Des Cagots aux Jacques
Sur le retour du voyage au Pays basque, David et moi continuions de suivre les traces laissées par les Cagots le long des Pyrénées. Dans ce grand Jeu de l’Oie, nous sautions de case en case : Jacques, pèlerins, constructeurs, sources… et découvrions comment chaque indice venait former un tout. Dans ce contexte énigmatique, très attirés par les montagnes au-dessus de Lourdes, nous roulions jusqu’au village de Saint-Savin où à nouveau nous nous retrouvions sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle…
Jacqueline, une grand-mère pleine d’énergie qui tenait une petite librairie locale, ne tarda pas à nous parler de sa lignée familiale et à nous dévoiler ses origines cagotes ! Elle nous confia aussi le souvenir de mémoires d’une autre vie où elle était la “dame cathare” du château de Blanchefort, qui se trouvait à l’entrée de la vallée de la Salz juste à côté de chez nous. Tiens, encore une personne reliée à la fois aux mémoires des Cagots et des Cathares1 !
Comme par hasard, le jour même, un nouveau livre traitant du sujet des Cagots et écrit par Jacques de Boissezon, Petite histoire de Toulouse et du Languedoc, venait enrichir le présentoir de Jacqueline. C’est alors qu’une autre Jacqueline entra dans le magasin et participa au débat sur les Cagots. Elle nous lut une partie d’un roman qu’elle avait écrit sur l’Aude, puis nous invita à nous rendre à Lourdes dans un office d’accueil pour pèlerins, car elle connaissait un spécialiste des Cagots qui y travaillait.
Une fois sur place, nous entrâmes dans un lieu destiné aux pèlerins : “La halte Jacquaire”. Nous rencontrâmes deux personnes qui, en prenant connaissance de nos recherches, éclatèrent de rire. Nous n’étions ni à l’endroit indiqué par Jacqueline ni en présence de l’homme que nous cherchions… Mais il se trouvait que l’un de nos interlocuteur, un Jacky, était passionné d’histoires médiévales et spécifiquement de celles des Cagots ! Son ami, quant à lui, nous conta son parcours initiatique et professionnel en tant que Compagnon du Devoir (donc fils du Maître Jacques), et comment il s’était passionné pour les chemins de Saint-Jacques qu’il avait parcourus huit fois !
D’ailleurs Jenaël, avec qui nous avions entamé ce voyage, a pour nom civil Jean-Jacques. “Jacques” est ici accompagné de “Jean” qui est le nom que portaient de nombreux Cathares, en référence à saint Jean et son inspiration gnostique2.
Les Jacques sont perspicaces et savent se faire entendre ! Je continuais donc à enquêter sur le lien qui réunissait Cagots, Cathares, pèlerins et constructeurs. D’énigme en énigme, je progressais sur le Jeu de l’Oie, vers mes propres origines.
Mes découvertes à propos des “Jacques”
De retour à Saint-Just-et-le-Bézu, dans notre petit deux pièces faisant office de laboratoire, je me plongeais dans divers documents. Des informations essentielles éclaircirent alors mes découvertes sur le terrain !
Les traducteurs de la bible donnent généralement comme signification à Jakin [ou Jacques] : “il affermira”, mais en langue basque ce mot signifie : savant ou le savant3. [C’est l’auteure qui souligne.]
Jacques signifierait donc “savant”. Et il se trouve que c’est à Saint-Savin que nous avons eu de nombreuses synchronicités concernant les Jacques et c’est aussi dans ce village et ceux des alentours que nous avons découvert d’impressionnants édifices réalisés par les Cagots, qui ne sont autres que des Jacques, des constructeurs initiés…
L’église de Saint-Savin
L’Église de Saint-Girons de Monein et son impressionnante charpente
Jacques est le nom générique de ce peuple de constructeurs et de paysans, ce peuple de la pierre et de la terre, pré celte, et qui circulait partout dans le monde occidental et méditerranéen. On leur doit les menhirs et dolmens, de très nombreux temples sur le pourtour méditerranéen, le “gallo-romain”, et les innombrables bâtiments sacrés de l’époque chrétienne.
Leur Université, c’est le “Chemin des étoiles”. La langue qu’ils pratiquaient était l’argot, la langue des oisons, que le français du XIXème dénaturera en langue des oiseaux, et art goth4.[C’est l’auteure qui souligne.]
“L’art des Goths” ou la langue des oisons ! Ce langage codé ainsi que leurs constructions particulières, n’étaient-ils pas le support idéal pour que leur connaissance puisse se frayer un passage au sein des religions officielles, voire même au sein de certaines sociétés secrètes comme celle des Francs-maçons ou des Compagnons du Devoir ?
Les Cagots5 furent néanmoins obligés de porter sur leurs habits une patte d’oie rouge comme signe de distinction. De leur côté, certains Compagnons du Devoir tels les fils du Maître Jacques sont également porteurs du symbole de la patte d’oie : Les Compagnons de Maître Jacques sont aussi appelés les « Compagnons de la Patte d’Oie » ou « Pédauques ».
La relation entre les Compagnons du Tour de France et le pèlerinage de Compostelle, bien qu’évidente, est pourtant très peu traitée dans la littérature. Voici quelques informations que j’ai pu trouver à ce sujet :
L’auteur [Louis Charpentier, ayant écrit Les Jacques et le mystère de Compostelle] établit un lien catégorique entre les bâtisseurs de cathédrales, les Compagnons du rite de Maître Jacques et le voyage à Compostelle [et son terme, Saint-Jacques en Galice]. Selon lui, pas de doute : “Le chemin Saint-Jacques, en Espagne, est un chemin initiatique qui date, à tout le moins, du néolithique et dont le parcours semble bien n’avoir jamais été interrompu. Son nom lui vient du fait qu’il est un chemin d’initiés, c’est-à-dire de savants6.” [C’est l’auteure qui souligne.]
Donc rien n’empêche de penser que ces deux Jacques – le Maître Jacques des Compagnons et le saint Jacques des pèlerins – ne soient finalement qu’un seul et même personnage. Je m’aperçus même qu’il n’était autre que la réunion de nombreux individus ayant marqué l’Histoire, comme celle des Templiers : “Il [le Maître Jacques] s’agirait de Jacques de Molay, grand Maître des Templiers, les chevaliers du Temple, qui étaient de grands constructeurs7.” Ainsi, il serait plus juste de parler d’un puissant archétype que vient renforcer chaque individu portant cette même essence.
D’ailleurs les symboles laissés par ces initiés parlent d’eux-mêmes et la patte d’oie est le fil conducteur de ce grand Jeu. Dans le domaine de la charpenterie, “[…] trois traits qui se réunissent à un seul point, [est la] façon dont les charpentiers marquent certaines pièces de bois8.”
Et enfin et toujours, cette patte d’oie, faite de trois traits disposés comme les trois doigts de l’oie, que l’on retrouvait brodé sur les capuches des Pédauques et qui, à l’origine, désignait les lointains pèlerins de Compostelle. Par déformation successive, elle est devenue la Coquille Saint-Jacques. Ou encore la fleur de lys, interprétation évidente de l’empreinte de la patte d’oie Gamache, oiseau sacré du royaume de Thulé9.
Similarité entre les emblèmes présents dans différents milieux traditionnels initiatiques : signature d’un tailleur de pierre, symbole du chemin de Saint-Jacques, blason d’une patte d’oie et la fleur de lys
Une coquille ?
Au travers de tous ces indices se glissait un message qui me semblait de plus en plus évident, mais celui-ci dérangeait les dogmes religieux dominants, qui ne pouvaient le considérer autrement que comme une erreur… une coquille !
Et quel meilleur exemple que le tableau de Botticelli La naissance de Vénus pour décrypter ce message ! À cette époque, en Italie, au vu de la nudité féminine exposée (et bien sûr à cause du message véhiculé par le peintre), ce tableau évita de justesse le “bûcher des vanités” de la nuit du Mardi gras 1497 à Florence. Le coquillage représentant ici la sexualité, la fécondité et la naissance, symbolise entre autres le creuset dans lequel se déroule un processus de transformation pour que le nouvel humain puisse naître.
Le souffle de l’Esprit (Esprit ici figuré par deux êtres enlacés et complémentaires) pousse vers la berge un être totalement dénudé dans une coquille Saint-Jacques – coquille pouvant aussi représenter un vaisseau prêt à arriver dans un nouveau monde –, où une mère protectrice et bienveillante attend le nouveau venu afin de le revêtir d’une nouvelle peau.
Et comme nous l’avons déjà vu, que ce soient les Templiers, les Cathares, les Cagots, ou autres gnostiques, tous avaient une même ligne directrice dans leur quête : la complémentarité entre les principes masculin et féminin, et la protection d’une mère créatrice divine (et non d’un père créateur). La connaissance de ce “vaisseau/coquille”, celle qui permettrait à l’individu qui la “con-prend” d’atteindre une nouvelle berge, devait circuler très discrètement dans la matrice patriarcale.
Et avant que la connaissance des bâtisseurs ne soit détournée par des sociétés secrètes avides de pouvoir, les enfants de Maître Jacques s’orientaient vers cette quête. Nous en trouvons les signes à travers certaines légendes. L’histoire nous dit par exemple que Maître Jacques fut assassiné près de la grotte de la Sainte-Baume par une fraternité compagnonnique contestataire (celle des enfants du Père Soubise). La même grotte abriterait également le tombeau de Marie-Madeleine qui, selon les légendes, y vécut en ermite trente-trois années de sa vie. Pour ces compagnons bâtisseurs, le pèlerinage de la Sainte-Baume était donc une façon de rendre hommage à leur saint patron Maître Jacques et leur sainte patronne Marie-Madeleine, donc à la part masculine œuvrant avec la part féminine.
La reine Pédauque
Même chez les Cagots, la Mère jouait un rôle primordial, mais cette mère ne semblait par tout à fait humaine ! À l’époque, les Cagots étaient repoussés entre autres à cause de leurs pieds qui, disait-on, n’étaient pas normaux parce qu’ils étaient palmés ; d’où le nom “Pédauque” qui leur fut attribué, et qui signifiait “pieds d’oie”.
Avant que la croisade contre les Cathares (qui devinrent fort probablement les Cagots lors de leur exode le long des Pyrénées) ne commence, le pays toulousain était vaste. Il s’étendait jusqu’en Italie. On y parlait l’occitan (ou la langue d’Oc) du sud de la France au nord-ouest de l’Italie. “Oca” veut d'ailleurs dire “oie” en italien. C’est donc au “pays de la langue d’Oc” que l’on parlait le langage des oisons, ce langage symbolique qui, au fil des siècles, permit de transmettre une connaissance qui devait rester occulte.
Les légendes du Languedoc racontent qu’il fallait de l’eau, beaucoup d’eau à la reine Pédauque !
[Nicolas Bertrand (de Tolosanum Gestis publié en 1515)] Bertrand raconte que le roi son père lui fit construire au quartier dit la Peyralade, un magnifique palais dont une salle, dite bains de la reine, était directement approvisionnée en eau par un aqueduc. […]
Le thème de la Reine Pédauque réunit plusieurs constantes : il s’agit d’une femme d’origine noble ou aristocratique, atteinte soit par la lèpre, soit ayant un pied palmé comme celui d’une oie, et souvent liée au thème de l’eau (les bains et l’aqueduc, les diverses fontaines et sources miraculeuses). Les divers exégètes ne se sont pas fait faute de trouver des explications plus au moins ingénieuses. La reine Pédauque aurait été une excellente nageuse, qui utilisait l’aqueduc pour aller et venir d’une rive à l’autre de la Garonne. Seul son amour immodéré des bains aurait justifié le surnom de pè d’auca10. [C’est l’auteure qui souligne.]
La Mère et l’eau, de toute évidence liées, sont encore une fois à l’honneur. Et vers où nous guidaient les Cagots et leur famille élargie, en laissant des coquilles en guise de petits cailloux blancs dans ce grand Jeu de l’Oie ? Vers le Finistère de Galice, la “fin de la Terre” de la péninsule ibérique qui regarde l’océan Atlantique.
Cela attira évidemment mon attention sur une partie de ma vie… Pour quelles raisons, hormis pour revenir aux sources et me souvenir, aurais-je été amenée à réaliser un voyage à cheval d’un an et demi le long de la chaîne pyrénéenne (des pays cathares aux pays cagots), puis le long de la côte nord de l’Espagne par les sentiers de Saint-Jacques (du Pays basque jusqu’en Galice), où je me suis retrouvée à faire une halte importante au Finistère face à l’océan Atlantique ?
Retour aux sources
Qu’il s’agisse des Cathares, des Cagots, des Jacques ou des Templiers, nous retrouvons sans cesse des constructeurs hors du commun. Je me demandais pourquoi l’aspect construction était si important ? Que se cachait-il derrière la façade du bâtisseur ?
Au plus loin que je pus remonter dans l’Histoire humaine, l’art de la construction prenait son origine au Royaume de Thulé, en Lémurie et en Atlantide. Ces civilisations avaient hérité ou acquis une connaissance sur les lois qui régissent l’Univers. Par certaines capacités et techniques leur permettant de voir le maillage énergétique et les points telluriques, ils pouvaient établir un plan extrêmement précis.
Issu des mégalithiques, ces prodigieux tailleurs de menhirs et dresseurs de dolmens, qui le tenaient eux-mêmes des bâtisseurs atlantes, cet art des énergies et des polarités s’est transmis par une étrange filiation, celle des Jacques. Sous couvert de différentes fraternités comme le Clan du Loup, ce savoir sacré a franchi les générations jusqu’aux bâtisseurs des cathédrales médiévales. Adeptes de l’art du trait et de la taille, artisans charpentiers, verriers, imagiers de pierre ou de bois, tous les compagnons avaient reçu l’initiation. […] L’art de la construction sacrée prend son origine en Atlantide. C’est l’art de manipuler les énergies de la terre et du cosmos, ces énergies telluriques que les anciens appelaient la Wouivre, et que certains ont appelé le Vril11. [C’est l’auteure qui souligne.]
De nombreuses pierres levées – comme en témoigne le village Pierre-Fitte, juste à côté de Saint-Savin, signifiant “pierre fichée” ou “pierre plantée” – datent d’avant notre ère et attestent d’un savoir très particulier. N’étaient-ce pas justement ces peuples qui, considérés par nos historiens comme des sauvages, n’avaient simplement pas besoin de laisser de traces (qu’elles soient écrites ou matérielles) du fait qu’ils maîtrisaient une technologie qui nous dépassait ? Grâce aux enquêtes de Laura Knight-Jadczyk, ces constructeurs, sculpteurs et dresseurs de pierres perdaient un peu de leur réputation primitive ou de leur aura mystérieuse :
C’est comme si ces cercles et autres structures mégalithiques AVAIENT DÛ être construits en pierre pour une raison précise ; comme si les pierres avaient une fonction, qu’elles FAISAIENT quelque chose !
En outre, les bâtisseurs de mégalithes ont EFFECTIVEMENT disparu. Groupe après groupe. Ce qui laisse entendre un phénomène encore plus intéressant : la manipulation de l’espace-temps. Si c’est bien le cas, on comprend alors pourquoi toutes les marques de la prétendue civilisation leur étaient inutiles.
Les déménageurs de pierre n’avaient BESOIN d’aucune prétendue marque de “civilisation”, pour la simple raison que les pierres se chargeaient de tout !
Des recherches ont été menées sur les capacités “d’enregistrement” des pierres d’édifices… champs énergétiques, grilles terrestres, et ainsi de suite. Certaines pierres produisent de l’électricité dans certaines conditions… et si les pierres servaient à amplifier les énergies mentales… eh bien, ces énergies auraient pu servir non seulement au transport (rendant ainsi la roue superflue), à la communication et l’enregistrement d’informations (rendant ainsi l’écriture superflue), mais peut-être aussi à “manifester” tout ce qui est nécessaire à l’existence, comme la nourriture et autres biens de consommation (rendant ainsi les cités et l’agriculture superflues)12. [C’est l’auteure qui souligne.]
Des pierres qui serviraient à tout pour certains peuples maîtrisant les énergies telluriques… “le chemin de Saint-Jacques est bien antérieur au christianisme ; il prend sa source aux traditions celtiques ; il est lié au peuple disparu de l’Atlantide”13. On en revient encore aux Atlantes et cela coule de source ! Car, lorsque leur continent a sombré au cœur de l'océan, les survivants atlantes pourraient bien être arrivés sur le continent européen par la Galice, et plus précisément par le Finistère espagnol à côté de Saint-Jacques-de-Compostelle. Se déplaçant le long de la côte nord de l’Espagne vers la France, ils auraient ainsi érigé des monolithes et placé des cristaux sur des points telluriques précis. Peut-être pour maintenir leurs capacités intuitives, télépathiques, télékinétiques d’antan…
Ce chemin balisé dans un sens par les survivants atlantes allait devenir le fameux pèlerinage de ceux qui le parcouraient dans l’autre sens, vers un retour aux sources !
Qui sont ces Atlantes ?
De la Vénus de Botticelli portée par un vaisseau vers une nouvelle Terre, à la reine Pédauque mère des constructeurs initiés aux pieds palmés, de nombreux indices me parlent d’êtres humano-aquatiques qui, arrivés sur une nouvelle Terre, m’ont laissé des cailloux blancs pour que je me souvienne d’eux ! Différentes recherches m’ont permis d’apprendre qu’ils auraient été des êtres de 3e densité vivant sur un continent en plein océan Atlantique, dans de grandes cités circulaires semi-immergées. Très liés aux dauphins et aux baleines (donc ayant probablement une part importante de gènes Abgal), ils avaient diverses facultés psychiques et interagissaient quotidiennement avec la 4e densité. Ils utilisaient notamment une technologie avancée grâce à des minéraux activés pour transcender les lois spatio-temporelles de leur 3e densité. Mais la majorité d’entre eux avides de pouvoir, et n’ayant d’yeux que pour les techniques miraculeuses et transhumanistes, n’ont utilisé leurs capacités astrales que pour régner et faire la guerre. Par l’usage abusif des technologies liées aux cristaux et leur manque de conscience, ils ont provoqué la perte de tout un continent.
Mais les livres et Internet ne suffisaient pas, c’était à moi de découvrir la partie immergée de l’iceberg… N’y aurait-il pas là un Grand Jeu planifié par une Intelligence supérieure ? Un Grand Plan qui permettrait à ceux qui, parmi les Atlantes, étaient prêts à développer une nouvelle conscience, de survivre au déluge en arrivant sur un nouveau continent (certainement à bord de vaisseaux…). Mélanger leurs codes génétiques avec un autre peuple, ne leur permettrait-il pas de dépasser la programmation autodestructrice dont ils étaient porteurs ?
En tout cas, quand je revisite les différentes cases de mon propre jeu karmique, il est maintenant évident que l’Atlante que je fus à l’époque a, depuis la Galice, fait un long parcours sur le continent européen : au travers de l’existence du Templier ou de la sorcière cathare que j’ai “re-connues” sous le château du Bézu, ou bien par les mémoires de Cagots et de Jacques “dé-couvertes” en Pays basque…
Aujourd’hui, cet Atlante a bien cheminé et sa génétique a bien évolué, pourtant cette dernière case du Grand Jeu de l’Oie le concerne spécialement. Car cette ultime incarnation – ma vie actuelle – se déroule dans un contexte quasiment identique à celui du continent atlante lors de sa destruction : une civilisation qui, obsédée par son avancée technologique et transhumaniste, extermine ce qu’il reste d’humain sur la planète en menant des guerres à tout-va. Or cette fois-ci ce n’est plus un continent, mais une planète entière qui est menacée.
Chacune de ces mémoires m’avait amenée à revivre l’histoire de l’anéantissement des peuples auxquels j’avais “appartenu”. C’est pourquoi, le travail de cette vie est tout sauf anodin ! Accueillir les programmes du Service de soi présents dans mes codes génétiques, tout en cessant d’y adhérer, est un travail de longue haleine. Mais seul ce cheminement me permet d’avancer vers un futur qui tout simplement n’est pas inscrit dans les scénarios possibles de la matrice…
1. Voir l’enregistrement “Les Cagots : En quête et enquêtes…” 1re partie (à partir de 16’48’’), sept./oct. 2016, sur https://www.reseauleo.com/2016/12/30/les-cagots-en-quête-et-enquêtes-sept-oct-2016/
2. Les informations qui suivent sont complémentaires avec le Dialogue avec notre Ange n°45 dans Sand & Jenaël, Les Nouveaux Dialogues avec l’Ange – Tome 2, Albiréo Éditions, 2024, p. ??? ou sur https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2016-dialogue-45/.
3. Jean-Claude Flornoy, article “Louis Charpentier : Les Jacques et le mystère de Compostelle”. https://www.letarot.com/maitre-jacques/extrait-de-louis-charpentier/
4. Jean-Claude Flornoy, article “Maître Jacques – Les enfants de Maître Jacques et leur chemin des étoiles”. https://www.letarot.com/maitre-jacques/index-2/
5. Xavier Séguin, article “Les Jacques ou Cagots”, 21/02/2013. http://eden-saga.com/histoire-compostelle-compagnons-batisseurs-sacres-jacqueries-cagots.html
6. Saint-jacques.info, article “Le chemin de Saint-Jacques est-il « une école de formation professionnelle » pour les compagnons du tour de France ?”, 09/09/2005. http://www.saint-jacques.info/dechiffrer/compagnons.htm
7. Article “Maître Jacques” de Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maître_Jacques
8. Article “Patte d’oie” de Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Patte_d’oie
9. Henri Vincenot, Les Étoiles de Compostelle, Éditions Folio, 1987, p. 172.
10. Article “Reine Pédauque” de Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Reine_Pédauque
11. Xavier Séguin, article “Les Jacques ou Cagots”, 21/02/2013. http://eden-saga.com/histoire-compostelle-compagnons-batisseurs-sacres-jacqueries-cagots.html
12. Laura Knight-Jadczyk, L’Onde – Tome 3 : Dépouillés jusqu’à l’os, Éditions Pilule Rouge, 2010, pp. 269-270.
13. Saint-jacques.info, article “Le chemin de Saint-Jacques est-il « une école de formation professionnelle » pour les compagnons du tour de France ?”, 09/09/2005. http://www.saint-jacques.info/dechiffrer/compagnons.htm
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