Lors de l’écriture du chapitre 3 qui aborde l’enseignement chamanique de la souffrance animale, j’étais encore loin de me douter à quel point le travail lié à mes programmes d’attachement aux animaux allait m’ouvrir de nouveaux horizons sur mes origines et mon futur.

Deux mois après les dernières péripéties avec les chatons, la Minette refit une portée. Je savais que cette troisième portée allait être décisive concernant ma relation aux animaux encore bien teintée d’un comportement SDS (au Service de Soi). J’avais effectivement demandé avec force et conviction un coup de pouce pour sortir de ces schémas ancrés en moi depuis belle lurette…

Ce matin-là, je pleurais une tristesse et un ras-le-bol de devoir assumer ce rôle de “tueuse de petits chats” ! Je savais bien qu’il était question d’aller encore plus loin dans le lâcher prise, mais mon ego n’y voyait aucune issue. Du fait que je nourrissais la Minette, j’étais la seule à être au courant de cette nouvelle portée, et maintenant, à cause de l’attachement à nouveau mis en lumière, j’en arrivais à ce ressenti paradoxal de devoir cesser de m’occuper d’elle, alors que c’était moi qui étais responsable de ce lien de dépendance. Le piège d’une terrible culpabilité était en train de se refermer sur moi.

Au bout d’un moment, quand mon ego, donc mon énergie de contrôle, commençait à être suffisamment ébranlé pour que mon “Supra-Leo” puisse se faufiler à travers une brèche, je pus distinguer des phrases qui se formaient dans mon esprit :

Les Leo t’apprennent par le biais des chats. Ils t’apprennent à devenir responsable de toi et pas des autres. Te détacher du comportement de l’humain de 3e densité est ce qu’il y a de plus dur, mais c’est ce que tu DOIS faire maintenant !

Cesse de vouloir faire en sorte que les choses s’arrangent selon ton point de vue. Ce que tu imagines bon pour l’autre n’est pas forcément bon pour le besoin d’expérience de son âme… Prends conscience que toute la souffrance que tu projettes sur les animaux est la tienne. Ne pas agir est la plus difficile des actions pour quelqu’un comme toi.

En lâchant ce contrôle lié à la survie, tu apprendras à ne plus mêler la peur et la vie, mais bien à Vivre. Le Leo, toi-même sur une autre ligne temporelle, te guide à traverser tes peurs une à une. Mais ne t’endors pas (ce qui veut dire cultive ta vigilance, ton discernement et ta force) car ces petits Leo sont là pour t’enseigner, mais surtout, ils te préparent pour la suite…

J’éprouvais une immense gratitude d’avoir pu réceptionner ces phrases, cependant je désespérais de parvenir à lâcher totalement le contrôle. Il m’était si douloureux d’imaginer laisser ces petits chats grandir sans soins et sans alimentation, dans ce milieu villageois qui ne leur voulait pas du bien. Je passais donc la journée à me débattre avec cette épreuve qui me paraissait surhumaine.

Comme David allait faire des courses, j’étais rattrapée par ma part contrôlante et fus tentée de lui demander d’acheter de l’éther pour “endormir” les petits chats. Mais avant ça, je lui fis part de mon doute à agir ainsi et lui lus les phrases que je venais d’écrire. Il me répondit que ce message lui paraissait très clair. C’était bien la confirmation que je devais continuer dans le sens qui n’était pas celui de mon ego.

Ce fut apparemment le contexte idéal pour que Sand et Jenaël débarquent avec la caméra pour filmer notre première interaction¹ qui serait diffusée sur le site du Réseau Leo !

Après ce partage, je pus détecter plus finement ce qui se tramait en moi : ma part prédatrice qui avait terriblement peur de s’orienter vers cette voie du Service d’Autrui qui lui était inconnue, faisait tout son possible pour m’orienter vers un futur SDS prévisible pour elle. Et évidemment, le futur le moins probable, donc le moins contrôlable par ces rois de l’entropie, est celui où je deviens capable de laisser la liberté à chaque animal de vivre ses expériences, sans intervenir avec ma vision déformée de la réalité !

Maintenant que mon cher prédateur était mis à nu, le doute n’avait plus sa place : je devais cesser toute intervention auprès de ces petits Leo. Le lendemain matin, tout juste réveillée, je partis voir Angèle (alors informée que la Minette avait fait des petits) et lui expliquai que je ne souhaitais plus m’en occuper. Je l’informais aussi que je n’irais pas chercher de l’éther. Elle était complètement d’accord et son mari me dit à propos de la chatte : “Oooh ! Elle m’emmerde celle-là, je vais sortir la carabine et ça sera vite vu ! N’achète pas d’éther, mais plutôt un bon steak pour toi !” Comme quoi l’information était déjà là, mais mes programmes m’empêchaient de l’entendre !

Puis je dis à Angèle que je la laissais se débrouiller avec le destin des petits chats, ce à quoi elle répliqua naturellement “D’accord, mais avant il faut que tu ailles me les chercher, moi je ne peux pas grimper l’échelle !” Me souvenant qu’effectivement elle avait le vertige, c’était pour moi le signe que je devais clore cette boucle de rétrocausalité ainsi.

Ils étaient tous blancs ! J’allai pour en prendre un, mais il était comme attaché. C’est alors que je me rendis compte d’une chose très étrange : il avait une patte malformée, prolongée par une espèce de cordon… Et le plus bizarre, c’est que ce cordon était relié à un nœud central entre les trois chatons blancs. Je n’y comprenais rien, mais ce qui était sûr, c’est qu’il leur manquait à chacun une patte ! L’un d’eux était en train de mourir. Je les pris tous ensemble et les déposai dans un tissu. Je descendis l’échelle pour les donner à Angèle et lui dis : “Cette fois-ci, je vous laisse vous débrouiller !”

Tous ces éléments étaient loin d’être anodins…

Une virée à Carcassonne était prévue dans l’après-midi. Après les courses, nous nous installions à une terrasse de restaurant et j’observais à côté de nous un pigeon qui tapait à répétition sur un petit sachet contenant un biscuit. Il s’acharnait mais ne parvenait pas à l’ouvrir. Je me voyais déjà intervenir en lui ouvrant le sachet, quand ma lucidité me rappela le menu du jour : “Prendre conscience de mes impulsions de contrôle et ne pas y répondre !”. Je me rassis au fond de ma chaise et observai ce qui se passait en moi. C’est alors que le pigeon se retourna et je me rendis compte qu’il lui manquait une patte !

Et comme si ce n’était pas assez clair, lorsque sur le retour nous nous arrêtions pour voir nos chevaux, l’un d’eux boitait sévèrement et ne pouvait plus poser son antérieur gauche ! Je croulais sous les indices et la nuit qui suivit ne me laissa aucun répit.

Je fis un premier rêve dans lequel je me retrouvais dans un immense laboratoire alchimique. Il y avait trois énormes pistons à la verticale disposés au-dessus d’une grande piscine. Ces pistons crachaient par intermittence des flammes blanches vers l’eau. Alors que je marchais, j’entendis miauler derrière une porte. C’était la Minette qui n’était pas en forme, elle avait un problème respiratoire. Plusieurs fois, elle se positionna devant différentes portes, miaula et attendit que je les ouvre, jusqu’à ce que nous arrivions dans la pièce centrale de la piscine où j’étais justement en train de distiller et diffuser de l’huile essentielle de thym ; huile dont elle avait besoin pour se soigner.

C’est alors que de réels miaulements me réveillèrent ! C’était elle qui essayait de rentrer en passant sa patte par la fenêtre entrebâillée. Elle n’avait jamais fait ça auparavant, n’ayant pas l’habitude de rentrer dans la maison ! Je finis par me lever et lui ouvris la fenêtre.

Maintenant, mettons un peu de clarté dans cette multitude de signes :

C’était quand même fort ! Tandis que je retrouvai la Trois-Pattes morte (leur grand-mère), je découvris trois petits chats blancs, eux aussi à trois pattes, formant une figure celtique qui en grec s’appelle “triskelion” signifiant “à trois jambes”. Le triskel et le lion, tiens tiens…

Tous morts ou entre la vie et la mort, ces chats semblaient insister sur la notion de changement de réalité. Cela pris encore plus de sens quand je découvris que le thym – cette plante que la Minette cherchait et que je distillais dans mon grand laboratoire – “serait né des larmes de la belle Hélène, [et] entrait dans les compositions d’embaumement des Égyptiens et des Étrusques⁴”. Embaumement qui a pour fonction de passer dans les meilleures conditions qui soient dans l’au-delà.

Un félin handicapé en moi serait en train de mourir… En considérant la mort comme un passage suivi d’une renaissance, la Minette m’indiquait la possibilité d’une transformation grâce à la mise en mouvement du “triskelion” ! Dans ma vie quotidienne, cette mise en mouvement se manifestait par le fait d’aller jusqu’au bout (jusqu’à la mort) de mes programmes du Service de Soi, représentés ici par l’attachement aux animaux, car ils me maintenaient encore dans un passé où j’étais malade et handicapée.

La scène des trois flammes blanches projetées dans la grande piscine me démontrait l’existence en moi-même, d’un procédé alchimique d’envergure permettant de régénérer un Leo. Cette scène m’aida à conscientiser que mon laboratoire intérieur est un dispositif alchimique très puissant permettant de transformer mon génome.

Toutes mes origines génétiques issues de mes incarnations sur différents plans d’existence, allant de la celte en 3^e densité à celle de l’Urmah dans les densités supérieures, étaient amenées à se fondre entre elles au sein de ma génétique actuelle (grâce au procédé alchimique qu’est l’épigénétique) pour permettre la naissance d’un nouveau Leo. Et cela par mes prises de consciences et leur application au quotidien !

Puis je découvris un article intitulé : “Les lions blancs annoncent une nouvelle ère glaciaireˮ qui reprend quelques extraits traduits en français du livre de Linda Tucker Mystery of the White Lions : Children of the Sun God. Ce livre rapporte essentiellement les échanges entre Linda Tucker, l’auteure, et le chaman zoulou Credo Mutwa qu’elle a rencontré à plusieurs reprises.

Linda raconte :

Maria m’a introduit à d’autres hommes médecine africains appartenant à de nombreuses traditions ; parmi lesquels se trouvait l’éminent grand-prêtre Baba Credo Mutwa, sans aucun doute le plus grand dépositaire de la culture d’Afrique, et le Gardien de ce qu’on appelle “Umbalo”, la connaissance secrète d’Afrique. […]

Maria dit que la Voie Lactée, “rivière d’étoiles”, est le lieu d’origine des lions blancs. Elle dit aussi que “Ses ancêtres lui ont dit qu’il y a très longtemps, quand la rivière était dans le ciel, un très grand nombre de personnes moururent. Quand la rivière sera de nouveau dans cette position, l’humanité connaîtra le même sort.” […]

Timbavati a pour étymologie “timba” (descendre, comme un oiseau), “vati” (au sol) en langue Tsonga ancienne. Credo Mutwa raconte ensuite la légende associée à ce lieu. Lorsqu’une grande reine d’une lignée matriarcale ancestrale était malade, tout le monde priait pour elle, et une nuit, une grande étoile est tombée sur terre. La reine voulait absolument aller le [sic] voir. Elle illuminait le paysage d’une lumière bleutée. Les gens criaient Timbi-Lé Vaa-ti, pour dire que l’objet était tombé au sol. La reine marcha beaucoup jusqu’à s’approcher de l’objet. Il émettait un bourdonnement bizarre. Les gens craignaient alors cette puissance des dieux. Puis la reine vit un “dieu” qui sortit de la lumière bleutée. Il apparaissait sous la forme d’une silhouette lumineuse. Il mit sa main contre celle de la reine, puis les [sic] disparut, et les yeux de la reine brillaient. La reine dit alors que les dieux voulaient l’emmener avec eux et qu’ils étaient venus pour ça. La reine s’avança vers la lumière. Les deux servantes qui accompagnaient la reine étaient transis [sic] de peur et dès que la reine disparut, elles coururent aussi vite que possible jusqu’au village, où tout le monde vit l’étoile monter dans le ciel, et partir d’un coup.

Les années suivantes, tous les animaux à cet endroit eurent des petits de couleur blanche, avec des yeux bleus (babouins, léopards, éléphants, antilopes, impalas…). Certains oryx n’avaient plus qu’une seule corne. Le grand roi Npepo I déclara alors que Timbavati était un lieu sacré. Les lions blancs apparaissaient constamment à cet endroit⁵. 

[Le soulignage est de mon fait.]

Le récit de cet évènement très ancien décrit parfaitement l’arrivée d’un OVNI et le phénomène d’abduction. L’intervention de cet OVNI aurait d’ailleurs laissé dans l’environnement terrestre une charge électromagnétique si puissante, qu’elle semblerait avoir influé sur la génétique des animaux vivants dans cette zone. Quant à moi, j’étais entourée de personnes qui, régulièrement, affirmaient être témoins de manifestations surnaturelles de ce genre et je découvrais des chatons blancs dont la génétique avait manifestement muté. N’était-ce pas le signe d’un changement à venir ?

Revenons au récit de Credo Mutwa :

“Le lion est lié aux étoiles, mais pas n’importe lesquelles. Le lion est spécialement lié à Orion, les trois étoiles de la ceinture d’Orion. Les Ndebele appellent l’une de ces étoiles Mbube, ce qui veut dire « lion ». C’est l’étoile du milieu. Le peuple Ndebele croit que tout ce qui arrive sur terre est contrôlé par des êtres de l’étoile Mbube.” Les lions blancs sont aussi liés à la constellation appelé [sic] “Lion exilé”, Mbubedingile, c’est-à-dire Leo [aussi nommé Leonis sur les cartes d’astrologie récentes].

Mutwa indique que le nom des constellations correspond à l’origine des animaux. “Toutes les familles d’étoiles ou constellations tout autour du globe ont contribué à implanter les animaux sur terre à un moment de la création.” “La Terre Mère a demandé au Lion Exilé, [...] Mbubedingile, d’envoyer de grands carnivores sur terre – lions, léopards, et chats sauvages – pour protéger l’humanité des entités négatives. L’homme avait trop peur de vivre avec des lions, alors il a choisi d’apprivoiser les chats sauvages et les avoir à la maison⁶.”

 [Le soulignage est de mon fait.]

Credo Mutwa et son peuple sont de toute évidence liés au même centre de conscience (Leonis) que les chercheurs du Réseau LEO⁷. Par ailleurs, il me semble si évident que tous les animaux sur Terre ne seraient effectivement pas des cas uniques, mais bien issus d’une lignée cosmique (Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, Hermès Trismégiste). Quant à Anton Parks qui recoupe ses visions avec les faits historiques inscrits sur les tablettes sumériennes, il explique que les Urmah (ces lions humanoïdes constituant la milice céleste) ont été entre autres missionnés pour protéger les Amasutum, créant la vie sur Terre, de leurs rivaux SDS. C’est donc inconsciemment (en tout cas jusqu’à présent), que je m’entourais de minilions pour me rappeler mes origines. 

Concernant le lien entre félins et humains, Credo Mutwa dira plus loin que les Dinofelis (tigres à dent de sabre) étaient appelés Ngewula et étaient apprivoisés. Ils défendaient les hommes. D’ailleurs, Credo Mutwa pense qu’il en reste dans les montagnes Magaliesberg. Cependant, Credo Mutwa indique que la question d’une interaction entre premiers hommes et félins est un détail d’une bien plus grande image. “Nous ne sommes pas la première race intelligente sur cette planète”. […]

Contrairement aux albinos, les lions blancs n’ont pas d’anomalies ou faiblesses laissant penser à un trouble d’ordre génétique. Leurs yeux sont parfois jaune d’or, ou bleus. Selon Mutwa, ces animaux “annoncent des changements à venir sur cette terre”. Selon lui, ces animaux sont de toute évidence des animaux de neige, évoluant dans des conditions glaciaires. […]

Depuis un certain temps, les scientifiques nous ont avertis du commencement catastrophique de la prochaine ère glaciaire. L’astrophysicien de Cambridge, John Gribbin, indique que l’ensoleillement estival, indicateur clé de la venue d’une glaciation, “a diminué de manière régulière depuis 11,000 ans, jusqu’au point où, toutes choses égales par ailleurs, il y a un risque réel d’une expansion soudaine de la neige et d’une couche de glace, « une attaque éclair de la neige », annonçant le début d’un nouvel Âge de Glace. […] L’idée qu’un gène blanc unique puisse apparaître en prévision d’un changement climatique radical n’a pas encore, à ma connaissance, été prouvé scientifiquement. Mais dans la perspective de Mutwa des Lions Blancs comme messagers prophétiques, c’est tout à fait cohérent.” […]

Linda Tucker explique que nous entrons dans l’Âge du Verseau dans l’Hémisphère Nord, mais que nous entrons dans l’Âge du Lion dans l’Hémisphère Sud. Elle insiste sur l’idée qu’il y a un lien direct entre les cycles des ères glaciaires et l’évolution de l’humanité. […] “Les Lions Blancs sont, en réalité, des animaux en avance sur leur temps, précurseurs du prochain âge glaciaire, des messagers angéliques revenus sur terre à un moment de fragilité écologique et psychologique – pour aider l’humanité dans ses prochains défis⁸.”

En effet, de nombreux scientifiques⁹ (ceux qui ont fait le choix de mener leurs recherches par eux-mêmes) ne cessent de rappeler que le monde est menacé par un nouvel âge de glace, et non par le réchauffement climatique annoncé par les médias mainstream.

C’est bien en recoupant mes expériences avec nos recherches sur le Réseau LEO, les enseignements de Credo Mutwa, les investigations de l’équipe de Laura Knight-Jadczyk et celles d’Anton Parks, que j’en arrive au constat indéniable qu’un basculement est imminent ! Marqués par des chutes de météorites, des grandes épidémies, des cataclysmes, des guerres, des visites extraterrestres ou extranéennes, ces bouleversements offrent à celui qui le décide un grand tremplin pour sa transformation intérieure.

C’est quand même assez extraordinaire que les trois petits chats blancs de la grange d’à côté, me ramènent à une fin de cycle et aux modifications génétiques qui l’accompagnent ! Le chiffre 3 (dont je vais approfondir la symbolique par la suite), en passant par le triskel, m’indiquait que pour guérir mes handicaps, je devais me mettre en mouvement. Et grâce à ce mouvement, c’est-à-dire mes recherches et leur mise en pratique, je peux progressivement retrouver mes origines génétiques Urmah, celles qui me communiquent la force de vaincre l’emprise des entités psychiques et de me diriger vers un nouveau futur !