation, qui sous forme féline était venu à ma rescousse…

 

Cet alter résultait de mémoires chamaniques. Bien que le mind control puisse utiliser le chamanisme et que le chamanisme puisse lui-aussi se servir du mind control...

 

Alors que les mots de David pouvaient être très violents, j'ai pu à ma grande surprise trouver un alignement, une force sereine qui me procurait une sensation d'invincibilité. Comme si j'étais enveloppée d'une protection et que rien ne pouvait m'atteindre et me soutirer de l'énergie.

[…]

Cette expérience, qui eut lieu deux fois de suite, fut si forte que je fus plongée la suite de la soirée et la nuit durant, dans un état de profonde béatitude, j'en pleurais même de gratitude... Je sentais une métamorphose à l’œuvre et je savais qu'il s'agissait du lien à mon prédateur. J'avais l'impression de fusionner avec lui.

 

 

L'alter "dévoré"

 

Celui-ci prit corps lors d'une épidémie, dans l'horreur d'une fin de civilisation. Les premiers chapitres parlent de lui et de la manière dont il s'est manifesté dans cette vie-ci lors d'un hiver éprouvant, par la maladie mangeuse de chair (le staphylocoque) associée à l'expérimentation du manque d'argent :

 

Nous en étions à chercher les centimes perdus sous les sièges de voiture pour pouvoir se payer un oignon à LIDL afin de s’offrir le luxe d'une sauce… Ce plongeon plus profond dans nos peurs de manquer se manifesta évidemment physiquement dans notre corps. […] les rougeurs qui partaient du pubis s’étalaient maintenant sur mon ventre et mes cuisses, des démangeaisons-brûlures, jamais connues auparavant, me sollicitaient en permanence. Elles étaient d’une telle intensité, qu’elles me provoquaient régulièrement un étrange courant électrique des pieds à la tête et je ne pouvais absolument pas toucher, ni rien mettre en contact avec ces parties. Un engourdissement accompagnait aussi ce phénomène. […]

Une peur profonde maintenait une tension permanente dans mon corps et de terribles angoisses émergeaient régulièrement. La sensation de me décomposer vivante me hantait…

 

Ce n'est que lors de l'écriture du chapitre IX que je pris conscience que cette résurgence était due à une mémoire non-résolue d'un autre moi :

 

Cela faisait plus d'un an qu'il n'avait pas récidivé, et avec l'iode et le changement alimentaire, j'avoue que je ne l'attendais plus. Mais là, des boutons que je connaissais bien apparurent simultanément sur le ventre, le cou, les poignets, le dos... et j'étais seule, personne à qui me raccrocher !

 

Le soir, la peur était si intense que je ne pus trouver le sommeil avant un long moment. […]

J'étais à plat ventre et j'entendais mon cœur qui résonnait dans le matelas. Des spasmes se sont mis à secouer mon thorax (cela m'arrive de temps en temps lorsqu'une forte énergie demande à circuler à travers mes cellules) et venaient aussi faire vibrer le matelas. A ce moment, je perçus que celui-ci était comme un voile séparant deux espaces-temps. De l'autre côté se trouvait un autre moi qui traversait la même épreuve mais démultipliée. Je comprenais que cet autre moi vivait une fin de civilisation et allait mourir d'une maladie qui ronge la peau (type peste ou lèpre). Le fait de conscientiser cela, en dehors de toute volonté, me délivra instantanément de ma peur.

 

Comprendre et intégrer enfin, jusque dans ma chair, que cette maladie était due à des mémoires, me déconnectait de l'emprise du prédateur. De plus, je compris que cette autre ligne temporelle faisait partie de mes futurs probables, et je savais que si j'avais traversé de cette manière toutes ces aventures en compagnie de la bactérie dorée, c'est que je n'allais en aucun cas finir cette fin de cycle entre ses crocs !

 

Parfois, quelques symptômes cutanés réapparaissent et les peurs de cet alter "dévoré" avec. Même s'il sait qu'il va maintenant vers un autre futur, il lui reste quelques attaches au scénario catastrophe qui sont bel et bien en train de lâcher au fur et à mesure que moi – son autre-lui de 3ème densité – intègre les leçons qui y sont associées.

 

 

L'alter du chat traumatisé

 

Le fait de programmer mentalement un humain est un travail très minutieux qui demande d'impressionnantes capacités scientifiques, ésotériques et des "connaissances" humaines poussées. Celles-ci sont tout d'abord appliquées à l'observation des particularités du sujet qui pourront par la suite être exploitées.

 

Une des particularités de mon âme est la synergie avec le monde animal qui se manifeste sous diverses formes. Je SAIS maintenant que cette aptitude fut détectée comme une faille de grand intérêt pour créer un alter animal afin de maintenir active ma soumission aux lois du service de soi.

 

 

Cet alter s'étend à tous les animaux. C'est par exemple lui qui peut interrompre une discussion importante pour sortir dans la rue en courant car il vient d'entendre le miaulement apeuré d'un petit chat ! Et j'ai conscience que certaines de mes réactions peuvent paraître "infantiles" et être sources de prise d'énergie pour mon entourage…

C'est un des programmes gravé le plus profondément dans ma psyché. C'est en décryptant des symptômes émotionnels récurants que j'ai pu constater l'envergure de l'emprise sous-jacente d'un programme MK transpirant à travers mon lien aux animaux.

 

Concrètement, j'ai eu de fortes réminiscences émotionnelles en découvrant les méthodes que les bourreaux utilisent afin de tirer profit de cette faille. Tout d'abord, les programmateurs sataniques encouragent la consolidation de ce lien jusqu'à faire perdre à l'enfant la conscience-même qui le différencie des animaux. Pour cela, ils s'y prennent de manière très concrète : par exemple, ils enferment un enfant dans un enclos avec des chiens et durant de nombreux jours, le sanctionnent sévèrement s'il se comporte comme un humain. Il ne doit pas parler, pas se mettre debout, pas utiliser ses mains, dormir nu à même la sol et même se faire violer par un chien préalablement drogué. L'état second généré par cette régression animale crée l'alter animal.

 

Après avoir vécu cette immersion concrète, une alliance spirituelle sera aussi scellée. Une cérémonie aura lieu pour unir l'âme d'un enfant avec celle d'un animal qu'il affectionne particulièrement, son animal de compagnie par exemple. Les bourreaux pourront alors utiliser cette fusion extrême (qui peut aussi être créée entre deux enfants…) pour engendrer divers traumatismes. L'acte le plus terrible, mais le plus efficace d'un point de vue satanique sera de forcer l'enfant à torturer et tuer lui-même son ami intime.

 

Une histoire qui m'a beaucoup marqué parmi les nombreux témoignages tous plus ahurissants les uns que les autres, fut celle d'une fillette avec ses petits chats. Son père, en bon programmateur MK, faisait subir d'ignobles choses aux chatons que la chatte de la fillette venait de mettre au monde. Et ceci en lui assurant qu'il ferait la même chose à ses enfants si elle tombait enceinte. Et il tint parole lorsque sa fille fini par accoucher d'un bébé issu des abus incestueux qu'elle subissait…

L'association entre le traumatisme causé par la souffrance des chatons et celui causé par la mort violente de son propre enfant, créa un amalgame au sein de son identité. Elle vivait la détresse de la chatte qui n'avait pas pu protéger ses bébés. Son père avait réussi à créé un alter chat...

 

Il a été constaté que lorsque la patiente était "déclenchée" par l'évocation du fait qu'elle n'a pas pu sauver ses enfants ni ses chatons, elle s'automutilait avec une lame de rasoir à l'extrémité de ses doigts, des doigts qui ont fini par ressembler à des griffes. Elle décrira aussi un comportement similaire lorsqu'elle se retrouvait d'une manière ambivalente au lit avec des hommes : l'alter chat pouvait faire de nombreuses griffures sur leur visage ou leur poitrine. MK, p.307

 

Bien que terribles, ces informations me sont précieuses car elles m'aident à comprendre que mon côté militante "Green Peace" qui accoure dès qu'un animal est en détresse, n'est que le déclenchement d'un mécanisme pré-programmé. Par exemple je distingue actuellement en moi cet alter chat efficacement conditionné pour souffrir lorsque je crois qu'un chat souffre.

 

Ce bouton de la télécommande est très utile car dès qu'il est actionné, le programme peut me plonger dans un état émotionnel insoutenable et me faire agir comme un automate qui n'a qu'une seule idée en tête : sauver cet être innocent en détresse !

Les précédents chapitres ne manquent pas d'exemples pour illustrer la force de cette emprise…

 

Récemment, alors que je n'agis plus de manière à vouloir contrôler le bien-être du chat du village grâce auquel j'ai vécu de multiples paliers, je me suis à nouveau retrouvée dans une situation d'angoisse extrême. Quelques semaines après avoir refusé de chercher une énième portée de petits chats pour que la grand-mère Angèle les sacrifie – et tandis que je m'appliquais à couper toute pensée émise en leur direction – je fus obligée de constater en les voyant sous ma fenêtre, qu'elle n'avait pas pu les trouver et qu'ils étaient bien vivants…

 

A cet instant, le ciel me tomba sur la tête. Ma programmation se mit en branle et me fit penser de manière obsessionnelle : "C'est ma faute ! Quelle souffrance vont-ils devoir endurer en arrivant dans un lieu où ils ne sont pas nourris et où le grand-père, ne supportant pas leur existence, ne pense qu'à les "avoir" à coups de bâton ?" Totalement possédée et je ne pus me débarrasser de ce canal de prédation qu'après avoir traversé émotionnellement le programme de cet alter.

 

C'est alors que je comprenais – en faisant le lien avec le témoignage cité plus haut – que tant que je m'identifierai au traumatisme de cet alter-chat, je resterai bloquée dans l'horreur que représentait pour moi la venue au monde de petits chats. Et ainsi je resterai emprisonnée dans la logique contrôlante de la matrice SDS. Je ne voulais pas qu'ils vivent car je ne voulais pas qu'ils souffrent ou plus précisément, JE ne voulais pas souffrir !

 

Est-ce ça l'amour ? Éviter à tout prix que l'autre souffre ?

Le véritable amour, n'est-il pas plutôt d'accepter l'Existence, qui elle-même inclut sans discrimination l'expérience de la cruauté du Service de Soi ?

 

Et sachant que toutes les victimes sont aussi des bourreaux, j'ai moi aussi exercé le rôle du bourreau !

Je peux trouver dans ma vie des indications indéniables quant à ce rôle que j'ai eu à tenir envers les animaux. Elles me viennent d'une attraction très curieuse (étant donné mon côté "Brigitte Bardot"), qui émergea durant mon adolescence. Lors de ma scolarisation à Orion (une des communautés décrite dans la 3ème partie du chapitre X) après avoir été préparée en étudiant les archétypes et en visionnant des vidéos, je dus assister malgré mes réticences à une Corrida en Andalousie avec les plus grands toreros de l'époque ! Lorsque je fus "dans le bains", quelque chose d’inattendu se déclencha en moi et dura plusieurs années : complètement subjuguée, je me passionnais pour cet "art" et sa symbolique !

 

 

Cela, jusqu'à ce que je comprenne que je m'étais faite endoctrinée pour prendre part à ce qui est ni plus ni moins, un rituel satanique légal et en plein air... Surtout lorsque je le relie à ce que les adultes m'incitaient à observer de la Corrida dans mon adolescence :

"Observe, contrairement à un match de foot-ball, comment la foule qui sort des arènes est apaisée et sereine. En fait, grâce à  la Corrida, les humains peuvent décharger leurs pulsions de meurtre..."

N'est-ce pas exactement la même chose qu'il se produit lors de tous rituel où le sang est versé pour satisfaire des entités ?

 

Mais le plus intéressant maintenant est de constater que j'avais renoué avec les mémoires de lignes temporelles où un autre moi, ou alter, fut un grand torero, donc un grand prêtre satanique ! C'est ainsi que dans cette vie-là, à l'extrême inverse, en voulant épargner toute souffrance aux animaux, je tentais de racheter mon karma, sauf que je m'y prenais encore de manière SDS…

 

Dans le chapitre L'enseignement chamanique de la souffrance animale, je relate le fait que j'ai dû assumer de participer à la mise à mort des chatons. Je devais accepter de reproduire l'acte terrifiant du bourreau que je condamnais – détruire consciemment la vie – afin d'intégrer à quel point il vivait en moi, tout autant qu'autour de moi.

 

Quand les faiblesses du bourreau et de la victime seront intégrées au point de ne plus pouvoir être utilisées par le cartel SDS, elles deviendront alors ma force.

 

 

Transformer ses alter, c'est se transformer soi

 

Se libérer de l'emprise du prédateur d'un alter, c'est avant tout accepter que, on le veuille ou non, une entreprise de destruction opère en nous et vers notre entourage à travers notre polarité SDS.

 

Devenir un guérisseur qui s'est auto-guéri et qui contrôle ses états dissociatifs nécessite d'avoir effectué un voyage profond au sein de la psyché de chacun de ses prédateurs (ayant pris possession de ses alter) afin d'y dénicher leurs ruses qui ont pour vocation d'entretenir la division et d'anéantir tout élan au service d'autrui.

 

C'est seulement à partir de cette traque incessante et de la mise en application des prises de conscience qui en résultent que le chaman peut barrer la route à ce potentiel destructeur. Ainsi, les alter auparavant possédés peuvent enfin se tourner vers le groupe intérieur (les autres fractales) et extérieur (les autres individus poussés à cheminer vers le service d'autrui) et mettre à profit leurs compétences.

 

Et ne pas associer "traque de la polarité SDS" avec "condamnation de la polarité SDS", fait également partie du défi à relever afin d'assembler les différentes pièces du puzzle et de supprimer le mur amnésique. En gros, ne pas se juger pour sa soumission – consciente ou inconsciente qui eut lieu et qui aura encore lieu – aux programmes SDS.

 

Quelques rares personnes du milieu médical ont bien compris que la dissociation n'est pas qu'un handicap, mais contient aussi un puissant potentiel d'évolution.

 

Le psychiatre Milton H. Erickson voyait le trouble de la personnalité multiple comme quelque chose de non nécessairement pathologique mais plutôt comme une ressource phénoménale de potentialités à exploiter. Il employait l'hypnose pour accéder aux différentes personnalités alter et pour transformer un comportement involontaire en des actions volontaires. Il s'agit là d'inverser une force à priori négative, incontrôlable et parfois destructrice, en une force contrôlable pour en tirer un avantage positif et constructif. MK, p.386

 

D'ailleurs, le récit qui suit illustre bien le fait que lorsqu'un alter sort de son isolement, il dévoile ses aptitudes bénéfiques.

 

Cet article décrit le cas d'une femme allemande ayant été diagnostiquée avec une cécité corticale à l'âge de 20 ans suite à un accident. Depuis, elle marchait avec l'aide d'un chien guide. Son dossier médical démontre qu'elle a reçu une série de tests qui ont bien confirmés une cécité. Comme il n'y avait aucune atteinte physique sur ses yeux, il a été supposé que le problème provenait certainement de dommages au cerveau survenus lors de l'accident. 13 ans plus tard, en psychothérapie, elle a été diagnostiquée comme souffrant d'un T.D.I. avec une dizaine de personnalités alter… C'est au cours du traitement de ses troubles dissociatifs qu'il est arrivé quelque chose de remarquable : alors que son alter de garçon adolescent était aux "commandes", sa vue s'est rétablie. Ses thérapeutes ont rapporté que la vision de cette femme passait de l'obscurité à la lumière en quelques secondes, en fonction des personnalités qui émergeaient.

 

Précisons cependant qu'il n'est nullement nécessaire d'être "thérapisé" d'une manière ou d'une autre pour accéder à, et transformer la conscience de ses alter, d'autant plus que le travail, aussi pénible soit-il, lorsqu'il est effectué par sa propre guidance et sa propre volonté est infiniment plus libérateur !

Vous pouvez lire à ce sujet le partage de François Mise à plat de mon douloureux vécu sur le Réseau LEO. Il y explique entre autres, comment il a pu venir à bout (après plus de 30 ans de lutte) d'un état dépressif chronique extrêmement handicapant.

 

Pour en revenir à la dissociation, celle-ci est une fonction naturelle de l'âme lui permettant de démultiplier son potentiel d'expérimentation mais qui, dans le cas que nous traitons, est exploitée par la logique involutive des entités de 4ème densité SDS. Et il n'est pas nécessaire d'avoir vécu des traumatismes à potentiel dissociatif dans cette vie-ci pour constater que notre âme est fragmentée. En effet, nous avons suffisamment enduré de tortures lors de nos "vies précédentes", et les alter qui en résultent nous suivent avec nos bagages karmiques de vie en vie…

 

En recouvrant la mémoire de chaque cellule karmique qui constituent l'organisme multidimensionnel que nous sommes – telle une mûre constituée de tous ses grains – nous permettons à cet organisme d'utiliser le potentiel résultant de l'association de ces multiples capacités. Nous sommes alors une mûre qui, ayant identifié chacun de ses cloisonnements, devient consciente d'être une mûre ! Nous pouvons alors avoir accès à nos vies de Cathare, de Cagot, de Sorginak, d'Aborigène, etc... autrement-dit à toutes les connaissances d'initiés que notre âme a déjà développées.

 

Et en écho à cette transformation intérieure, nous attirons à nous les personnes (ou alter physiques) qui sont prêts à traverser leurs propres membranes sombres et opaques pour avancer vers plus de transparence et mettre leur pouvoir au service de la communauté.

C'est ainsi qu'”une mûre consciente d'être une mûre” peut également prendre forme dans notre univers relationnel.

 

Les cloisons laissant passer un nouveau flux de conscience auparavant figé, laissent aussi passer de nouveaux codes génétiques. Un déformatage des programmes destructeurs au profit d'autres programmes, permet alors une transition de l'âme maintenant mûre pour transiter en 4ème densité SDA.

 

 

* * *

 

"La tâche est, comme le disent les Soufis, de garder la tête froide. Et d'être capable de s'adapter à une expansion de conscience qui permet de voir l'invisible tout en gardant les pieds sur terre […]. Dès lors, ceux qui cheminent à travers le monde des ténèbres et retrouvent leur chemin, pavent et élargissent la voie pour ceux qui viennent ensuite." L. Knight, L'Onde, Tome 8, p.12

 

 

Hélène

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Commentaires: 3
  • #1

    Plumejeaud (samedi, 23 septembre 2017 22:29)

    Hélène
    Votre vécu et témoignage extrêmement riches et denses d'informations m'aident beaucoup... Ils font écho à ce qui je vis, à mes propres interrogations et m'apportent des réponses ainsi qu'un éclairage nouveau. Merci!
    Marie Christine

  • #2

    Thierry.N (mardi, 26 septembre 2017 15:45)

    Merci Hélène, super boulot . je traverse également ce même ouvrage car c'est bien une traversée sur une mer agitée avec toutes ces vagues émotionnelles ,et sa cohorte d'alter réactivés , qu'il faut surfer sans ce faire engloutir . Passer d'une froideur inquiétante ( bourreau) à un sentiment de colère intense( victime) est assez perturbant, sans parler des images mentales toxiques émergeantes générées par la lecture de certains témoignages ............qui enclenchent de suite le chevalier sauveur prêt à en découdre avec ces salopards , triple réaction à observer en tant qu' Etre sinon KO assuré
    Bien à toi

  • #3

    sylviane (vendredi, 03 août 2018)

    UN GRAND MERCI POUR CE CADEAU PARTAGE....