Chapitre 7, 2ème partie - Le message du monstre à trois pattes

 

Cette période initiatique ne se déroulait pas qu’au contact des humains. Comme d’habitude, les animaux jouaient bien leur rôle. En Ardèche, avec ma famille, je fus amenée à participer aux soins d’un ânon blessé. Il se déplaçait sur trois pattes depuis sa naissance, certainement à cause d’une grosse écharde logée dans son pied. Demeurant introuvable, celle-ci avait provoqué une infection qui remontait vers le genou. Même si la plaie commençait à cicatriser grâce aux propriétés miraculeuses du miel, l’infection persistait et descendait dans le sabot. Il risquait donc de le perdre et d’en mourir.


Dans la même écurie, il y avait sa mère qui fut coursée par des chiens avant de chuter dans un ravin. Elle eut le bassin démis et un traumatisme crânien qui engendraient une démarche en crabe et une vision déformée, pouvant même l’amener à se cogner contre les murs ! Mais ce n’était pas fini… une autre ânesse avait une mammite (une infection de la mamelle) qui ne guérissait pas. Ma mère, Camille, m’expliqua que c’était exceptionnel qu’elle ait autant de problèmes d’un coup. C’était la première fois depuis deux ans qu’elle était contrainte de ramener plusieurs ânes malades dans l’écurie. Et comme par hasard, ils arrivèrent en même temps que moi, et allaient aussi repartir en même temps que moi !

 

J’avais déjà identifié qu’avec ma mère, nous rejouions des mémoires communes d’Amasutum généticiennes portant la responsabilité de certains êtres vivants, mais cette situation me permit de faire des parallèles encore plus précis entre les réalités de 3e et de 4densités. Ainsi, ma mère, ayant fait des études en génétique, avait mis à profit ses compétences pour reconstituer, par son élevage d’ânes, un “réservoir” génétique pour certaines races en voie de disparition ; tout comme Ninmah, une Amasutum généticienne SDS, avait travaillé à la création puis à la préservation de la lignée génétique des Anunna issue du patriarche An, selon les “visions historiques” d’Anton Parks.

 

Ninmah nous pria de rester à l'entrée du bâtiment en affirmant devoir sélectionner les cellules des Anunna sans aucune aide. Elle ajouta détenir des directives d'An en personne1.

 

Et puis, lorsque j’étais à la ferme, je m’investissais avec ma mère dans la gestion de l’alimentation, de l’éducation et des soins quotidiens de ses ânes, qu’elle était parvenue à faire reconnaître comme race officielle auprès des Haras nationaux (ayant le rôle de tutelle étatique pour contrôler l’élevage équin et dont l'objectif, initialement militaire, visait à fournir la cavalerie française). Et sur leur plan, les Amasutum ont créé un texte de loi, le Mardukù, leur permettant de s’assurer de la supervision de la vie des Anunna (ces êtres créés pour être des guerriers) dont voici trois décrets :

 

21- De par ce décret et au nom de notre illustre Ereš Tiamata, les Amašutum apporteront un soutien moral et stratégique aux Anunna en cas de différent [sic] majeur avec des forces étrangères et hostiles à l’encontre de la sainte race des Gina’abul. […]

25- Que par ce décret, le Mardukù témoigne des institutions que les Amašutum transmettront aux Anunna. Le Peuple de l’Antique Serpent [le peuple des Amasutum] se fait un devoir d’instruire les Anunna et de leur apporter l’abondance alimentaire dont ils auront besoin. […]

28- Le fier Peuple de l’Antique Serpent détient la connaissance Mušidim du contrôle absolu de l’eau et de l’énergie qui en découle. Il se garde le droit de préserver ce savoir caché, mais assure aux Anunna de ne jamais manquer d’eau et d’énergie, sources de vie2.

 

Étant à présent avertie que ce qui se tramait en 3densité était relié à certaines de “mes” expériences en 4densité, j’étais particulièrement attentive à ce qu’allait m’apprendre ce petit ânon que nous soignions deux fois par jour. Le membre atteint était l’avant gauche ; et symboliquement, l’avant représente le futur et le côté gauche, le féminin. Sans surprise, cela m’indiquait une alerte concernant mon futur en tant que femme, si je continuais à perpétuer certains schémas boiteux.

Un autre signe était loin d’être anodin : Camille avait baptisé l’ânon Gollum3, comme la créature des cavernes en possession de l’anneau, le Prééciiieux…”, dans le film Le Seigneur des Anneaux4. Goll um était donc le gardien de cet anneau qui conférait de puissants pouvoirs, mais engendrait de grandes guerres du “Bien” contre le “Mal” ! Dans le premier tome du Seigneur des anneaux, Aragorn déclare à propos de Gollum que sa malice est grande et lui confère une force qu’on ne soupçonnerait guère chez un être aussi maigre et décharné”.

Gollum, ce petit ânon décharné, nous indiquait la présence d’un monstre qui, au cœur d’une lutte du bien contre le mal, souffrait enfermé dans cette dualité emprisonnante.

Et justement, après une semaine à m’affairer, je commençais à saturer de me sentir enfermée dans le mécanisme de faire, faire, faire… faire pour le “bien” ! Mécanisme que je voyais chez ma mère, comme chez moi.

Petite parenthèse : il faut savoir que, quelques années auparavant, avant de me rendre compte que j’étais manipulée par l’attachement et la culpabilité, il était pour moi évident que je m’installerais non loin de chez mes parents pour aider ma mère avec son élevage lorsqu’elle en aurait besoin.

 

Dans la matrice de 3e densité, les humains croient offrir leur amour de façon inconditionnelle ! Grossière erreur ! L’amour humain n’est jamais inconditionnel, il découle irrémédiablement d’un sentiment qui est soit de l’attachement envers autrui, soit de la culpabilité. Souvent même, ces deux aspects de l’émotionnel restent indissociables l’un de l’autre5.

 

Ma décision de déménager dans l’Aude me permit de mettre en évidence mon attachement et ma culpabilité et de commencer à couper avec cette loyauté transgénérationnelle. Ce que je vivais lors de cette visite en Ardèche s’avérait être une couche plus profonde de ce même programme.

 

J’allais bientôt rentrer chez moi et Camille jonglait entre l’organisation des soins pour ses ânes et d’autres obligations. Elle aussi devait partir pour participer à un stage. David tardant à venir, j’appréhendais de rester à la ferme et de me sentir obligée (vu ma “loyauté/culpabilité” vis-à-vis de ma mère et de ses activités) de prendre la responsabilité de la suite des soins de Gollum.

 

Ce “petit monstre” m’aida alors à passer un cap. Durant les soins quotidiens, quelque chose me faisait réagir lorsque j’entendais “pauvre Gollum !”. J’étais forcément renvoyée à moi-même puisque je le pensais aussi. Je me disais (avec un orgueil encore non conscientisé) : “pauvre ânon d’avoir à endurer tout ça, car personne ici ne se pose la question sur l’enseignement qu’il pourrait en tirer”.

 

J’eus alors une discussion assez tendue avec ma mère sur la nécessité d’aller chercher l’information pour comprendre le message sous-jacent. Me sentant insistante et intrusive, je fis enfin face à mon orgueil. Pourquoi est-ce que je réagissais si fortement ? Peut-être parce que les limites des personnes en face de moi me renvoyaient à mes propres limites… Finissant par me dire prends acte de ta compréhension et commence par l’appliquer à toi-même !, je cessai la discussion sur le champ, puis me mis à récapituler tout ce que je décelais chez les ânes malades qui m’entouraient.

 

Les ânesses – les mères ! – étaient souffrantes : l’une à cause de son infection à la mamelle et l’autre était clairement handicapée. Quant aux deux ânons, l’un n’était pas nourri convenablement, et l’autre ne pouvait pas avancer librement. Ces indices étaient clairement évocateurs des programmes de ma lignée maternelle, qui se transmettaient de mère en fille. Ces mères, dont je porte la génétique étaient particulièrement soumises au sens du devoir qui les amenait à se sacrifier pour leurs enfants.

 

Je compris alors que Gollum, cet être meurtri par son enfermement, était une part de moi m’alertant qu’il était temps que je sorte de cette loyauté transgénérationnelle. Celle que ma mère me montrait en écran géant en croyant faire le bien et ne se respectant pas.

 

Par cette récapitulation, je compris que ces Amasutum en 4densité étaient d’une certaine manière handicapées, car elles n’étaient pas fondamentalement en accord avec leur rôle de mère généticienne au service du “dieu” An pour “élever” tous ces Annunaki. Elles le faisaient certainement en se persuadant qu’elles faisaient le bien. Je décidai donc de m’extraire de ce schéma de loyauté envers ma mère – cette autre Amasutum travaillant encore pour An – et de lui exprimer, au petit matin, que je ne m’occuperais plus des ânes. Je venais de retirer l’anneau qui m’enfermait dans ce cycle par mon attachement vis-à-vis de mes pairs !

 

Le lendemain matin, avant même que j’ouvre la bouche, Camille m’annonça que la mammite de l’ânesse était pratiquement résorbée et les soins de Gollum, en voie de guérison, beaucoup plus faciles à prodiguer. Elle avait trouvé une solution : amener l’ânon et les mères avec l’autre partie du troupeau dont une personne se chargeait déjà. J’étais impressionnée ! La veille au soir, j’avais décidé de mettre en application ma compréhension et voilà que le lendemain matin, la situation changeait du tout au tout. Ayant détecté certaines facettes de ma programmation, ma bulle de perception en fut modifiée quasi instantanément.

 

Une chose importante ne pouvait m’échapper : je venais de participer, dans la matière, à la guérison de la fameuse quatrième patte ! Le trajet en train et mon séjour à la ferme m’avaient permis de constater que plus je m’appliquais à voir et accepter la créature que je jugeais monstrueuse, plus je récupérais mes facultés féminines, mes “quatre pattes chromosomiques”. Autrement dit, c’est en conscientisant la programmation SDS en moi – la même que porte cette Amasutum que je suis en 4densité –, quema progéniture, cet An handicapé auquel cet autre moi avait légué ses codes, a la possibilité de bénéficier de la résonance épigénétique qui dépasse les barrières de l’espace et du temps.

Le couple, une véritable pièce de théâtre !

Lorsque j’eus David au téléphone pour avoir des nouvelles concernant son arrivée en Ardèche (car je commençais à m’impatienter sérieusement !), il m’annonça qu’il ne comptait finalement pas venir. Je décidai alors de rentrer en stop, puisqu’en pleines vacances d’été, prendre les transports en communs était toute une histoire.

 

L’arrivée fut très tendue et les sacs que j’avais préparés, pour notre voyage prévu depuis l’Ardèche, étaient toujours en plein milieu de la pièce. Focalisé sur l’aménagement du camion, il n’avait pas pris une seconde, ni pour l’intérieur de la maison ni pour se soigner ou s’alimenter correctement. Lorsque je le lui fis remarquer, il répondit par l’interprétation d’un rôle spectaculaire : à chaque phrase, le niveau sonore montait d’un cran et les gesticulations aussi, jusqu’à ce qu’il finisse par s’exprimer en hurlant ! Assistant au spectacle de l’emprise totale d’un prédateur sur un humain, j’étais tellement abasourdie que je ne ressentais plus aucune colère !

 

Par contre, durant les deux jours qui suivirent, je contactais une immense tristesse et une révolte contre ce système de contrôle qui faisait ce qu’il voulait de ses marionnettes. Après avoir bien pleuré, j’eus besoin de continuer ma lecture de L’Onde. Ayant demandé de l’aide pour comprendre, ma Conscience supérieure me répondait, car j’arrivais au chapitre qui décrivait exactement la situation. Je n’avais maintenant pas d’autre choix que d’y faire face ! Voici l’extrait en question issu d’un dialogue entre Laura Knight-Jadczyk et les Cassiopéens :

 

Q : (L) J’ai aussi remarqué que plusieurs d’entre nous ont eu affaire à des personnes, ou ont eu des relations qui semblaient destinées à désorienter, désamorcer, déformer notre apprentissage et à nous vider de notre énergie – bref, à nous maintenir dans un état de tension tel qu’il nous soit impossible de réaliser notre potentiel. Cette observation est-elle fondée ?

R : Élémentaire mon cher chevalier ! (note : jeu de mots sur le nom de l’auteur) […]

Q  : (L) quel est le but de ce soutirage d’énergie ?

R : À ton avis ?

Q (T) : Qu’on ne puisse ni se concentrer, ni faire quoi que ce soit. Qu’on ne puisse rien mener à bien.

R : Ou du moins, pas les choses importantes. […]

Q : (L) Où cette énergie va-t-elle ?

R : 4e densité SDS.

Q : (L) Ces gens qui font partie de notre vie pompent notre énergie et les SDS de 4e densité l’extraient d’eux ?

R : “Eux” ne font rien !!!! Ce sont les SDS de 4e densité qui font tout par leur intermédiaire !

[…]

Leçon n°1 : attendez-vous toujours à des attaques

Leçon n°2 : apprenez à en reconnaître les signes

Leçon n°3 : apprenez à parer les attaques.

 

[Laura Knight-Jadczyk commente :]

 

Nous déduisons du passage précédent un élément fondamental : nos “relations” peuvent se révéler cruciales. Bien entendu, si nous sommes CONSCIENTS que tout un chacun peut être utilisé comme “vecteur électromagnétique” pour moduler notre fréquence, notre comportement ou notre mode de pensée, alors nous disposons d’une certaine protection. Rester inconscient de cela, et proche de ceux qui sont eux-mêmes inconscients, donc soumis à cette manipulation, revient à être “pris au piège” pour de bon.

Mais supposez que l’un des protagonistes d’une relation commence à “s’éveiller” et prenne conscience (même vaguement) que les apparences peuvent être trompeuses. Il aura continuellement des aperçus de la réalité, généralement en l’absence de l’autre. Il pourra voir que quelque chose ne va manifestement pas, qu’il y a un problème, et aller jusqu’à prendre des décisions pour changer la situation ou partir. Mais dès l’instant ou l’autre, avec ses capacités de vectorisation électromagnétique, sera physiquement présent, les éclairs de vérité seront “atténués”, voire supprimés, et la personne en éveil commencera à se sentir schizophrène, ou au bord de la folie, du fait de pensées si contradictoires et conflictuelles6.

[Le soulignage est de mon fait]

 

Suite à cette lecture, l’information que j’avais mise sous le tapis, du fait d’être trop focalisée sur mon énergie de contrôle et sur mes schémas de lutte contre le masculin, me sauta à la figure. J’avais omis que l’homme qui emprunte ce cheminement vers la Connaissance avait lui aussi sa part de travail intérieur à réaliser. Et dans le couple, celui-ci commençait par un choix : accepter ou non les informations issues du travail émotionnel et intuitif de sa contrepartie féminine. Car effectivement, si lorsque j’accueillais mes émotions et en restituais les informations, j’étais systématiquement renvoyée à mon contrôle, j’avais de quoi devenir schizophrène ! Ces expériences me poussaient donc avec insistance à approfondir mon discernement.

 

Tout comme dans le cas des militaires, les bagages en attente au beau milieu de la maison mettaient en évidence le poids des bagages qui alourdissaient et ralentissaient notre cheminement. Et tant que cette programmation n’était pas vue, l’entité qui s’en nourrissait prenait de la force, sautait d’une personne à une autre, allant même jusqu’à infiltrer notre petit groupe de travail. Le système de contrôle est très ingénieux, car ce n’est évidemment pas un hasard si tout cela arrivait au moment du départ de notre caravane Leo.

 

Voici un extrait du livre Entretien avec l’Alien. Une entité au Service d’autrui explique comment le corpus prédateur met toute son énergie pour que cette Is-Be – cet être venu s’incarner dans un corps humain pour permettre l’évolution de la conscience sur Terre – ne retrouve pas la mémoire :

 

Il est d’un intérêt vital pour le système carcéral de l’Ancien Empire de vous empêcher d’examiner votre propre esprit. Ils redoutent que vous parveniez à distinguer dans votre propre mémoire les maîtres esclavagistes qui vous maintiennent emprisonnés. La prison est formée de fantômes qui habitent vos pensées. Ces fantômes sont faits de mensonges, de douleur, de perte, et de peur.

Les vrais génies de la civilisation sont les IS-BE qui rendront d’autres IS-BE capables de récupérer leur mémoire et de reconquérir la réalisation de soi et l’auto-détermination. Cette question n’est pas résolue en imposant des normes morales au comportement, ou par le contrôle des individus à-travers le mystère, la foi, les drogues, les fusils, ni par quelque autre dogme imposé par une société esclavagiste. Et certainement pas par l’utilisation d’électrochocs et de commandes hypnotiques !

La survie de la Terre, et de tout être vivant sur Terre dépend de la capacité à recouvrer la mémoire des facultés que vous avez accumulées au cours de millions d’années ; en d’autres termes, de votre capacité à récupérer l’essence de vous-même.

Un art, une science, une technologie de ce type n’ont jamais été conçus au sein de l’Ancien Empire. Si tel était le cas, ils n’auraient pas recouru à la “solution” qui vous a conduits à votre condition actuelle sur Terre7.

[Le soulignage est de mon fait]

 

Je pus finalement exprimer clairement à David ce que je voyais de la situation. Il me dit : “Tu sais il faudrait peut-être que tu te remettes sérieusement en question par rapport à tout ce que tu projettes sur moi !”. Cette fois-ci c’en était trop, je ne tomberais pas une nouvelle fois dans le panneau du “je suis l’unique responsable de cette situation et il faut que je tolère tout de l’autre !”. Pour cesser ce soutirage d’énergie, je dus prendre le taureau par les cornes afin de sortir de mon enlisement émotionnel. Ne pouvant plus travailler avec Sand et Jenaël durant cette période où j’étais moi aussi fortement prédatée, je décidai de rester seule jusqu’à ce que la situation s’éclaircisse en moi, en vivant quelques jours dans le camion. Bien que temporairement nomade, je réalisais que je m’étais moi-même mise en quarantaine.

 

La quarantaine consiste à isoler des personnes, des animaux, ou des végétaux durant un certain temps, en cas de suspicion de maladies contagieuses, pour empêcher leur propagation8.

Dans Mc 1 aux versets 12-13, l’Esprit pousse Jésus au désert, dans lequel il est tenté quarante jours par Satan, vivant parmi les bêtes sauvages, avec des anges qui le servent9.

 

En affrontant effectivement mes démons, je retrouvais petit à petit une sensation d’autonomie et constatais l’intensité de l’hypnose bien réelle, maintenue par les entités agissant à travers le couple. Je pus, au fur et à mesure des traversées émotionnelles, lectures, écrits et conscientisations, sortir de ma “cécité”. Mais aussi récapituler que durant ces dernières années, un élan profond accompagné de prises de conscience régulières ne me laissa d’autres alternatives que de lâcher du lest.

Je m’étais effectivement séparée de tous ces “biens” qui alimentaient mes illusions de sécurité (ancienne voiture, yourte, chevaux…). J’avais aussi changé mes habitudes alimentaires de toute une vie. J’étais en train d’expérimenter à quel point m’attacher aux vieilles valises me faisait perdre de l’énergie, et comment m’en détacher me propulsait vers l’avant. De toute évidence, ce besoin vital de lâcher du lest correspondait au grand virage du SDS vers le SDA.

 

Durant ces années de vie commune, mon détachement occasionna donc des ventes qui permirent des rentrées d’argent apportant un plus au RSA que nous percevions et contribuant également à rembourser un emprunt de David. Je me disais que nous soutenant mutuellement, ce déséquilibre faisait partie du processus, et que la roue allait tourner. Mais à présent je ne possédais plus rien à vendre et la roue ne tournait pas vraiment…

 

Un des éléments essentiels que je pus enfin voir était que mon attachement entretenait chez David une forme de flemme à contacter ses mémoires, c’est-à-dire un frein pour faire un choix par lui-même quant à son engagement sur le chemin escarpé du Service d’autrui. Donc voilà, cette petite quarantaine m’avait donné les moyens de m’extraire du filet hypnotique exercé par la prédation au travers du couple, et maintenant je voyais une prise énergétique flagrante. David, ne voulant pas contacter ses émotions inconfortables (besoin de reconnaissance par le travail, peur du manque, etc.), laissait son prédateur s’introduire dans ses failles et soutirer de l’énergie, à lui et son environnement. Bien sûr, cela contribue à mon apprentissage et la partie humaine de David n’a aucune intention malveillante à mon égard, mais cette épreuve consiste à VOIR le jeu des entités prédatrices qui parasitent la psyché d’un individu, et après l’avoir vu, agir en conséquence !

 

Q : (L) Et, comme dit mon fils, quand on prend en pitié, quand on envoie de l’amour et de la lumière à ceux qui se trouvent dans les ténèbres, ou à ceux qui se plaignent et désirent être “sauvés” sans avoir à faire aucun effort, quand on répond par la gentillesse aux abus et à la manipulation, on ne fait, au fond, qu’accélérer leur désintégration et faciliter leur enfermement sur eux-mêmes ? L’on accentue leur descente dans le SDS ?

R : Tu connais la réponse !10

 

Si par culpabilité et attachement, je continuais à nourrir le schéma du sauveur en donnant mon énergie à ce qui passait à travers David, je ne faisais rien d’autre que nous offrir un cadeau empoisonné ! Je contactai alors une profonde tristesse en découvrant à quel point la réalité était toute autre que celle à laquelle je voulais croire… Mais parallèlement, je commençais à sentir une force intérieure s’installer, la culpabilité et l’attachement m’ébranlaient beaucoup moins. La situation devenait claire : si David continuait à refuser de voir à quel point son prédateur se jouait de lui, je me devais d’assumer de mettre fin à cette relation par laquelle la prédation se servait de plus en plus copieusement.

 

Lors de mon petit périple en camion, j’eus alors une mission particulière : accueillir une famille qui voulait rencontrer Haïm, le poulain que j’avais mis en vente. Quand l’échange fut terminé, qui vois-je arriver ? David ! Il n’était pourtant pas au courant de ce rendez-vous, n’avait pas de véhicule et le parc des chevaux étaient loin de la maison, mais il s’était déplacé à pied. À croire que nous avions rendez-vous !

 

Venant lui aussi de passer plusieurs jours de retraite sans sortir de la maison, il me raconta à quel point il prenait conscience du déni qu’il avait eu par rapport aux entités qui le traversaient. Durant la discussion, il se mit à pleurer (ce qui était à ce moment-là extrêmement rare !) en conscientisant l’ampleur de la programmation qui l’empêchait de se reconnecter à ses émotions encore refoulées.

 

Bien que souhaitant sincèrement qu’il ait vécu un profond chamboulement lui permettant d’y voir plus clair, je restais sur mes gardes, car je connaissais “la bête” ! Je sentais que David était honnête dans ses propos, mais jusqu’où irait-il pour s’aligner avec ce qu’il ressentait maintenant ? D’autant plus que ce jour-ci était alimenté par un égrégore bien spécifique : celui du 14 juillet porteur des mémoires d’une supposée victoire appartenant en fait au monde SDS. Cet égrégore étant en plus renforcé par les horreurs de la veille : les attentats de Nice dont David m’apprenait les faits…

 

Grâce à ce plongeon dans la famille et à ce retour dans mon foyer en plein chantier, je fus ainsi amenée à voir à quel point les ânes/An font partie de ma famille du Service de soi. Mais surtout, comment vouloir s’occuper de l’autre par culpabilité, qu’il s’agisse d’une mère, d’une progéniture ou d’un compagnon, ouvrait tout simplement la voie aux entités prédatrices, donc à ma propre involution. Je commençais à ouvrir les yeux sur la puissance de l’hypnose maintenue par les liens d’attachement.

 

Et cet attachement ne date évidemment pas d’aujourd’hui, car en écrivant cette conclusion, je prends conscience d’un ensemble d’indices que me laissent les prénoms : ma sœur Anna et moi avons grandi entourées d’une cinquantaine d’ânes élevés par ma mère. Ma grand-mère maternelle, que nous surnommions “bonne-maman”, s’appelait Christiane (Christ-y-An) ! Il n’y a plus de doute, ce travail de détachement touche bien la sphère sur laquelle les mères Amasutum ont œuvré pour mettre au monde la race des Anunna.

 

Me rappelant chaque jour que la dimension d’existence d’An n’est pas si loin, je comprenais mieux pourquoi le quotidien avec David était tellement perturbant. Ce ne sont pas les mémoires d’une seule vie ou même de quelques vies qui se rejouaient entre nous, mais de plusieurs millénaires !

 


 

1. Anton Parks, Les Chroniques du Gírkù – Tome 1 : Le Secret des Étoiles Sombres, Éditions Pahana Books, 2016, p. 89.

 

2. Anton Parks, Les Chroniques du Gírkù – Tome 1 : Le Secret des Étoiles Sombres, Éditions Pahana Books, 2016, pp. 176-177.

 

3. Article Gollum de Wikipédia en français. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gollum#cite_note-SdA-II2-8 (Contenu soumis à la licence CC BY-SA 4.0)

 

4. Trilogie cinématographique de Peter Jackson, Le Seigneur des Anneaux, 2001-2003, produit par New line Cinema et WingNut Films.

 

5. Sand & Jenaël, Les Nouveaux Dialogues avec l’Ange Tome 2, Albiréo Éditions, 2024, p. ??? ou sur https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2015-dialogue-38

 

6. Laura Knight-Jadczyk, L’Onde − Tome 2 : “Hackers” d’âmes, Éditions Pilule Rouge, 2009, pp. 363-365.

 

7. Lettres et Notes de Matilda O’Donnell MacElroy et Transcriptions Officielles de l’U.S. Army Air Force Top Secret Entretien avec l’Alien, traduit de l’anglais par Jean Librero, édité par Lawrence R. Spencer, 2014, p. 151.

 

8. Article Quarantaine de Wikipédia en français. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quarantaine

(Contenu soumis à la licence CC BY-SA 4.0)

 

9. Article Tentation du Christ de Wikipédia en français. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentation_du_Christ (Contenu soumis à la licence CC BY-SA 4.0)

 

10. Laura Knight-Jadczyk, L’Onde Tome 2 : “Hackers” d’âmes, Éditions Pilule Rouge, 2009, p. 44. 

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