Alors que nous étions au début du printemps et que la vie refaisait surface, une multitude de synchronicités en rapport avec l’œuf se manifestèrent dans notre quotidien. Il était temps de passer un autre cap : casser la coquille !

La coutume d’offrir des œufs décorés, teints ou travaillés, existait avant l’ère chrétienne. À la fin du XIX^e siècle, à la cour impériale de Russie, Nicolas II offrait pour Pâques à son épouse et à sa mère des œufs en or et incrustés de pierres précieuses, considérés comme des chefs-d’œuvre de la joaillerie.

Il est également intéressant de noter la perception du corps humain selon le Nagual don Juan : “Ainsi, comme tu le verras peut-être un jour, un homme, qu’il soit mendiant ou roi, est un œuf lumineux ; et il n’y a pas de manière de changer quoi que ce soit¹.”

Voici également un extrait du site Émilie Laure Mondoloni :

Jung donne un excellent résumé des rapports symboliques entre l’œuf et l’œuvre alchimique :

“En alchimie, l’œuf représente le chaos tel que le conçoit l’adepte, la prima materia dans laquelle l’âme du monde est captive. De l’œuf, symbolisé par le vase de cuisson rond, s’envole l’aigle ou le phénix, l’âme libérée […]”

[…] Le vase dans lequel s’effectue la cuisson de la matière première porte le nom d’œuf en raison de sa forme et surtout du rôle de matrice qu’il joue. C’est une sorte de petit ballon, parfois en cristal, et dont l’orifice, une fois la matière introduite, doit être soigneusement clos par le sceau d’Hermès.

C’est un modèle réduit de la Création. Après l’incubation, doit sortir la Pierre philosophale, l’Or spirituel, L’Enfant royal ou poussin, union des principes masculin et féminin². [le soulignage est de mon fait.]

Cette symbolique de l’œuf (l’union des principes masculin et féminin) m’aiguille sur la voie du chaman ! Voici à ce propos un passage d’une étude ethnologique remarquable d’Éléonore Chapuis³ :

Au XVII^e siècle, un voyageur tint les propos suivants sur les chamanes Araucan : “Ils ne s’habillaient pas en homme, mais portaient un vêtement très semblable à celui des femmes […]. Ils s’ornaient de colliers, de bagues et d’autres bijoux féminins. Ils étaient très estimés et respectés par les hommes et les femmes ; avec celles-ci ils se comportaient en homme et, avec ceux-là, en femme”, il voyait dans ces comportements une forme d’homosexualité passive. […]

Au préalable, notons que la cérémonie s’ouvre par cette phrase édifiante qui semble évoquer fondamentalement l’androgynie des alliés du chamane : “Père-Dieu, vieille qui est au ciel…”. Pour les Araucan, les genres s’entremêlent dans le monde des esprits, et le chamane se fait alors réceptacle de ces influences, tout autant qu’il les porte en sa personne. La déviance sexuelle des machis [chamanes Araucan], leur nature transgressive en fait donc les médiateurs / médiatrices par excellence, aptes à transcender les catégories ordinaires imposées par la construction sociale binaire et antagoniste que constitue l’élaboration culturelle du genre.

Ces extraits nous indiquent que la matrice terrestre retiendrait l’âme prisonnière, en lui offrant comme seul/seule échappatoire l’expérience de la dualité, pour finalement aller vers une unité de ces/ses polarités. Autrement dit, vouloir s’extraire de l’emprise de cette enveloppe artificielle sans transformation intérieure est tout simplement vain ! La métaphore de l’éclosion de l’œuf illustrerait donc que, par un long processus, l’union des principes masculin et féminin permettrait aux mémoires lourdes comme le plomb de se transformer en or ; le phénix pouvant alors renaître de ses cendres…

De la même manière que les “Œufs” des Femmes s’alignent pendant les menstruations avec la Lune, tel le reflux et les marées de l’Océan, l’Ankh symbolise également le fonctionnement de la chambre de l’Utérus contenant les eaux primordiales indispensable à toute vie⁴.

Cette quête d’immortalité si bien enrobée, ne serait-elle pas un subterfuge pour nous cacher quelque chose d’autre ? Laissons un peu les œufs pour explorer davantage ce mystère. Pourquoi les dieux auraient-ils besoin d’un objet pour atteindre l’immortalité et paraître invulnérables aux yeux de leurs adorateurs humains ?

Cette quête d’immortalité si bien enrobée, ne serait-elle pas un subterfuge pour nous cacher quelque chose d’autre ? Laissons un peu les œufs pour explorer davantage ce mystère. Pourquoi les dieux auraient-ils besoin d’un objet pour atteindre l’immortalité et paraître invulnérables aux yeux de leurs adorateurs humains ?

Akhenaton, Nefertiti et sa famille “oints” par les rayons de l’Aton, disque solaire symbolisant le Dieu unique distribuant la technologie divine⁵. (On peut remarquer des petites croix Ankh à l’extrémité de rayons solaires.)

L’article “le secret de l’Ankhˮ écrit par Raymond Terrasse⁶ pour le magazine Top Secret, va au-delà de la simple version historique ou ésotérique. En voici quelques extraits :

Lorsque l’on recense les différents objets tenus à la main par les Dieux des différentes traditions : égyptienne, sumérienne, perse, celte, maya, toltèque, l’hypothèse d’une origine unique de ces civilisations dont les membres, dispersés de par le monde suite à un cataclysme, ont fait évoluer ces objets au long des siècles, suivant leurs propres conceptions, tout en en gardant le principe initial, s’impose peu à peu comme une évidence. Mais de cette recherche, découle une autre question terriblement irritante : pourquoi encombrer systématiquement une main avec cet objet […] ?

En effet, si les Dieux sont représentés constamment dans cette configuration, sur les sculptures, les bas-reliefs, et les fresques, ce n’est ni gratuit ni le fruit du hasard. Cela révèle au contraire une situation permanente. Ainsi le fait que l’Ankh ou ses cousins soient constamment tenus à la main indique une fonction primordiale pour les Dieux. Il était impératif qu’il en soit ainsi. Selon moi, cet impératif recouvrait deux fonctions essentielles liées à la sécurité même du porteur : équipement de survie et armement. […] Si on en croit Zécharia Sitchin, les Dieux sumériens étaient toujours en train de comploter, et de faire la guerre. Ils nouaient des alliances qu’ils n’hésitaient pas à dénoncer, s’ils y trouvaient leur compte. Ces quelques travers peuvent expliquer le fait que d’être armé était aussi naturel pour eux, que pour les cow-boys du far-west. Sauf que dans ces temps anciens, il valait mieux avoir l’arme toujours à la main. Une des fonctions de l’Ankh pouvait donc être justement cette arme d’attaque et de défense. […]

Cependant, il me vient une explication logique qui répond à ce choix de bloquer en permanence une main qui pourrait être libre en toute autre circonstance : l’énergie biologique personnelle du porteur. Les hommes, humbles adorateurs, ne se doutaient évidemment pas que pour être efficace, cette croix de vie devait impérativement être en contact incessant avec la main de son porteur, soit par la lecture des empreintes digitales, soit activée par l’énergie biologique directe, soit par analyse de l’ADN, ou par la réception des ondes cérébrales. […]

Une autre propriété de l’Ankh, et bien entendu aussi de ses cousins, semble être passée inaperçue des chercheurs. Il s’agit de la possibilité de vaincre la pesanteur. […]

Ces Dieux venaient sans doute d’un monde aux caractéristiques différentes de celles de la Terre. Mais ce monde, s’il peut se trouver dans l’univers visible qui nous entoure, et que nous considérons comme le nôtre, peut aussi bien appartenir à une autre dimension.

C’est là qu’intervient ce qui pourrait être alors la primordiale et ultime fonction des croix de vie aux formes différentes dont nous avons le témoignage. Ces objets ne participaient-ils pas à l’intégration et au maintien des Dieux dans notre continuum, et inversement, leurs permettaient-ils de retourner dans leur dimension en toute sécurité ?

Cet article me mit en garde quant à la mise en scène autour de cette clé qui dissimule effectivement bien des secrets ! De plus, la culture égyptienne n’est pas comme on voudrait nous le faire croire, la plus avancée parmi les civilisations anciennes, puisque de nombreuses autres cultures extrêmement sophistiquées se sont succédées. Leur point commun ? Elles ont toutes couru à leur perte par une quête effrénée d’une technologie⁷ visant à contrôler la vie… et surtout la mort. N’est-ce pas ce qu’il se passe actuellement ?

Mais qui donc procure à l’humanité toutes ces technologies de pointe ?

Certains peuples d’univers différents du nôtre, n’auraient-ils pas un intérêt notoire à interagir avec la race humaine en lui transmettant des technologies ? Tout en conservant un esprit critique par rapport à tout ce qui circule sur Internet, les informations diffusées sur ce site ainsi que le bas-relief qui y figure peuvent nous ouvrir au fait qu’il y ait possiblement eu des interactions entre Gris et “dieux égyptiens”, notamment en ce qui concerne la Clé de Vie⁸.

Que cherchent-ils ?

Peut-être à détourner l’humain d’une véritable possibilité de libération en faisant miroiter à certains une vie meilleure, grâce aux exploits de l’Intelligence Artificielle et du transhumanisme, tout en répondant à leur soif de pouvoir. Ainsi, s’assurent-ils que peu d’individus iront chercher là où réside la véritable clé : à l’intérieur d’eux-mêmes !

Pourquoi agissent-ils donc ainsi ?

Pour préserver leur garde-manger, pardi ! Si nous appliquons ce qu’ils ne parviennent pas à faire – se libérer par un travail et une transformation intérieure –, ils n’auront alors plus accès à leur nourriture énergétique.

La manipulation ne date pas d’aujourd’hui et n’est pas limitée à notre monde occidental. Elle est efficiente depuis des millénaires partout sur le globe. Un réel travail de libération n’a besoin d’aucun objet de cette panoplie “divine”, qu’il s’agisse d’une croix Ankh, d’une structure géométrique ou d’un crâne de cristal.

Ces technologies sont évidemment très attractives pour l’être néophyte en soif de spiritualité et d’évolution, puisqu’elles contiennent de nombreux signes alchimiques et vérités cosmiques. Elles proposent une solution de reconnexion, bien plus palpitante et extraordinaire que chercher par soi-même la clé qui se cache derrière ses programmes limitants.

J’aurais donc pu tomber dans le panneau (cela m’est déjà arrivé auparavant !). Sans discernement, dans le contexte de mon enquête sur l’œuf originel, j’aurais pu être très attirée par cette croix magique. J’aurais pu dépenser une fortune pour m’en procurer une chez un “initié”, puis méditer avec, dormir avec, communiquer avec… bref, fonder tous mes espoirs sur une libération grâce à cet objet “divin” !

Je me serais, dans ce cas-là, complètement détournée de la réelle alchimie de l’œuf – ce processus intérieur vers la réunion des polarités –, et ferais alors office de “dindon de la farce New Ageˮ, cuit à point pour être servi au buffet divin !

Voici un extrait d’un témoignage⁹ explicite laissé par un lecteur suite à ce chapitre sur le site de L’Épopée de la Conscience :

Après avoir suivi il y a 4 ans des enseignements égyptiens en Espagne, des savoirs de l’école de l’œil droit d’Horus (École masculine) j’étais ressortie de là très perplexe et méfiante. Quelque chose me disait, tant à travers le contenu de l’enseignement, la façon de l’aborder, l’enseignant et les élèves qu’il attirait, que l’attrait principal pour beaucoup de gens était basé sur une fascination du pouvoir, du pouvoir dans son sens à deux faces, fascination pour la technologie également.

[…] À propos de l’Ankh, ce même enseignant avait toutefois pris soin de ne pas dire que la personne qui le manie doit être non seulement très prudente sur la façon de procéder, de l’orienter, mais très au clair avec la nature de ses intentions. Car l’Ankh peut soigner, comme tuer, booster quelqu’un en énergie comme le vider de son énergie vitale. Des décès auraient d’ailleurs eu lieu en Catalogne, suite à son utilisation par d’anciens élèves de cet enseignant qui, renseignements pris, se sont avérés être des Francs Maçons.

La maturation du masculin et du féminin dans le même œuf représente dans notre vie quotidienne un palier grandement initiatique. Car ce n’est pas d’un David et d’une Hélène empreints de l’énergie de compassion de l’Abgal dont il s’agit ici, mais d’un David fortement imprégné des mémoires de roi patriarcal et d’une Hélène bien souvent dominée par ses mémoires de guerrière. De quoi faire exploser l’œuf !!!

Nos tensions et engueulades de couple ne sont pas à sous-estimer et prendre à la légère, ou encore à penser comme la plupart des gens, qu’elles font fatalement partie du lot d’inconforts de notre “misérable vie humaine” ! Il est grand temps de nous responsabiliser et de sortir la tête de ce nuage sombre, qui nous fait croire à l’insignifiance du quotidien et à l’impuissance d’y changer quoi que ce soit ! Chaque évènement est porteur d’un enseignement qui nous vient de nous-même depuis d’autres plans de conscience.

Nous sommes tous les deux au début de l’expérience, mais le savant fou qui a choisi de mélanger nos énergies explosives dans le même flacon sait ce qu’il fait ! La lignée patriarcale des mâles Gina’abul et la lignée matriarcale Amasutum ont la possibilité de se réunir à travers notre incarnation dans cette existence de 3^e densité. Le défi est d’envergure et l’incubation dans le creuset est en cours…

C’est bien notre incarnation présente qui offre l’opportunité à nos âmes d’œuvrer en faveur de la réconciliation de ces forces archétypales, qui se sont déclarées la guerre sur de nombreux plans d’existence !