Nous étions sept à vivre en contrebas de l’ancien château du Bézu : Sand et Jenaël habitaient à proximité de la maison de Philippe et Ghislaine (les propriétaires), et à 10 minutes à pied par la piste, Emma et moi logions dans un camping-car et une caravane à côté du chalet de Dolph. Après les premiers mois, où nous fûmes portés par l’enthousiasme de cette vie collective, nous commencions à ressentir des tensions entre nous tous. Ce n’était pas un hasard si Sand et Jenaël vivaient à proximité de Philippe et Ghislaine, et Emma et moi de part et d’autre de la maison de Dolph.
Ce dernier revivait péniblement, mais sans en avoir encore conscience, des mémoires d’esclave vis-à-vis de Philippe. Étant néerlandais et n’ayant fait aucune démarche administrative pour régulariser sa situation en France, il travaillait très dur pour être payé à coups de lance-pierre par le “maîtreˮ qui le logeait. Assumant le rôle de gardien du lieu et ayant peur d’être mis à la porte, il était toujours très loyal envers Philippe.
Sand, Jenaël, Emma et moi formions une petite équipe qui travaillait d’arrache-pied à la conscientisation de nos mémoires, et sans le vouloir, nous mîmes inévitablement en lumière celles des personnes avec qui nous les rejouions. Et puisque notre accueil au Bézu avait pour objectif de former un lieu communautaire basé sur “la matérialisation d’un nouveau monde”, il était pour nous primordial d’œuvrer sur nos mémoires karmiques pour ne plus y être soumis. Mais de toute évidence, nous n’avions pas tous la même conception de ce “nouveau monde”…
Des rituels de purification des “mauvaises” énergies du lieu, de grandes cérémonies de pacification entre énergie féminine et masculine, des soirées de commémoration templière se finissant en show “amour et lumièreˮ étaient organisés sur le lieu. Plus le temps passait et plus je ressentais un profond malaise par rapport à tous ces rituels et autres manipulations énergétiques auxquels j’avais participé activement jusque-là.
À travers les interactions quotidiennes sur le lieu, des rêves particuliers, des malaises soudains et d’autres perceptions me ramenaient avec insistance à des mémoires de trahisons, de bûchers, d’enfermements et de viols… La superposition de lignes temporelles de l’Inquisition avec celle de notre vie présente commençait à se faire sentir. Bien qu’il n’y ait rien à juger, car nous étions tous des interprètes jouant leurs rôles dans la grande pièce karmique, Sand, Jenaël, Emma et moi, poussés par l’inconfort et nos prises de consciences avions choisi de sortir de la peau des victimes.
Durant plusieurs mois, nous eûmes divers échanges lors desquels nous partagions à Dolph, Philippe et Ghislaine ce que nous traversions. Mais plus l’information heurtait l’ego de ceux qui incarnaient “le mauvais rôle”, plus les expériences devenaient intenses et insistantes. Je pris alors conscience de la distinction, dans le cycle de l’évolution, entre le rôle de la victime et du bourreau. Je m’explique : il semblerait que le cycle d’incarnation débute par l’expérimentation de vies au Service de soi à polarité négative (celle du bourreau), puis progressivement l’âme vit l’expérience au Service de soi à polarité positive (celle de la victime). Et c’est cette condition-là qui, étant extrêmement douloureuse, pousse l’individu à chercher une porte de sortie. Lorsqu’enfin celui-ci a expérimenté pleinement ces deux polarités SDS, l’ouverture vers un cheminement SDA peut alors se présenter.
Ce n’est que maintenant que je m’aperçois que chaque âme a son parcours à vivre et ne peut en aucun cas griller les étapes. Donc effectivement leur “nouveau monde” était tout simplement différent du nôtre, et en continuant de jouer leurs rôles de persécuteurs, nos hôtes nous ont permis de vivre ce processus initiatique jusqu’au bout.
Il est important de comprendre que lors d’une expérience comme celle que je vais raconter, ce sont certainement plusieurs incarnations par personne qui entrent en jeu, car nos âmes ont effectivement dû se côtoyer sur diverses lignes temporelles.
Quand le langage des oisons m’aide à retrouver le chemin
Si je m’attarde sur certains détails, ce n’est en aucun cas dans le but de condamner quelqu’un, mais plutôt pour identifier tous les cailloux blancs que mon “Ange-Petit Poucet” a semés afin que je retrouve mon chemin. Voici à présent le point culminant de cette remontée de mémoires, et comment les indices du langage des oisons m’ont clairement dévoilé qu’il s’agissait de ces différentes lignes temporelles juxtaposées : persécutions cathares, persécutions templières et chasse aux sorcières…
Tout d’abord, nous logions dans la forêt en contrebas du château du Bézu ayant appartenu à Bernard Sermon d’Albedun et il se trouve que le nom de famille de Dolph, commence par “Albe…”. Voici ce que nous dévoile l’histoire concernant Bernard Sermon, ce seigneur templier d’Albedun :
On sait qu’en 1229, Bernard Sermon décida de cacher un important évêque cathare, Guilhabert de Castres, ainsi qu’un Parfait, Guillaume Bernard Hunaud, sur ses terres. Le Roi de France l’apprit et en 1231 confisqua le château d’Albedun qu’il donna à Pierre de Voisins, un croisé français [en guerre contre les hérétiques], lieutenant de Simon de Montfort. Cette donation à Pierre de Voisins sera confirmée en 1248. Bernard Sermon ne fut jamais accusé ouvertement d’hérésie. Il fut autorisé à garder quelques terres dans la région [à condition de se soumettre à la politique des inquisiteurs1]. (C’est l’auteure qui souligne.)
Même si les générations sont un peu en décalage, l’histoire et les noms nous laissent quelques cailloux blancs : le seigneur d’Albedun fut dépossédé de son bien par le roi de l’époque, Louis IX grand-père de Philippe le Bel, pour avoir abrité des hérétiques. Et il se trouve que Dolph Albe… (le gardien des lieux) réalise mille et une courbettes en présence de Philippe le Belge (comme l’appellent les gens d’ici), pour ne pas être dépossédé de la demeure qu’il a rénovée. Demeure dans laquelle Emma et moi (les deux hérétiques) pouvions jusqu’à présent venir prendre une douche, charger nos ordinateurs, cuisiner un vrai repas ou simplement profiter de la chaleur du feu… Situation qui, occasionnellement, nous permettait de pallier la précarité de nos logements.
En ce qui concerne Philippe le Bel, je constatais que derrière sa prestance en apparence bienveillante, se cachait un véritable tyran :
Philippe le Bel traîne une sale réputation. Il est tour à tour au centre de multiples affaires sordides : la tour de Nesle (au terme de laquelle il n’hésite pas à jeter au cachot ses trois belles-filles, soupçonnées
Philippe le Bel sur son trône2
d’adultère et à écorcher vifs leurs amants), la destruction de l’Ordre des Templiers (dans le but de s’approprier leurs richesses), la malédiction de Jacques de Molay (qui donnera naissance à la légende des Rois Maudits), les émeutes anti-fiscales (le peuple, saigné à blanc par les taxes, se révolte) ou du Grand Schisme d’Occident3.
Et il est donc fort probable que “notre” Philippe soit de prime abord aussi généreux, accueillant et ouvert envers les “nécessiteux” afin de s’alléger d’une culpabilité inconsciente liée aux actes qu’il a pu commettre. Après avoir fait régner la terreur, un “rachat karmique” l’inciterait à construire une oasis de paix et de lumière ; ce qu’il peut aisément mettre en place dans un département qui bat les records en concentration New Age et en précarité :
La France est marquée par de fortes disparités départementales. La Seine-Saint-Denis est le département le plus touché avec un taux de pauvreté de 24,8 %. L’Aude (21 %), le Pas-de-Calais (20,7 %) et les Pyrénées-Orientales (20,4 %) sont également parmi les plus représentés4. (C’est l’auteure qui souligne.)
Philippe le Belge, bien que d’apparence sobre, possédait une grande richesse qui lui permettait aisément d’acheter des châteaux, des bâtisses à rénover, des milliers d’hectares en France, en Belgique et au Brésil. S’installer dans l’Aude sous les traits d’un homme bienveillant qui mettait à profit sa richesse pour les “guerriers de lumière fauchés” et désireux de créer un monde nouveau, était une stratégie parfaite. Mais son karma le rattrapait, car inexorablement il attirait à lui toutes ses victimes d’un autre temps ! Lorsque certaines osaient dire stop à la perpétuation de leur propre soumission, l’entité inquisitrice faisait tout pour contrôler et contourner la situation. Un indice important nous fut par exemple révélé lorsque Jenaël (son prénom de naissance est Jean-Jacques) recontacta des mémoires de Jacques de Molay5 : le dernier des maîtres Templiers qui finit ses jours trahi, humilié, torturé et brûlé vif sous les ordres du roi Philippe le Bel.
Concertée par le roi Philippe IV le Bel et ses agents, la destruction de l’Ordre du Temple dont Jacques de Molay est le
vingt-troisième grand maître, débute le 13 octobre 1307 par l’arrestation à la même heure et dans toute la France de l’ensemble des Templiers. S’assurant habilement le soutien de
l’opinion
Clément V et Philippe le Bel face aux Templiers7
publique, le roi de France calme également les scrupules du pape Clément V, qui prononce l’abolition de l’Ordre lors du concile de Vienne, en 1312.
Lorsque Jacques de Molay nie publiquement ses prétendus aveux le 18 mars 1314, il est jeté au bûcher, sur lequel il aurait, selon la légende, maudit le pape, ainsi que les rois de France « jusqu’à la treizième génération »6.
Pour davantage de compréhensions sur le destin qui unissait ces deux hommes, voici un lien vers un texte clair et objectif : Jacques de Molay, grand maître des Templiers mort sur le bûcher, à l’origine de la légende des Rois maudits8.
Jacques de Molay sur le bûcher9
Un “passé” karmique non résolu semblait bien vibrer à travers toutes nos cellules et influer sur notre vie présente. Serait-il possible que Dolph, cet hébergeur d’hérétiques, soit actuellement encore terrorisé par un Philippe lui accordant un “droit à la vie” en échange de sa servitude ? Et tout comme le Seigneur d’Albedun à l’époque, renierait-il encore sa vérité profonde pour garder quelques privilèges ?
Bien que ce ne soit que par l’expérience que je puisse réellement répondre à ces questions, des cailloux blancs continuaient d’apparaître afin que je me souvienne qui était cet homme auprès duquel Emma et moi vivions.
Le Bézu et ses sorcières
Dolph, clairement initié à la spiritualité et aux arts musicaux celtiques, habitait une maison dans la forêt, toute faite de bois et décorée selon des goûts druidiques. Sur plusieurs de ses tableaux apparaissaient le fameux Merlin l’Enchanteur.
Merlin, l’Assemblée des démons11
Je reconnaissais d’ailleurs chez Dolph le Merlin d’autrefois initié aux mystères de la vie. Mais au fur et à mesure de nos interactions, sa part prédatrice se nourrissant d’une sexualité déviante et spiritualisée se dévoilait. Je découvris par ailleurs que les auteurs de la légende du roi Arthur mentionnent justement que Merlin aurait été conçu par un incube défini comme “un démon mâle qui prend corps pour abuser sexuellement d’une femme endormie10”.
Pour la suite de l’enquête, il est à présent nécessaire que j’aborde son attitude envers les femmes. Se nommant “Gongmaster Dolph” et faisant des tournées avec ses instruments de musique jusque dans les contrées celtes (l’Écosse et l’Irlande), il proposait des séances de guérison. Et les personnes profondément touchées par les vibrations sonores étaient bien souvent des femmes, qui évidemment étaient les bienvenues pour “approfondir” les soins lors d’un stage gratuit à son domicile… Plusieurs ont effectivement pris part à ce stage individuel, mais lorsque la guérison arrivait au chakra sexuel, toutes n’étaient pas d’accord pour poursuivre l’initiation dans son lit ! Dolph n’avait pas non plus manqué de me proposer de le rejoindre dans sa grande baignoire qui trônait au centre de sa maison. D’ailleurs, des mycoses vaginales se déclenchaient souvent après l’avoir simplement côtoyé ; j’ouvrais enfin les yeux sur cette grossière manipulation. De son côté, Emma aussi vivait certaines expériences qui la mirent en garde, notamment lorsqu’une nuit dans son lit (c’est-à-dire dans le camping-car de Dolph), une remontée de mémoires de viol fut si violente qu’elle crut en mourir de douleur.
Grâce à lui, nous comprîmes également qu’une rencontre karmique entre le bourreau et sa victime pouvait même prendre la tournure d’un miracle ! Un jour nous vîmes arriver Ingrid, une de ses conquêtes. Dolph nous expliqua qu’un lien particulier les unissait, car une expérience exceptionnelle leur était arrivée : lors de leur rencontre en Irlande, elle était dans un fauteuil roulant, paralysée depuis plusieurs années. Alors qu’elle assistait à sa première séance de gong, elle retrouva miraculeusement l’usage de ses jambes. Ils étaient “tombés amoureux” l’un de l’autre et sa venue au Bézu était un grand virage pour Dolph, car elle semblait décidée à rester ici quelque temps.
Plusieurs éléments nous mirent la puce à l’oreille quant à la nature karmique de leur lien : elle avait l’âge de sa fille, environ 20 ans et lui la soixantaine (à l’image du vieux Merlin et de la jeune Viviane sur un des grands tableaux dans le chalet). Était-elle son amante, sa disciple ou encore sa fille sur d’autres lignes temporelles ? Peut-être, mais la plus importante des mémoires se révéla grâce à d’autres indices.
Ingrid arriva au Bézu le crâne rasé. Elle affirmait que c’était au nom de toute la souffrance féminine ! Et comme par hasard, plusieurs femmes que nous côtoyions à ce moment-là remontaient elles aussi des mémoires d’inquisition et, sans faire le lien, avaient le désir de se raser le crâne, ou n’avaient carrément pas de cheveux… En m’informant sur ce que les sorcières subissaient à l’époque, je lus ceci :
Après l’arrestation des sorcières ou des sorciers, il s’agit de trouver des preuves formelles pour démontrer la sorcellerie. L’accusé est déshabillé, rasé sur tout le corps pour mieux détecter les marques du diable, telles que les taches de la peau, les grains de beauté, les verrues ou encore quelques autres signes suspects12. (C’est l’auteure qui souligne.)
En considérant la guérison subite d’Ingrid, j’ai pu m’apercevoir que les mémoires karmiques nous jouent parfois de drôles de tours… Quelle ironie que de “tomber amoureuse” de celui qui fut autrefois son bourreau ! Ce phénomène que je nommerais plutôt “le sentiment d’attraction karmique” – aussi appelé “love bite” par certains enquêteurs avertis – a effectivement une raison cachée. Ce sentiment semble faire office d’aimant entre deux âmes, sans quoi celles-ci ne pourraient jamais se retrouver pour se libérer du cycle infernal de leurs mémoires. Ce fut d’ailleurs le cas pour David et moi.
Ingrid, sans doute autrefois torturée jusqu’à en perdre l’usage de ses jambes, avait elle aussi succombé au “sentiment d’attraction karmique” et comme par enchantement sortit de son immobilité lorsqu’elle reprit contact avec son bourreau d’antan. Cet évènement qui se déroulait sous mes yeux me permit de prendre de la distance par rapport à ma vision dramatique, donc égotique des mémoires de bourreau/victime. J’étais ébahie devant la grande Intelligence œuvrant en faveur de l’évolution des âmes, ainsi que de son humour !
Mais “ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants” était réservé aux contes de fées ! Quand la situation avec Dolph commença à déranger et intriguer Ingrid, elle osa quelques visites à Sand et Jenaël. Grâce à ses nombreux questionnements, elle commença à percevoir l’envers du décor, mais malgré son intelligence et son fort tempérament, la peur l’empêcha de se libérer du courroux des mémoires karmiques. Elle devint en effet extrêmement méfiante autant vis-à-vis de Dolph que de Sand et Jenaël.
Tous les habitants du Bézu étaient secoués par l’histoire. Alors qu’Ingrid était sur le point de partir et qu’elle redoutait par-dessus tout la violence contenue de Dolph, nous lui proposions tout de même un partage qu’elle accepta courageusement. Peut-être cet échange donna-t-il lieu à un éclaircissement pour elle ? En tout cas elle quitta au plus vite cette communauté de fous !
Puis Dolph traversa une longue période de détresse. Il sollicita souvent notre aide ; nous communiquions alors sincèrement. L’ébranlement de ses croyances participait à ouvrir une brèche dans sa carapace qui lui permit d’entrevoir son comportement de prédateur envers les femmes – d’autant plus que nous en parlions de plus en plus objectivement. Mais lorsque nous abordions le sujet délicat de sa soumission envers Philippe (puisqu’il touchait à son revenu, son logement, sa survie et des mémoires bien ancrées), ses résistances refaisaient automatiquement surface. Il ne pouvait concevoir de remettre en cause cette autorité envers laquelle, par peur, il se disait loyal. Loyal envers son roi !
Des liens à dénouer avec Dolph ?
Une fois de plus (une vie de plus…), Dolph renonça à sa liberté par crainte de l’autorité. À peine quelques jours plus tard, il se soumit à nouveau au jeu de pouvoir de Philippe et participa à appliquer l’ordre d’expulsion des quatre détracteurs que nous étions ! À ce moment-là furieux contre Sand et Jenaël qu’il tenait pour responsables du départ d’Ingrid, muni d’une tronçonneuse, il prit la direction de leur maison pour les obliger eux aussi à quitter les lieux ! Heureusement, ce jour-là, ils étaient de sortie ! Dolph, Philippe et Ghislaine ne supportaient plus le miroir que nous leur présentions. Alors, allions-nous également courber l’échine, partir à nouveau en courant et perpétuer ce programme d’inquisition du passé qui allait prendre possession de notre futur ? Non !
Malgré les peurs et le sentiment de transgresser un certain code moral, nous refusions d’obtempérer. Car même si nos “bienfaiteurs” n’avaient pas conscience des enjeux multidimensionnels et nous considéraient maintenant comme de vulgaires squatteurs paumés dans une branche spirituelle bien étrange, nous ressentions le caractère fortement initiatique de ces évènements.
Ce climat de guerre nous poussait (Emma, Sand, Jenaël et moi) à partager régulièrement nos ressentis et compréhensions. Cette situation très particulière, qui finalement ne me laissait d’autre choix que celui d’entrer réellement en contact avec ma force intérieure (mon “En-je”), me ramenait avec insistance au livre que j’étais en train de lire, Dialogues avec l’ange, qui justement relatait les aventures et le processus de quatre amis en danger pendant la Seconde Guerre mondiale. Me reconnaissant dans ce qu’ils avaient traversé, je devais aussi fournir un effort constant pour m’aligner sur mon choix profond : celui de me délivrer de cette puissante programmation de victime en refusant d’agir selon mon ego peureux.
L’aube célèbre la mort des ténèbres.
N’ayez pas de pitié ! Surtout pas pour vous-même !
Qu’il n’y ait plus de mares tièdes !
Si vous sentez la moindre chose fausse en vous,
détruisez-la13 !
S’aligner et s’aligner encore vis-à-vis de mes propres failles était bien loin de mes espérances “amour et lumièreˮ qui m’avaient portée jusqu’ici ! Alors que toutes mes mémoires de femme violée, torturée et brûlée sur le bûcher me hurlaient de déguerpir au plus vite, oser me tenir droite face à l’énergie prédatrice, était quelque chose qui m’effrayait au plus haut point. Mais je sentais arriver le virage décisif où s’en était fini de perpétuer ces cycles de souffrance par soumission au “fouet” ou au “salaire”.
Il n’y a plus ni fouet, ni salaire.
La brèche, malédiction est comblée.
Pour vous, il n’y a plus de servitude14.
Toute cette mise en scène était une chance à saisir pour m’affranchir de cette servitude à laquelle j’avais consenti durant de nombreuses vies. Vue de l’extérieur, la situation paraissait complètement absurde : rester dans une habitation précaire et insalubre avec un entourage se montrant de plus en plus hostile à notre égard ne semblait pas logique du tout ! Cela faisait effectivement quelque temps que Dolph s’entraînait à être menaçant avec Emma et moi. À chaque fois qu’il nous croisait, il nous rappelait que la date de notre départ approchait, puisque des amis devaient venir à leur tour habiter le camping-car et la caravane.
Je m’aperçus alors que ma culpabilité vis-à-vis de Dolph était très forte. Elle était renforcée par le lien karmique père/filles qu’Emma et moi avions avec lui. Effectivement, avant que les tensions n’émergent, son hospitalité représentait une forme de sécurité pour nous deux. Lors de nos dernières interactions houleuses, pour nous apaiser, Emma et moi nous rendions dans un lieu où il y avait une dizaine d’énormes hêtres majestueux. Un après-midi, après y avoir bien pleuré, j’eus un flash qui me fit froid dans le dos. Je vis un homme qui venait de se suicider, il était pendu à un de ces hêtres et je savais que c’était Dolph, mon père de l’époque.
Le père, le Celte, le druide… je connaissais Dolph depuis cet univers d’initiés. Et je sus que ce n’était pas la première fois que, par attachement, je tentais de lui éviter une fin tragique. Cet attachement était d’autant plus fort que sur plusieurs lignes temporelles, dans un moment de détresse, j’avais été à ses côtés pour le soutenir. Mais maintenant je pouvais enfin voir que ses expériences sur ces lignes temporelles SDS n’étaient effectivement pas finies. Je n’avais donc plus à intervenir avec une quelconque énergie de sauveuse, faute de quoi j’entravais son expérimentation et allais par là même bloquer mon processus. C’était donc deux liens aux antipodes que ma relation avec Dolph mettait en évidence et dont je devais me détacher : un lien d’attraction (envers un père à sauver) et un lien de répulsion (envers un bourreau pervers).
Deux sorcières séquestrées et soumises à “la question”
Le jour J – jour où d’après nos hôtes nous devions partir – j’allai retrouver Emma dans le camping-car. Malgré nos peurs qui nous occasionnaient des sueurs froides, nous savions que nous ne bougerions pas. Nous étions assises sur la banquette l’une face à l’autre et ne faisions rien d’autre qu’accueillir ce qui nous traversait. C’est alors que Dolph entra et nous ordonna de sortir. Voyant notre détermination à ne pas obtempérer, il nous dit : “Très bien, alors moi aussi je vais rester là !”.
Deux femmes enfermées avec un homme qui ne vibrait pas la sérénité… l’épreuve se renforçait ! Un silence de plomb régnait depuis un moment, quand il perdit patience et lança : “Ok ! Vous voulez jouer à ce jeu, alors c’est moi qui vais vous faire bouger d’ici !”. Sur ce, il sortit et bricola nerveusement autour du véhicule pendant plus d’un quart d’heure. Il était en train de lever les amarres du vieux camion qui n’avait pas bougé depuis fort longtemps. Dolph s’assit à la place du conducteur et essaya de le démarrer de nombreuses fois, mais en vain ; il était de plus en plus sur les nerfs. Puis miraculeusement le camping-car démarra !
Celui-ci était garé dans un champ d’où une piste en terre très raide et boueuse montait vers un hangar. Dolph entreprit de sortir le camion de son emplacement et entama la côte. Il ne cessait de caler et de redémarrer brutalement. Ce fut un vrai chemin de croix, nous étions secouées violemment et de nombreux objets tombaient des placards. Au vu de la violence de Dolph et de la mauvaise tenue du véhicule sur cette pente raide et glissante, nous n’avions aucune idée de la tournure que pourraient prendre les évènements… Une poêle en fonte tomba à quelques centimètres de nos têtes ! Le camping-car cala plus d’une dizaine de fois ! Par je ne sais quel miracle, Dolph finit par arriver sur le plat en haut de la côte. Il s’était donné tellement de mal, que je partageais presque sa joie d’avoir réussi une telle prouesse. Il gara le camion dans le hangar et partit. Bien secouées dans tous les sens du terme, nous restions immobiles et silencieuses pour respirer et laisser circuler le trop plein d’adrénaline.
Notre “cherˮ Dolph revint passer la nuit avec nous. Et ce n’était pas anodin de dormir dans son camping-car, en sa présence, sous sa surveillance… Au réveil, le regard dans le vague, face à la paroi du hangar en planches ajourée, je fermai les yeux et vis l’image en négatif. Les raies de lumière formaient maintenant les barreaux noirs de la prison ! Quand Dolph repartit vaquer à ses occupations, Emma commença à me lire le passage d’un livre (dont je ne me souviens plus du titre) : l’écrivain, Paulo Coelho, relatait sa rencontre avec une de ses lectrices, qui le confrontait à la résurgence d’une vie antérieure, comme par hasard au temps de l’Inquisition !
En ce temps-là, il était prêtre et venait d’être réquisitionné contre son gré par les inquisiteurs pour inspecter le corps des femmes, afin de constater si elles avaient un signe qui trahirait leur lien à un quelconque culte de sorcellerie. Par peur de subir le même sort, il obtempéra, donc vendit son âme au diable… Un jour, il dut examiner une jeune femme qu’il connaissait intimement de part la complicité qu’ils avaient eue, notamment en partageant des connaissances occultes concernant une certaine “Tradition de la Lune”. Il éclaira à la bougie chaque recoin de son corps sous le regard des inquisiteurs, pour finalement découvrir une petite lune tatouée près du pubis – signe incontestable de son appartenance à ce groupe d’initiées qualifiées de sorcières… Elle fut donc soumise à “la question” et brûlée vive. Paulo Coelho avait conscience que sa rencontre avec cette lectrice – qui fut autrefois la fameuse sorcière dont il était proche – lui offrait la possibilité d’une rédemption.
Qu’est-ce que “la question” exactement ?
Le Pape Innocent IV, par la bulle “Ad extirpenda”, décide de légitimer la torture dans le cadre de l’Inquisition. La torture est désignée sous le nom de “quaestio” (question). Les supposés hérétiques y sont soumis pour qu’ils avouent leurs pratiques et dénoncent les autres hérétiques15.
Sur le coup, j’étais en colère contre Emma d’avoir eu la “merveilleuse” idée de me lire ce passage qui ne fit que provoquer une nouvelle vague émotionnelle très intense. Je voulais que cette “torture” intérieure cesse au plus vite ! L’émotionnel finit par se décanter et je compris alors que cette histoire très à propos me révélait des clés. La synchronicité et le contenu de cette lecture me confirmait effectivement que nous n’étions pas en plein délire et que les lignes temporelles de l’Inquisition pouvaient resurgir de manière extrêmement tangible dans cette vie-ci. Le choc vibratoire dû à l’interpénétration de ces espaces-temps passés et présents était très déstabilisant pour nos ego. Mais le fait d’en discuter avec Emma me permit de voir la scène que nous jouions selon un angle plus objectif et donc d’en assumer les faits :
OUI, nous étions bien en train de rejouer un scénario que nous avions vécu sur d’autres lignes temporelles, et nos âmes se retrouvaient ici et maintenant pour nous offrir la possibilité, ainsi qu’à ceux qui étaient prêts, d’aller au-delà d’un traumatisme cyclique.
OUI, Dolph avait bien revêtu la peau du chercheur de vérité qui avait vendu son âme en perpétuant les ordres de la hiérarchie SDS. Étant alors possédé par des entités prédatrices, il vibrait la perversion sexuelle.
OUI, Emma et moi étions bien dans la peau de femmes initiées à une connaissance qui dérangeait et revivions leur déportation dans un chariot tiré par des bœufs, violemment ballottées sur les chemins (le camping-car), lynchées par les villageois (objets qui nous tombaient dessus), puis mises en prison en attendant d’être soumises à “la question”…
Tous ces signes, aussi désagréables fussent-ils, me permettaient de conscientiser la RÉALITÉ de la manifestation des mémoires karmiques. Et plus le temps passait, plus je ressentais que ce n’était pas uniquement mes mémoires personnelles qui étaient en jeu, mais bien celles d’une multitude de femmes victimes de l’Inquisition. J’étais connectée au champ morphogénétique de toutes ces sorcières, Cathares et autres initiées. D’ailleurs, ce que nous vivions là était en résonance avec ce que d’autres, comme Ingrid, avaient vécu en ce lieu.
Cela faisait trois nuits et trois jours que nous étions dans le hangar et chaque nuit Dolph nous imposait sa présence. Le troisième jour, alors qu’il se trouvait dans le hangar et bricolait un tracteur, une impulsion qui dépassait la raison me fit sortir du camping-car. J’étais consciente seulement d’une chose : ce n’était pas pour changer Dolph, mais j’agissais pour moi-même. Je m’approchai et lui dis : “Si nous restons ici, c’est parce que toutes les femmes que tu as violées et tuées sur une autre ligne temporelle ont besoin d’être entendues !”. Sans m’accorder la moindre attention, il me répondit “merci pour l’information”, puis il me tourna franchement le dos et continua à réparer son tracteur. La sensation qui m’envahit alors était celle d’une colère viscérale impossible à contenir face à cette froideur et indifférence totale. Une vague monta soudainement depuis mes pieds à travers tout mon corps, pour sortir sous forme d’un hurlement, dont jusque-là je ne me savais pas capable ! Il y eut en fait plusieurs vagues et plusieurs hurlements jusqu’à ce que je finisse à terre, secouée par des spasmes. C’était “ma réponse” à “la question” !
Par cet élan non prémédité, ma Conscience supérieure m’avait poussée à faire face à mon tortionnaire. Ce cri, ce véritable “laser sonore”, venait de créer un court-circuit dans mes mémoires cellulaires, donc dans mon cycle karmique de femme persécutée ! C’en était fini de mes programmes de victime ! Après ce voyage vers la mort (en camping-car !), la prison, les trois nuits avec Dolph et ce face-à-face avec lui, j’avais revécu les peurs de la victime face à l’Inquisition pour aller bien au-delà.
Avec Emma, nous nous accordâmes enfin une pause vitale, une marche de quelques kilomètres pour faire un plongeon dans la rivière. À notre retour, toutes nos affaires étaient dans une remorque à côté du camping-car fermé à double tour. Après avoir dépassé la sensation très désagréable d’être expulsées, ce fut un réel soulagement, suite à ces temps d’insécurité émotionnelle et physique, de recevoir enfin l’information concrète que nous étions doublement libérées : libérées de la précarité de la caravane, du camping-car et des tensions quotidiennes avec les propriétaires, et libérées des mémoires de sorcières et de Parfaites persécutées.
Comment Viviane emprisonna Merlin
Ce qui est à la fois étonnant et intéressant, c’est qu’en me remémorant le déroulement de ces scènes karmiques, je me suis rendu compte que celle que je croyais dans un premier temps “du même bord” que moi – Ghislaine qui était sans aucun doute une initiée de très haut rang – était aussi celle qui était, sans que je m’en aperçoive, la force motrice qui poussait Philippe à assumer jusqu’au bout son rôle de “propriétaire responsable”, autrement dit son rôle d’inquisiteur ! Je compris que cette forte crainte que je ressentais vis-à-vis d’elle était d’origine multidimensionnelle, car Ghislaine connaissait le même monde que moi : celui des sorcières, mais au-delà encore (en 4e densité), celui des mères reptiliennes : les Amasutum. Elle dégageait en effet la fréquence vibratoire d’une puissante Amasutum qui avait fait le choix de se mettre au service du règne patriarcal.
La peur particulière que j’avais pu ressentir en sa présence était bien issue de la mémoire d’un grand danger : celui d’être trahie par un membre de ma famille. Je gardais d’ailleurs des cicatrices de situations conflictuelles avec des femmes dans cette vie-ci. Je m’étais aperçu qu’en reprenant le flambeau tyrannique du fonctionnement patriarcal, elles mettaient encore plus de cœur à l’ouvrage que leurs confrères !
C’est dans ce contexte que Merlin apparut encore une fois. Bien qu’il soit l’illustration parfaite d’un magicien que nul ne peut défier, une femme est pourtant parvenue, par la manipulation sentimentale, à accéder à ses secrets dont elle usa pour le maintenir prisonnier à jamais. Voici un extrait de la légende des chevaliers de la table ronde (durant une année ils cherchèrent Merlin) :
Mais de Merlin, point ne se présentait. Personne ne l’avait vu ni ne le connaissait. Et vous devinez aisément l’angoisse de messire Gauvain qui continuait à parcourir des lieues.
Un jour, il entra dans la forêt de Brocéliande, et c’est là qu’il découvrit un étrange phénomène : une sorte de vapeur… Il ne pouvait croire que son cheval ne franchirait pas un obstacle transparent et aérien. Mais non. Obstinément, le cheval refusa d’avancer… Et, soudain, il s’entendit appeler par son nom, et reconnut la voix de Merlin.
– Où êtes-vous ? demanda Gauvain. Je vous supplie de m’apparaître…
– Non, répondit Merlin, vous ne me verrez plus jamais, et après vous je n’adresserai la parole qu’à ma mie, Viviane. Le monde n’a pas de tour si forte que la prison d’air où elle m’a enserré. Et il raconta comment, alors qu’il dormait, Viviane avait fait un cercle de son voile, autour du buisson ; et comment, quand il s’éveilla, il comprit qu’il ne pourrait plus sortir de ce cercle enchanté où Viviane le retenait prisonnier16.
Viviane venait donc de prendre Merlin en otage grâce aux connaissances occultes qu’il lui avait transmises ! Ghislaine, travaillant aux côtés de Philippe et Dolph, avait insidieusement pris le pouvoir et usait maintenant de son influence sur eux. Et ce fut donc face à elle que je dus aussi affirmer ma position.
Petit flash-back : lorsqu’après avoir poussé mon “hurlement karmique” face à Dolph, nous partions pour la rivière, sur le chemin nous nous retrouvâmes face à Philippe et Ghislaine. Je dus à nouveau m’aligner pour ne pas céder à mes peurs de “l’autorité suprême” ! Ghislaine pris la parole et me dit : “Maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire : tu prends tes chevaux et tes affaires, et tu pars d’ici !”. Puis sur un ton plus maternant : “Tu sais Hélène, tu es la seule de vous quatre qui ait encore la tête sur les épaules, mais tu es sur le fil du rasoir. En partant sur-le-champ, tu peux encore éviter de basculer et préserver ton intégrité !”. Ce à quoi, tout en puisant la force qu’il me restait encore, et la regardant dans les yeux, je répondis “NON !”. Ce qui signifiait “je ne partirai pas sous la pression de la peur !”.
Sand et Jenaël vivaient les mêmes scènes, mais adaptées à leur scénario : Philippe et Ghislaine exigeaient qu’ils partent, mais comme ils leur louaient une petite maison, ils ne pouvaient légalement les expulser du jour au lendemain. Ils leur coupèrent tout de même la ligne Internet puis l’électricité. Sand et Jenaël furent finalement mis à la porte de la même manière que nous : lors de leur absence, toute la famille de Philippe mit la main à la pâte pour déménager la totalité de leurs affaires qui finirent aussi dans une benne de tracteur dans le hangar ! Et par la même occasion, ils changèrent les serrures. Sand et Jenaël venaient eux aussi d’être délivrés de cet emprisonnement karmique !
C’est ainsi que grâce à ce “chaleureux” accueil dans cet “îlot de lumière” face à la montagne mythique du Bugarach, je vécus l’hiver 2012 comme il fut prophétisé : une fin du monde ! Bien que ma vie tout entière soit une initiation, cette nuit noire de l’âme au Bézu me fit plonger au plus profond de mon être face aux mensonges – ceux de ma programmation “amour et lumièreˮ – qui jusque-là m’empêchaient d’ouvrir les yeux sur la réalité prédatrice pour reconnaître la réalité de la “face obscure de la Force” qui m’enseigne !
1. Blog de Belcaire, article “ALBEDUN la forteresse du BÉZU dans le comté du Razès près de Quillan”, 17/03/2014. http://belcaire.over-blog.com/article-albedun-la-forteresse-du-bezu-dans-le-comte-du-razes-pres-de-quillan-122284908.html
2. Article “Philippe IV le Bel” de Wikimédia en français. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Philippe_IV_le_Bel.jpg
3. Djinnzz, #ETC, article “Quel est le Roi le plus méchant de l’Histoire de France ?”, 27/07/2012. http://www.etaletaculture.fr/histoire/quel-est-le-roi-le-plus-mechant-de-l-histoire-de-france
4. Victoria Masson et Service Infographie, lefigaro.fr, article “Quels sont les départements les plus pauvres de France ?”, 03/03/2015. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/03/03/20002-20150303ARTFIG00182-quels-sont-les-departements-les-plus-pauvres-de-france.php
5. Sand & Jenaël, “Jacques et ses mollets”, Les Nouveaux Dialogues avec l’Ange – Tome 1, Albiréo Éditions, 2024, pp. 63 à 65 ou sur https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/notre-histoire/2-jenaël
6. France-pittoresque.com, article “Molay (Jacques de) : grand maître des Templiers mort sur le bûcher, à l’origine de la légende des Rois maudits”, 20/09/2021. https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article944
7. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ma%C3%AEtre_de_Boucicaut_Cl%C3%A9ment_V_et_Philippe_le_Bel.jpg#/media/File:Ma%C3%AEtre_de_Boucicaut_Cl%C3%A9ment_V_et_Philippe_le_Bel.jpg
8. France-pittoresque.com, article “Molay (Jacques de) : grand maître des Templiers mort sur le bûcher, à l’origine de la légende des Rois maudits”, 20/09/2021. https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article944
10. Article “Incube” de Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Incube (Contenu soumis à la licence CC BY-SA 4.0)
11. Article “Merlin - L'assemblée des démons” de Wikipédia. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Merlin_-_L%27assembl%C3%A9e_des_d%C3%A9mons.jpg (Contenu soumis à la licence CC BY-SA 4.0)
12. Sciencehumaine.info, article “La chasse aux sorcières”. https://web.archive.org/web/20160826041744/http://www.sciencehumaine.info/esoterisme/phenomenes-paranormaux/313-la-chasse-au-sorcieres
13. Gitta Mallasz, Dialogues avec l’ange, Éditions Aubier, 1990, p. 328.
14. Gitta Mallasz, Dialogues avec l’ange, op. cit., p. 337.
15. Axelle Choffat, linternaute.fr, article “Inquisition : causes et définition d'un tribunal spécial contre l'hérésie”, 20/05/2019. https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/1790912-inquisition
16. Letarot.com, article “La légende de Merlin l’enchanteur”, 12/09/2007.
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