Chapitre 6, 2ème partie - Marie-Madeleine la "chat-man"

 

La seconde partie de ce chapitre est essentiellement basée sur un ensemble d’indices qui m’ont menée vers un vitrail bien particulier situé dans l’église de Rennes-le-Château. Étape déterminante pour ensuite dérouler le fil rouge qui m’a guidée vers le travail fondamental de ma part féminine au quotidien.

Un travail de Madeleine

Durant ces aventures félines me menant au lion blanc, la couleur rouge s’était elle aussi manifestée avec insistance. Alors que j’étais en pleine période menstruelle, je me mis à peindre notre table de jardin en rouge basque, à semer des fleurs de lin rouge, et même à aller chez la coiffeuse pour me faire des mèches rouges ! C’est seulement lorsque j’étais en train d’aménager le fourgon avec des tissus d’une teinte rouge sang associée à un bleu profond, que je commençai à me questionner sur la présence de ces couleurs que j’aimais particulièrement. J’ai alors repensé au vitrail central de l’église de Rennes-le-Château à travers lequel elles avaient spécifiquement attiré mon attention. Ce fut donc l’occasion d’y retourner pour prendre quelques photos.

 

Je précise que je ne vais pas entrer dans le décodage des mystères qui nourrissent la frénésie des chercheurs de trésors, mais simplement lire les signes que ma Conscience supérieure m’a envoyés pour mon enquête. 

 

Aux abords de cette église dédiée à Marie-Madeleine, plusieurs éléments éveillèrent ma curiosité : au-dessus d’un passage à droite de cet édifice, une tête de mort avec des os croisés en arrière plan semblaient signifier “danger !”, comme sur les drapeaux de pirates. En entrant, je passai sous la voûte abritant la statue de Marie-Madeleine, sous laquelle était gravé TERRIBILIS EST LOCUS ISTE, soit TERRIBLE EST CE LIEU. Et enfin, je fus accueillie par le diable qui soutient le bénitier : le fameux Asmodée.


Si l’accent est clairement mis sur l’aspect “terrible” de ce lieu, peut-être est-ce pour éloigner les religieux cantonnés au dogme communément admis ? Mais peut-être est-ce aussi pour éveiller la curiosité de ceux qui cherchent au-delà des apparences ? Faisant partie de ces derniers, je découvris qu’à l’intérieur de l’église, par deux fois Marie-Madeleine est représentée avec un livre et un crâne, symbolisant la connaissance occulte.


C’est le bas-relief constituant la base de l’autel qui attira davantage mon attention. Représentée agenouillée avec un livre et un crâne, Marie-Madeleine semble tournée vers l’intérieur d’une grotte. Je découvris par la suite que les inscriptions sous cette œuvre signifient : Jésus, remède pour nos peines et unique espoir pour nos repentirs. C’est grâce aux larmes de Madeleine que tu effaces nos péchés. 

D’après moi, ce tableau occupant une place centrale est bien plus qu’une carte codée pour trouver un coffre de pièces d’or. Il détient à lui seul un enseignement si riche qu’il peut déjà occuper plusieurs vies pour l’âme qui s’oriente vers le véritable Service d’autrui ! Entre le bas-relief et l’inscription, un message pourrait bien nous être adressé : c’est par les larmes de la Madeleine, que l’énergie christique pourrait se révéler et permettre la libération des mémoires du passé (donc d’effacer les péchés).

Ce processus ne pouvant se réaliser qu’en cherchant la Connaissance (le livre et le crâne), tout en étant tourné vers son intériorité (l’intérieur de la grotte). 

Puis, levant les yeux au-dessus de l’autel, j’aperçus le fameux vitrail qui, lui aussi ayant une place centrale, m’apporta des informations complémentaires. Marie-Madeleine, vêtue d’une jupe rouge sang, semblait prodiguer un soin au Christ dont le bas de la tunique est d’un bleu profond.

Une sensation très désagréable m’envahit alors : cette femme agenouillée aux pieds de cinq hommes attablés était de toute évidence dans une position de soumission – telle la prostituée, comme l’expliquent certains écrits religieux, qui se repent en expiant ses péchés. Ces sentiments de soumission, d’humiliation et de colère qui me traversaient à propos de la place du principe féminin, ne faisaient-ils pas partie des programmes démoniaques ? Ceux qui justement pourraient me détourner de l’accès à la véritable information… 

 

Je poussai alors mes recherches au-delà de cette première impression, et le jeu de piste devint encore plus intéressant. Les deux individus en premier plan sont les seuls à avoir une auréole, ce qui indiquerait qu’ils sont complémentaires dans leur “travail” christique. Le Christ, vêtu de bleu (couleur symbolisant l’Esprit, le côté masculin, la spiritualité) dont le visage est à la hauteur du ciel et des autres personnages, est dans le monde de la communication et de l’enseignement.

Quant à Marie-Madeleine, vêtue de rouge (symbolisant les menstrues, le féminin, la force de vie), c’est avec humilité qu’elle est tournée vers la terre. Ces symboles me parlent, car ils illustrent un travail que seule une Madeleine, donc le principe féminin, peut mettre en application.

L’onction qu’elle prodigue – rite qui consiste, par l’application d’une huile, à octroyer à une personne en cours d’initiation un pouvoir royal ou une sanctification – serait peut-être ici davantage un soin lié au pouvoir des larmes et du sang des menstrues.

Et les cheveux de cette femme guérisseuse qui entourent le pied vers lequel elle dirige toute son attention, ne sont-ils pas disposés d’une manière bien particulière ? Ils pourraient bien représenter deux serpents ou encore les deux hélices de l’ADN. À nouveau je suis orientée vers le peuple des Amasutum, ces mères généticiennes qui, principalement, œuvraient et œuvrent pour “régénérer” la génétique de l’humain. Elles se font d'ailleurs appeler “Peuple du Serpent” : “Ainsi fut scellée mon indéfectible alliance avec les Amasutum, le fier Peuple du Serpent, accompagné de son éternel symbole des deux Mus entrecroisés1.”

Quand on sait que ces grandes Mères (ou “Meri” dont découle le nom “Marie”) ont introduit dans l’ADN humain un gène spécifique nommé “Kiristos” (qui est l’origine du mot “Christ”), pour qu’à un moment bien particulier (en cette fin de cycle actuelle) l’humain puisse restaurer sa génétique pour retrouver sa liberté (ses ailes) ; la véritable origine du caducée, devenu symbole du corps médical, prends maintenant tout son sens !

 

Je vais à présent résumer en ramenant ces signes à mon processus. Alors que j’étais plongée dans une enquête me menant au lion blanc et à la force que je suis amenée à développer en cette fin de cycle, le rouge et le bleu me guidèrent jusqu’à Rennes-le-Château, auprès d’une Reine. Cette pleureuse, l’Amasutum généticienne qui réalise un profond travail, allant jusqu’à restaurer l’ADN humain bridé par les patriarches Anunnaki, est bien une part de moi sur un autre plan – d’où mon nom Ristori qui en italien signifie “restaurer”. Assumer ce travail intérieur pouvant paraître humiliant pour mon ego humain, c’est dépasser les ruses du diable pour oser entrer dans ce “terrible lieu” qu’est mon intériorité avec tous ses secrets. 

 

Arriva le moment où je fus mise face à moi-même pour appliquer ces informations et désactiver mes mémoires de guerre. Et c’est bien évidemment au contact de David, lui-même porteur de ces mémoires de guerrier mâle sur un autre plan d’existence, que cela se produisit. Pourtant, plier était insupportable pour la guerrière SDS que je suis sur ce même plan, celle qui perçoit avec une grande acuité les schémas de prédation chez l’autre, sans les voir chez elle. Bien que je sache qu’il fallait faire preuve d’intelligence et baisser mon bouclier, la peur de me sentir soumise et humiliée me dominait. Je me sentais toujours bloquée sur la ligne temporelle où l’Amasutum était en guerre contre son frère et son rival Anunnaki.

Encore des Leo handicapés !

L’impulsion qui poussait notre petite équipe (Sand, Jenaël, David et moi) à partir à la rencontre d’autres personnes en quête de Connaissance, se concrétisa par un partage sur Skype avec Jacques-Gérard Vésone2. Une des premières choses qu’il nous raconta fut la venue d’une chatte peureuse, affamée et à trois pattes ! Elle les “apprivoisa”, lui et sa femme, et élut domicile chez eux. Étant donné ce que je traversais, nous éclatâmes tous de rire !

 

Puis une rencontre eut lieu avec Joël Ducatillon et sa compagne. Dès le début du partage, faisant un peu d’humour, Sand leur demanda : “Avez-vous un chat à trois pattes ?” Et comble du hasard (qui n’en était pas un, bien entendu !), ils répondirent : “Oui, c’est une minette peureuse qui est arrivée ici, il n’y a pas longtemps !”

 

À l’évidence j’attirais encore des chats, ou plutôt des chattes peureuses et handicapées. Il m’était clairement montré que c’était bien ma part féminine, la “chat-man”, qui, bloquée par la peur, ne pouvait exprimer son plein potentiel. Je commençais à sentir le poids d’une grande responsabilité… C’était donc bien à moi (et non au “masculin” !) de repousser les limites de mes croyances pour sortir du handicap.

Me revint alors une anecdote très à propos concernant l’expérience surprenante d’un enfant, passionné de salamandres, qui en élevait dans un vivarium. Durant plusieurs semaines, il en observa une dont le membre sectionné repoussait de lui-même.

Les salamandres sont les seuls êtres vivants qui possèdent la capacité de régénérer certaines parties de leur corps tels que les pattes ou la queue, voire des portions d’organes comme l’œil ou le cœur après amputation. La repousse d’un membre dériverait de la formation des membres au stade embryonnaire. Ainsi, après la perte d’une patte, au bout du moignon, un bourgeon de ces cellules apparaît.

 

En se multipliant, celles-ci forment de nouveaux tissus, de la peau, des muscles, des os et des nerfs. Peu à peu, la patte se forme. Après quatre mois, la nouvelle patte est pleinement fonctionnelle3.

Puis un jour, ce même enfant eut un accident lors duquel ses orteils furent sectionnés. Comme il n’était pas limité par des croyances quant à la régénération de son corps, tous les tissus manquants, y compris les os, se reconstituèrent un à un !

 

J’avais bien la preuve que les croyances, y compris celles liées à la densité, pouvaient être dépassées, jusqu’à développer des capacités totalement incroyables pour l’ego !

 

C’est d’ailleurs à ce moment-là que, n’en pouvant plus de la souffrance due à cette lutte intérieure, la compréhension de mon enquête, jusque-là mentale, commençait à s’intégrer au plus profond de mes cellules. Ayant alors compris à quel point mes croyances du passé me figeaient, je me mis à pleurer le contrôle, l’impuissance et l’incompréhension de la guerrière. Tout comme Marie-Madeleine sur le vitrail, ce processus me mit à genoux et fit plier mon ego juste en face de celui que je croyais être responsable de mon mal-être. Libérant ainsi mes mémoires par les larmes (et certainement aussi par le sang de mes menstrues), je pouvais commencer à renouer avec les réelles capacités de la véritable mère Amasutum qui n’était pas en guerre contre son frère. 

 

Les jours qui suivirent, par la détente des tensions en moi et avec David, je pus constater à quel point, par sa rébellion envers sa contrepartie masculine, cette part féminine blessée n’entretenait rien d’autre que le refus de son véritable rôle. Tant qu’elle luttait contre l’acceptation de ses propres programmes limitants, elle perpétuait les schémas de guerre et de séparation et ne permettait donc ni à elle-même ni au masculin de saisir la possibilité se libérer.

Bleu blanc rouge, symbole d’équilibre

Les couleurs rouge (Terre, sang, incarnation, féminin) et bleu (Ciel, Esprit, masculin) demandent à allier leurs complémentarités, pour donner quelle couleur ? Celle qui n’en est pas une : le blanc ! Car ce qui parvient à nos yeux comme étant blanc contient en fait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Cette “couleur” est celle de l’équilibre et du passage, matérialisés dans mon jeu de piste par le lion blanc ! Cela me ramène évidemment à notre cher drapeau français : le bleu et le rouge reliés au centre par le blanc.

 

Si la France est une terre particulière pour mener à bien cette initiation, il n’est alors pas étonnant que sur ce même sol se déchaîne sans relâche l’énergie prédatrice au travers de persécutions contre les Templiers, les sorcières, les Cathares, les Vendéens, les Juifs sémites, les Tziganes, etc. Il suffit donc d’observer quels peuples ont été diabolisés pour savoir quels sont les individus qui seraient en mesure de développer la connaissance d’un équilibre universel dans lequel le principe féminin joue un rôle essentiel.

 

Autre détail coloré : durant la Shoah, les roux considérés comme étant juifs, furent donc exterminés, et durant l’inquisition contre les sorcières, les femmes rousses étaient systématiquement envoyées sur le bûcher. Sur le vitrail de l’église Sainte Marie-Madeleine, tous les jeunes personnages sont roux (les deux vieillards ayant les cheveux blancs). Ces individus, certainement d’origine celte, semblent particulièrement mis en évidence. Les Celtes, ne sont-ils pas de la même famille que les Gaulois, ces habitants ancestraux du sol français eux aussi tournés en ridicule ?

 

Durant ces persécutions millénaires, tous ces individus accusés d’être possédés par le diable furent mis dans le même sac… y compris le chat ! Lors de la chasse aux sorcières, cet animal avait officiellement été déclaré “incarnation du diable” et subissait le même sort que celui réservé aux sorcières. Pourquoi tant d’acharnement contre ce petit félin inoffensif ? Étant donné les informations que j’ai à présent pu rassembler concernant la force léonine, il est fort probable que ceux qui tiennent les ficelles et qui “savent”, se méfient de toute manifestation de cette énergie, aussi minime soit-elle !

 

À travers l’archétype de la sorcière, le chat n’est-il pas l’animal de compagnie le plus proche de la “chat-man” puisque tous deux ont la particularité de voyager dans différentes réalités ? Et n’est-ce pas la plus grande peur de nos geôliers de 4e densité SDS que d’être vus dans leur monde de marionnettistes et du même coup de perdre le pouvoir sur leurs Adam de 3e densité ?

 

Pour conclure, voici un passage dans lequel Credo Mutwa4 illustre parfaitement comment un “sage” est doté d’une part féminine importante, et comment ce chaman, de par ses perceptions différentes, voyage effectivement entre les mondes de 3e et 4e densités :

 

Credo Mutwa : “Dans la Grande Tradition, les hommes n’avaient pas un statut supérieur à celui des femmes.” […] “Dans les plus hauts rangs des Sanusis, la condition humaine parfaite n’était ni masculine ni féminine, mais une union des deux. Quand les Africains vous honorent comme sage, ils vous donnent un nom féminin.” […] “Mutwa raconte que durant son initiation, il a commencé à entendre les pensées des gens en même temps qu’ils parlaient, et qu’il voyait la différence entre ce qu’ils pensaient et ce qu’ils disaient. Il avait aussi des “hallucinations étranges et expériences hors du corps”. Sa perception du temps pouvait aussi beaucoup changer, une minute pouvait durer une heure avant de se rendre compte que c’était lui qui avait ralenti le temps. Il voyait aussi des images et symboles brillants devant lui, comme un sablier allant à l’envers, et une tête de lion avec des rayons de soleil. Mutwa ne prenait aucune drogue, pas même douce, car il savait que toute drogue réduit les aptitudes du chaman et son lien à la nature.

 


 

 

1. Anton Parks, Les Chroniques du GirkùTome 1 : Le Secret des Étoiles Sombres, Éditions Pahana Books, 2016, p. 129.

 

3. Maison Salamandre, article « “Pourquoi le nom “Maison Salamandre”? ». https://www.maison-salamandre.com/index_php/la-societe/qui-suis-je-nos-prestations-2/lembleme-salamandre.html

 

4. News of Tomorrow, article “Linda Tucker – Les lions blancs annoncent une nouvelle ère glaciaire”, 19/02/2014. https://web.archive.org/web/20140322174155/http://newsoftomorrow.org/esoterisme/chamanisme/linda-tucker-les-lions-blancs-annonciateurs-de-la-prochaine-ere-glaciaire

Linda Tucker, Mystery of the White Lions: Children of the Sun God, Éditions Hay House Inc, 2010.

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