Suite aux démêlés karmiques en contrebas du château du Bézu, Emma, ma sœur d’un autre temps, choisit de prendre une route différente de la mienne avec le compagnon qu’elle venait de rencontrer. C’est également à ce moment-là que mon cheminement avec David débuta.
Après ce flash-back au Bézu – me permettant de mettre sur papier les expériences qui jusque-là m’étaient encore impossibles à formuler clairement –, me voici riche de nouvelles compréhensions. Puis dans la continuité des mémoires cathares de l’Aude, les Cagots du Pays basque allaient nous dévoiler encore bien des secrets… La même trame semblait se dessiner d’un bout à l’autre des Pyrénées.
Aussi, pour une meilleure compréhension des informations qui suivent, je vous conseille de prendre le temps de lire ou visionner certains documents disponibles au sujet des Cagots sur le Réseau LEO, comme la vidéo avec l’historien basque Kepa Olaizola1 ainsi que “En quête et enquêtes2” (recueil de témoignages sous forme de micro-trottoir à Lourdes et dans d’autres villes connues pour avoir “accueilli” des Cagots).
Des Cathares aux Cagots
De la même manière que sur les terres du Bézu où la vie nous avait tous les quatre guidés à retrouver nos origines cathares, c’est à nouveau à quatre (David “remplaçant” maintenant Emma) que nous entreprenions ce voyage au Pays basque vers nos origines cagotes. Et tout comme dans l’Aude, où les persécutions des Cathares étaient similaires à celles qu’avaient subi les sorcières, dans le Pays basque ce sont les Cagots qui nous menèrent à sur la piste des sorcières basques (dites “Sorgin” au singulier et “Sorginak” au pluriel). Cette continuité est tout à fait logique puisque les Cagots, ces initiés bannis, sont en grande partie les descendants des Cathares ayant fui l’Inquisition. De plus, les êtres nommés “Sorginak” ne sont autres que les dépositaires féminins de la connaissance de ces peuples initiés3. C’est ainsi que différentes lignes temporelles s’imbriquaient à nouveau et que des mémoires, jusqu’alors non conscientisées, se révélèrent au fur et à mesure que nous “retrouvions” certaines personnes et certains lieux. D’ailleurs Marie-Jeanne, l’amie qui nous accueillit et nous fit découvrir des lieux particuliers, était sans aucun doute elle-même une Sorgin de l’époque…
Sur le plan scientifique, j’appris en parallèle que l’humain, qui est fait de particules, répond lui aussi aux critères de l’état d’intrication décrit par la physique quantique. Cet état met en évidence que deux particules (donc deux êtres humains) ayant connu un état d’intrication restent liées à travers l’espace et le temps :
Le phénomène d’intrication est l’un des phénomènes les plus troublants en mécanique quantique […]
Avant l’intrication, deux systèmes physiques sans interactions sont dans des états quantiques indépendants mais, après l’intrication, ces deux états sont en quelque sorte “emmêlés” et il n’est plus possible de décrire ces deux systèmes de façon indépendante.
On montre clairement que deux particules intriquées sont, en quelque sorte, un tout indivisible, même si elles sont séparées par des années-lumière. […]
Si les deux pièces intriquées sont séparées et transportées aux antipodes l’une de l’autre, une mesure sur l’une affectera instantanément l’état quantique de l’autre. Ce qui veut dire que les résultats de la mesure sur la seconde ne seront plus indépendants des mesures déjà effectuées sur la première4.
Ce fut par l’intensité de ce que je vécus sur ces lieux où vécurent Cagots, Sorginak et Kaskarots (les Kaskarots sont décrits comme étant des bohémiens vivant de la pêche à Saint-Jean-de-Luz et à Ciboure, et partageant leurs connaissances avec les Cagots), que je pus réellement comprendre ce phénomène d’intrication. Par exemple, lorsque Marie-Jeanne nous fit visiter une crique connue pour les sabbats des sorcières, une petite cavité accessible seulement à marée basse retint particulièrement mon attention. Cet endroit préservé où se retrouvaient ces initiées me parlait à travers le minéral : une belle patte d’oie orange (au centre d’un V me faisant penser à la fois à une coupe et un pubis) se dessinait sur la roche.
Malgré la magie du lieu, une profonde tristesse me saisit au ventre : c’est sur cette petite plage isolée que j’eus la certitude que mes consœurs avaient été emportées par “la tempête” de l’Inquisition. Non loin de là, je découvris alors un impressionnant agencement de pierres qui, tout comme des stèles, étaient dirigées vers l’océan. Cette œuvre commémorative, peut-être réalisée par dame Nature et l’esprit des Sorginak, me confirmait l’ampleur des bûchers et des disparus. Juste à côté, une lune apparaissait dans les rochers. La signature était explicite, car encore une fois comme au Bézu, j’avais un signe de cette fameuse Tradition de la Lune chère aux sorcières.
Dans cette région, durant le mandat du juge Pierre de Lancre alors au service du roi Henri IV, la chasse aux sorcières atteignit le summum de la perversité. Celui-ci usait de toutes les ruses possibles, jusqu’à interroger les enfants, pour encourager la délation. Il fit brûler un grand nombre de femmes en l’espace de quatre mois d’enquête, alors que leurs maris étaient en mer. Ces derniers, revenus précipitamment de leur périple pour défendre leurs épouses et leurs filles, expulsèrent les inquisiteurs de leurs terres.
Après l’exploration de cette crique, nous fîmes une excursion jusqu’à Zugarramurdi, petit village dans les contrées sauvages de Navarre, en Pays basque espagnol. Nous y arrivâmes à pied par la forêt. Et au fur et à mesure que nous nous enfoncions sous le couvert de majestueux chênes, j’étais malgré moi prise de sanglots qui devinrent de plus en plus intenses.
Très attirée par une petite rivière, je franchis des barbelés pour pouvoir remonter le fil de l’eau. Je découvris alors l’entrée d’une immense grotte dans laquelle je pénétrai, puis finis par m’apercevoir que je me trouvais sur un circuit touristique normalement payant ! Un écriteau m’indiqua que le chemin escarpé que je parcourais fut jadis emprunté par les contrebandiers et ceux qui, du fait de leur existence illégitime, devaient se faire discrets.
En entrant par cette voie non autorisée, je venais de me “rallier” à l’existence non admise des Cagots et des sorcières. Cette immense grotte est celle de Zugarramurdi, célèbre pour les grands sabbats célébrés en ces lieux. À nouveau, au vu de l’intensité de mes ressentis, il ne faisait aucun doute que j’avais participé à ces cérémonies.
Retour vers nos “eaux-rigines”
C’est donc par l’océan, alors à marée basse, que j’avais pu accéder à la petite cavité de la baie et c’est aussi en remontant un cours d’eau que je découvris cette immense grotte. Et ce fut précisément sur ces deux lieux que j’entrais en résonance avec la ligne temporelle des Sorginak, Cagots et Kaskarots. En plus de la particularité des grottes (développée par la suite), l’eau joue aussi un rôle essentiel. Elle a en effet des propriétés d’interface multidimensionnelle, c’est-à-dire qu’elle diffuse, avec bien plus de fluidité que la matière dense, certaines fréquences vibratoires entrant en résonance avec celui qui y met les pieds. Elle amplifie donc la sensation d’intrication entre les êtres vivants évoluant sur différents plans.
Ce phénomène vibratoire facilitait ainsi la connexion avec mes “autres moi” en train de fouler ces lieux dans un autre espace-temps. L’eau m’ouvrait la voie vers mes “eaux-rigines” : depuis le Pays cathare vers le Pays basque, elle me guidait jusqu’à la Galice, point d’arrivée des Atlantes sur notre continent. Autrement dit, le Cathare, le Cagot et l’Atlante étaient tous des fractales de mon âme qui me guidaient vers une de mes origines multidimensionnelles : celle de l’Abgal.
Ce jeu de poupées russes me poussait in fine à intégrer davantage mes mémoires d’êtres aquatiques. Porteur du Kiristos ou énergie christique (dont les capacités de “réveil” sont dissimulées dans sa génétique), l’Abgal se manifestait tout au long de l’Histoire cachée à l’humanité. Heureusement grâce à certains chercheurs comme Anton Parks, des bribes de notre histoire refaisaient surface. Voici quelques précisions concernant le terme sumérien “Kiristos” ou “Kiristus” :
Ce mot n’est pas sans rappeler le terme Christ tiré officiellement du grec Kristos “oint”, mais aussi du terme Ichthys “poisson”. La décomposition de Kristos en KIR-IŠ-TUŠ apporte la définition suivante : “le fils qui réside dans les étoiles.” N’en déplaise à la religion judéo-chrétienne, le terme Christ est tiré de la langue des “dieux” ! Il n’est d’ailleurs pas étonnant que le symbole du Christ soit un poisson comme l’était l’emblème initial du christianisme avant de se transformer en une croix. Le fait que la particule KIR, dont le signe cunéiforme archaïque en forme de poisson évoque à la fois un poisson et un fils, ne laisse aucun doute possible sur le bien-fondé de cette évidence ancestrale. […] De nombreuses traditions du monde évoquent des initiateurs ou héros civilisateurs amphibiens, situés entre le poisson et le reptile5. [C’est l’auteure qui souligne.]
De plus, lors de notre périple en Pays basque, je rêvais à plusieurs reprises de scènes dans l’eau. Dans l’un de ces rêves, je dus soigner un énorme cachalot blessé, autrement dit restaurer la génétique Abgal. Dans un autre, de nombreuses personnes, moi y compris, s’immergeaient et risquaient leur vie dans un océan déchaîné afin de se soigner eux-mêmes des maux dont ils étaient porteurs et qui étaient clairement liés à ceux de toute l’humanité.
Me revint alors un “rêve” que j’avais fait lorsque j’étais enfant. Mais à chaque fois que j’y pense, il m’est pourtant impossible de savoir si c’est un rêve ou la “réalité”. Je nageais dans une rivière, la tête sous l’eau. Je voyais tous les petits cailloux, détectais la moindre bulle ou ondulation de l’eau, mais le plus bluffant était que je n’avais pas besoin d’air. Encore maintenant, je me souviens très clairement de ces sensations. L’expression “comme un poisson dans l’eau” prenait vraiment tout son sens. Aussi, juste avant que David et moi arrivions pour ce périple en Pays basque, Marie-Jeanne, Sand et Jenaël trouvèrent des ossements de dauphin en bord de mer !
Nous partîmes également à la rencontre d’un homme, Xabi Agote6 (“agota” signifiant Cagot en basque espagnol). Cet homme laissait s’exprimer ses mémoires de Cagots à travers sa passion pour la charpente navale. Son ouverture, son calme, son sens de l’observation et son intuition ont ému chacun d’entre nous. Par cette rencontre, je faisais un pas de plus vers la reconnexion à la famille Abgal présente à travers certains humains.
En guise de confirmation, sur le sentier qui mène au chantier naval, mon attention se porta vers un panneau sur lequel je décryptai l’anagramme de “bélouga”. Puis, après la rencontre avec Xabi, dans un nuage, se dessinait une magnifique tête de bélouga, juste au-dessus de la baie de “Pasaia” signifiant “passage” !
Ce grand dauphin blanc très particulier était, avec la baleine, l’animal le plus chassé pour sa graisse par les pêcheurs basques. Ceux-ci partaient à bord de leur baleinière (le bateau que reconstitue actuellement Xabi) jusqu’au Canada.
Attenant à la baie de Pasaia, le petit village de San Juan nous accueillit avec son blason sur lequel était sculpté deux sirènes “royales”, les queues entrelacées au-dessus du mot “Pasaia”.
La grotte… elle aussi un passage
Je reviens à ces creusets que sont les grottes où de tout temps se rassemblaient des initiés. Les Cathares, ces hérétiques ou véritables chrétiens davantage ouverts à l’ésotérisme matriarcal plutôt qu’à un dogme patriarcal, se retrouvaient souvent dans ces antres alchimiques :
“C’est le cœur de l’homme le vrai temple de Dieu”, disait Guilhem Bélibaste. Les cathares n’avaient pas besoin de temple, lieu de culte et de rituel, construit de main d’homme. (A de rares et grandioses exceptions près, tels Montségur et Quéribus.) […] Le sanctuaire, c’est la nature. La nature humaine, donc, et la nature tout court.
Et dans la nature, il y a des grottes, des rivières et des forêts. Or, devinez quoi ? C’est là que ça se passe. La forêt de Nébias, en Corbières, près du château de Puivert, sur le plateau qui surplombe Quillan et la vallée de l’Aude, est un excellent exemple d’une forêt druidique dont l’usage rituélique et initiatique a été maintenu et transmis par nos ancêtres. […]
Notre-Dame de Sabart [Sabbat !] (qui est évidemment une Vierge noire), à Tarascon (la Tarasque !…), est la patronne de ce petit coin de pays cathare dont les falaises calcaires abritent un formidable réseau de grottes et de galeries, aux vertus proprement initiatiques : thérapeutiques (au sens antique) et alchimiques (au sens opératif). Ce sont de véritables matrices de mort et de renaissance à soi-même, des creusets où se calcine et se transmute l’héritage ancestral de l’individu, des fournaises minérales où l’étincelle originelle de l’être se met à consumer les miasmes noirs du subconscient pour produire une chaleur et une clarté surnaturelles dans lesquelles Lucifer et Christ viennent se fondre et s’incarner afin de s’y transcender7. [C’est l’auteure qui souligne.]
La grotte, cette immense porte dimensionnelle ou trou noir, renvoie celui qui y pénètre à ses propres portes dimensionnelles, ses trous noirs qui constituent son organisme.
La Force coule comme un fleuve puissant le long de ces voies que les physiciens appellent des “trous noirs”. L’univers visible est en fait plein de trous, ou de connexions avec les univers invisibles. Aujourd’hui on parle beaucoup des trous noirs géants, et peu au contraire, des mini-trous qui composent nos propres corps. Les mini-trous sont les mêmes particules nucléaires, les quarks8. [C’est l’auteure qui souligne.]
Carlos Castaneda9 parle aussi du pouvoir particulier des grottes, lorsque il raconte que Don Juan lui explique qu’il y a des milliers d’années, certains sorciers qui cherchaient à acquérir du pouvoir “découvrirent que la terre était sensible et […] que sa conscience pouvait affecter celle des humains”. C’est alors qu’ils “tentèrent de trouver un moyen pour utiliser l’influence de la terre sur la conscience des humains, et ils s’aperçurent que certaines grottes étaient très efficaces”.
Dans la continuité de cette enquête, je me penchai davantage sur le récit de la grotte de Platon qui serait une métaphore de la condition humaine. Dans la caverne, l’humain est face aux ombres qui constituent l’illusion de son monde. C’est dans cet univers que le choix s’offre à lui de VOIR au-delà du voile. Et pour cela, il doit d’abord se retourner pour faire face aux entités qui, derrière lui, projettent les ombres ; ces mêmes entités qui ont gouverné sa vie jusqu’à présent. Puis lorsqu’il comprend qu’il a toujours été bercé d’illusions et qu’il décide d’accéder à la véritable information (la lumière), il peut malgré ses peurs quitter ce qu’il connaît, et se diriger enfin vers la sortie, vers le Soleil ! La grotte symbolise ici aussi un passage entre les mondes.
Le mystère de Baphomet
Le peuple basque qui conserve depuis des temps immémoriaux son unité culturelle et sa sagesse ancestrale ne s’est paradoxalement jamais établi comme nation. Les Basques vénèrent la déesse Mari dont l’habitat est… une grotte !
Mari vit sous terre, normalement dans une caverne en haute montagne, où elle et son époux Sugaar se rencontrent chaque vendredi (la nuit de l’Akelarre ou le rendez-vous des sorcières) pour concevoir des orages qui apporteront la fertilité (et parfois le déshonneur) à la terre et au peuple10.
Il s’agit effectivement d’un important archétype féminin qui s’unit au masculin, et qui dépasse les frontières du Pays basque !
À l’origine Meri/Mari est le titre que portait la déesse Mère dont Isis fut la personnification holographique en Égypte. On retrouve ce mot Mari comme le nom de la déesse Mère chez les Basques mais aussi comme nom de ville mésopotamienne. Mari, aujourd’hui située en Syrie, était une citée dédiée à la déesse Ishtar (Meri Miktal en Egyptien), personnification d’une facette de la Mère des dieux11.
Mais revenons sur le terrain. De retour dans la grotte de Zugarramurdi, nous constations à quel point celle-ci était célèbre pour ses sabbats. Elle avait effectivement donné son nom aux rassemblements de sorcières dans tout le Pays basque !
Akelarre (du basque aker : bouc et larre : lande), est le mot basque pour désigner l’endroit où les sorcières (sorgiñak en basque) célèbrent leurs réunions et rituels.
Lors de ces célébrations on vénérait un bouc noir (akerbeltz en basque) auquel on a associé le culte de Satan. Un des akelarre les plus connus est celui célébré dans la grotte de Zugarramurdi (Navarre). On donna au rite le nom du lieu où il se célébrait. Akelarre est le nom du pré situé devant la dite grotte12.
Et lorsque je sortis de la grande cavité de Zugarramurdi, je me trouvai face à une prairie. C’était le fameux “pré du bouc” décrit dans l’extrait ci-dessus ! J’y croisais des brebis en train de chaumer qui avaient de magnifiques cornes, les mêmes que le bouc du sabbat.
À travers la grotte géante, l’eau continuait de me guider vers les peuples cornus (les Sorcières) et palmés (les Cagots). Mais je ne me doutais pas à quel point la “bête à cornes” me réservait encore des surprises… Car de par ce bouc magique, les Templiers prenaient à nouveau place dans l’intrigue !
Bien qu’en 1861 la représentation de Levi de Baphomet est la plus célèbre, le nom de cette idole circule depuis plus de mille ans, à travers les sociétés secrètes et les cercles occultes. La première mention de Baphomet dans le cadre d’un rituel occulte est apparu au cours de l’ère de l’ordre des Templiers13.
Représentation la plus connue du Baphomet14 dessinée par Éliphas Lévi dans son livre Dogme et Rituel de la Haute Magie de 1854.
Cette figure symbole de certains courants ésotériques, n’est pas uniquement cornue, elle a aussi la particularité de réunir les deux sexes !
À Paris dans le 4e arrondissement, on trouve ce “diable” sur le porche de l’église Saint-Merri. Tiens, tiens… un Baphomet trônant à l’entrée d’une église Saint-Merri ! Et au Moyen-Orient, ne serait-ce pas encore l’animal cornu qui prête ses cornes à la déesse Isis, la Reine des Cieux ? Même le sexe de Baphomet, symbolisé par le Caducée d’Hermès, représente deux serpents qui s’entrelacent. Il se trouve que le serpent a pour étymologie grecque, Ophis, qui est l’anagramme de Sophi, la sagesse ! Mais ce n’est pas fini, car le nom “Baphomet” est lui-même lié au mot “Sophia” :
Hugh Schonfield, spécialiste des manuscrits de la mer Morte, pensa qu’il s’agissait d’un mot codé. En effet, en appliquant le code Atbash (système de cryptage très ancien) au mot Baphomet écrit en caractères hébreux, on obtient sophia, qui signifie « sagesse » en grec. Selon son interprétation, en vénérant Baphomet, les Templiers auraient voué en vérité un culte au principe de sagesse15…
Que ce soit chez les Templiers, les Cathares, les Cagots, les sorcières et autres hérétiques, il existe dans leur “doctrine” un principe féminin initiateur – une Sophia, une déesse – menant vers l’union des opposés.
Un serpent initiateur dans notre génétique ?
Dans l’extrait de l’interview qui suit, Richard Sauder (spécialiste des programmations mentales transdimensionnelles et des sciences politiques) ouvre de nouvelles perspectives concernant le fameux “ADN poubelle” :
Comme tout le monde, je me pose de nombreuses questions. Mais il me semble que l’une des motivations de ces abductions et de ces programmes sur le contrôle mental pourrait être la génétique et l’archivage. Je m’explique : les généticiens nous disent que quelque chose comme 97% du génome humain est soi-disant composé d’ADN “poubelle”. Pour eux, cet ADN poubelle (NDR : des parties de l’ADN dont les scientifiques ne parviennent pas à décoder la fonction) est une répétition aléatoire et dépourvue de sens. Je me demande cependant si l’ADN ne cache pas dans cet apparent “non-sens” répétitif, ses données les plus importantes : des informations sur l’espèce, des mémoires “raciales”, des archives galactiques, une banque de données cosmique en quelque sorte16.
« Des mémoires “racialesˮ, des archives galactiques » concernant une génétique reptilienne par exemple…
En cherchant davantage d’informations en ce sens, j’ai pu me rendre compte à quel point, dans le monde invisible accessible par diverses initiations chamaniques, l’expérienceur se retrouve quasi systématiquement confronté à des êtres reptiliens. Dans l’article intitulé “Sur la piste du serpentˮ, Jeremy Narby écrit :
Harner raconte l’expérience qu’il a vécue en 1961 chez les Indiens Conibo de l’Amazonie péruvienne. Lorsqu’il eut ingéré de l’ayahuasca, des créatures reptiliennes géantes surgirent dans son cerveau et lui montrèrent comment elles avaient créé la vie sur Terre, insistant qu’une telle information était réservée aux mourants et aux morts. Harner vit alors des espèces de dragons arriver du cosmos et créer la vie en se cachant sous des formes multiples17.
L’archétype de la Mère alliée au serpent nous fait donc “remonter” bien loin dans l’inconscient collectif et il n’est pas rare de trouver des artefacts comme la figurine de “la déesse aux serpents” datant de 1600 av. J.-C. (découverte au palais minoen de Cnossos en Crète). Elle évoque l’existence des Amasutum créatrices de vie, elles-mêmes nommées “Peuple du Serpent”. Il est d’ailleurs intéressant de relever la particularité du chat posté sur sa tête, qui paraît veiller sur elle. Il nous confirme que le guerrier mi-humain mi-félin, qu’est l’Urmah, est lui aussi porteur d’une génétique essentielle afin que la Mère puisse accomplir son œuvre.
Figurine de la déesse aux serpents18
La connaissance, que nous avons acquis corrobore ce que le Sumeriens [sic] connaissait il y a six mille ans. Le symbole des serpents entrelacés, que nous employons toujours aujourd’hui pour représenter la médecine et la guérison, la biologie, existe depuis 6 000 ans. C’est le symbole du dieu “Inkishzidda”. Ce symbole est aussi celui de l’ADN, la spirale double de l’ADN !
La représentation du dieu sumérien “Ninkishzidda” représente deux serpents entrelacés et l’échelle semblable à des rubans entre les corps de serpents19.
Les Cathares, les Cagots, les Templiers et les sorcières ont bien un message à transmettre à leurs descendants, ceux qui ont dans leur ADN les codes pour restaurer la Connaissance des origines. Le message est avant tout vibratoire et il s’assimile par l’expérience qui, comme Baphomet nous l’indique, a pour but de réunir les opposés, tels le bourreau et la victime.
Lorsque je mène mes enquêtes, je suis impressionnée de constater que, peu importe ma ligne directrice, peu importe le pays que je “visite”, d’une manière où d’une autre, je suis renvoyée vers mes origines hyperdimensionnelles inscrites dans mon ADN nommé “poubelle” ! J’y retrouve alors la Mère Amasutum accompagnée de son coéquipier Abgal et de son protecteur Urmah. Et tous les êtres incarnés ou désincarnés que je croise sur mon cheminement terrestre me présentent un miroir – le miroir quantique parfois bien difficile à regarder en face ! – pour que je me souvienne et puisse avancer vers un nouveau futur.
1. Voir la vidéo “Les Cagots - Rencontre avec l’historien Kepa Arburua Olaizola”, 06/10/2016, sur https://www.reseauleo.com/2016/10/06/les-cagots-rencontre-avec-kepa-olaizola-31-08-2016/
2. Voir la vidéo “Les Cagots : En Quête et enquêtes... - d’Hélène et David”, 30/12/2016, sur https://www.reseauleo.com/2016/12/30/les-cagots-en-quête-et-enquêtes-sept-oct-2016/
3. À ce sujet, voir cet article très intéressant : Le Mouvement Matricien, article “Paganisme matriarcal basque : origines de la sorcellerie chez les derniers païens d’Europe”. https://matricien.org/matriarcat-religion/paganisme/paganisme-basque/
4. Futura-sciences.com, article “Intrication quantique : qu’est-ce que c’est ?”.
http://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/physique-intrication-quantique-4814/
5. Anton Parks, Les Chroniques du Gírkù – Tome 1 : Le Secret des Étoiles Sombres, Éditions Pahana Books, 2016, p. 314.
6. Notre partage a d’ailleurs donné lieu à une vidéo. Voir “IV - Mémoires Cagots : Rencontre avec Xabier Agote - Charpentier, initiateur du projet ALBAOLA”, 17/10/2016, sur : https://www.reseauleo.com/2016/10/17/iv-mémoires-cagots-rencontre-avec-xabier-agote-charpentier-initiateur-du-projet-albaola/
7. Les Éditions du Laurier, article “Esotérisme cathare et résurgence gnostique – Premiers aperçus”, 21/12/2016.
8. Giuliana Conforto, L’Univers Organique, Éditions Vesica Piscis, 2005, p. 55.
9. Carlos Castenada, La Force du silence, Folio Essais, 1999, pp. 143-144.
10. Mélusine la fée, article “Mari Déesse Basque”, 02/05/2009. http://melusine-la-fee.over-blog.com/article-28924982.html
11. Décodage et Révélation, article “Marie ”, 22/09/2016.
https://decodagetrevelation.wordpress.com/2016/09/22/marie/comment-page-1/
12. Mélusine la fée, article “Mari Déesse Basque”, 02/05/2009. http://melusine-la-fee.over-blog.com/article-28924982.html
13. Ordo Ab Chao, article “Qui est Baphomet ?”, 20/12/2020. https://ordo-ab-chao.fr/baphomet/
15. Article “Baphomet” de Wikipédia en français. https://fr.wikipedia.org/wiki/Baphomet
16. Forum du Portail des Hommes Libres, Azemour, sujet “L'interview de Richard Sauder”.
https://aokas-aitsmail.forumactif.info/t7248-l-interview-de-richard-sauder#39945
17. Jeremy Narby, article “Serpent cosmique – Sur le piste du serpent”. http://www.archipress.org/?page_id=362
19. Universality.info, article “Les Sumériens et la science”, 26/12/2013.
https://web.archive.org/web/20131226235211/http://universality.info/mambo/r/Sciences.html
Écrire commentaire
Laetitia (mercredi, 25 septembre 2024 11:34)
Bon documentaire, même si je comprends tout ce qu'il y'a écrit ici et que j'aimerais vraiment avoir visité ces fabuleux sites énergétiques, j'ai une part d'hésitation sur Baphomet. Si j'ai visité votre site, c'est que j'ai réussi à revivre furtivement une ancienne de mes vies. Sous hypnose: J'étais un hermite cathare( je me suis vu, grand, 45 ans ~, les cheveux poivre et sel, les cheveux très courts, avec une toge grise) en dessous d'un chêne, à minuit, et j'allais me faire écarteler par 4 chevaux. La foule présente été calme, moi aussi. Je me suis fait attachée des cordes sur les 4 membres jusqu'aux chevaux par des bourreaux et là, mon ami a du me réveiller car je commençais à paniquer et surtout à trop m'agiter. Je ne connaissais ( de cette vie) rien des cathares mais ce souvenir est si vivace... Dans cette vie actuelle, même s'il elle est différente (je suis une femme) je cherche toujours la vérité comme une enfant abandonné par les siens, comme si ma vrai famille, ma vrai nature était autre part. Ce qui m'a beaucoup plu dans votre message, c'est que je me retrouve partout ( rêves, grottes, découvertes personnelles, entretiens avec entités) bref... mais dans cette vie actuelle, j'ai vécu de vrais attaques de "démons" par terreur nocturne et voyage astral, c'est pour cela que je me demande que de parler bénéfique de Baphomet, c'est bon. Dans ce monde, le tout et leur contraire, c'est n'importe quoi, on ne sait plus à quel saint se vouer, je cherche encore la vérité, si vous en êtes plus proche que moi, je vous en félicite. Moi, je suis seule involontairement ( cela doit être du au karma de cette vie antérieure que je vous ai conté) merci de m'avoir lu. Amicalement, Laetitia