Une journée balisée par les animaux
Pour introduire cette enquête, voici l’exemple d’une journée parmi tant d’autres, illustrant l’importance et la fréquence des interactions avec les animaux dans mon quotidien. À ce moment-là, j’étais encore végétarienne.
À en devenir chèvre !
À côté de Quillan, une petite ville du coin, une personne nous proposa à David et moi de faire pâturer nos chevaux dans un parc à l’abandon, où se trouvait une vieille écurie ainsi qu’une biquette abandonnée… Ce grand parc grillagé appartenait à un papi qui y élevait des chevaux. Quel était son métier ? Boucher. Il tenait la boucherie chevaline du coin ! Tiens donc…
Comprenant de mieux en mieux ce que les animaux me permettaient de dépasser, cela ne m’étonna pas que mes chevaux se retrouvent sur le domaine où le “chevalin” (comme l’appelaient les gens d’ici) élevait ses équidés pour la viande ! Une vieille biquette naine, avec des problèmes de dents et les articulations déformées, avait été laissée sur le lieu. Depuis plus de huit ans, elle se débrouillait tant bien que mal. Heureuse de retrouver des chevaux, elle s’intégra vite dans sa nouvelle famille et ne quitta plus les deux poulains.
Bien que nous nous soyons pris d’affection pour elle, il n’était pas concevable de l’emmener avec le troupeau lors du prochain changement de pâture, puisqu’ailleurs il n’y avait ni abri ni grillage pour la protéger de chiens désireux de se mettre une petite chèvre sous la dent ! Je fus alors confrontée au choix de lui trouver un lieu pour ses vieux jours ou de ne rien faire par souci de ne pas interférer dans son chemin de vie. Mais par culpabilité de la laisser seule, je ne pus m’empêcher de tenter quelque chose…
Je décidai de toquer à la porte d’une maison à côté de laquelle se trouvaient des moutons nains. Un couple m’ouvrit et très attentif à cette histoire, me dit : “À l’époque, nous avions deux biquettes qui venaient du Chevalin, elles étaient peut-être ses sœurs… On vient la chercher aujourd’hui !” Chose dite, chose faite ! Étonnée de la simplicité et de la rapidité avec laquelle les évènements se déroulaient, j’étais rassurée de la justesse de mon initiative.
Pourtant quelques jours plus tard, je reçus un coup de téléphone. Les deux personnes navrées me racontèrent que, malgré son âge et ses malformations, la chèvre avait déclaré la guerre aux brebis ! Et en se battant avec le bélier, elle s’était fendu une corne ! Elle revint blessée, à la case départ. Le poids de mon ingérence fut lourd à supporter.
Quand les oiseaux me parlent
Sur la route, David conduisait trop vite à mon goût et à plusieurs reprises nous passions à quelques centimètres d’oiseaux qui s’envolaient. Je savais qu’il les avait vus et qu’il n’avait pas l’intention de les écraser, pourtant une peur me tenaillait. Je lui expliquais alors ce que je traversais, ce à quoi il répondit : “Ce serait intéressant que tu comprennes l’origine de ce cercle vicieux, car les entités prédatrices se régalent de l’énergie que créent tes émotions !”. Je me retenais de l’envoyer bouler… en effet, j’avais conscience que tout ce qu’il me disait était juste.
Mais encore anxieuse et en colère, je ne tardai pas à attirer une autre expérience à moi, cette fois-ci avec un oiseau de taille : un faisan ! Sur une route très étroite, coincé entre le talus, un grand grillage et notre voiture qui avançait, il cherchait une issue. Il essaya de s’envoler une première fois mais se heurta au grillage et retomba. Je demandai expressément à David de ralentir et le faisan trouva un trou puis s’envola.
Cet évènement me parlait : le faisan me montrait que, tout comme lui, lorsque j’étais soumise à la peur, j’étais aveuglée et maintenue prisonnière dans les filets de la matrice. J’avais beau tenter de m’élancer, je me heurtais à cette limite. Par contre, lorsque je prenais du recul, ayant une vue d’ensemble, il m’était alors possible de distinguer un passage à travers les mailles de l’illusion pour finir par m’envoler vers une nouvelle réalité.
Loukoum peine à avancer
Sur le retour, nous passâmes voir les chevaux dont nous nous occupions, ou plutôt “les chevaux qui s’occupaient de nous” ! Que ce soit sur le plan de l’émotionnel, de la compréhension ou de la guérison, ils exerçaient en effet leur rôle à la perfection.
Loukoum était une jument avec qui j’avais un lien très étroit depuis sa naissance, puisque j’avais organisé sa conception dans le but d’éduquer un cheval de A à Z afin qu’il me suive dans mes aventures. Elle avait maintenant 15 ans et depuis plus de 5 ans, elle développait de l’arthrose dans les membres. Ce jour-là, chaque pas lui provoquait une douleur intense et elle ne parvenait pas à suivre le troupeau. Face à mon impuissance à pouvoir la soulager, des émotions oppressantes me mettaient une nouvelle fois en état d’hypoglycémie. Je dus enfin accepter que la raideur qu’elle me montrait me revoyait à la mienne, celle qui m’empêchait de lâcher le contrôle quand le changement se faisait sentir.
Isis et sa prison dorée
Toujours dans le champ des chevaux, je trouvai un rat avec du sang dans la bouche qui venait juste de mourir empoisonné. Cette mort me toucha car elle me renvoya à mon adolescence, lorsque j’avais comme animal de compagnie une rate nommée “Isis”. Elle vivait avec moi, ou plutôt sur moi, et nous avions une relation fusionnelle, comme cela peut être le cas entre un humain et un chien. Même si cela peut paraître exagéré ou saugrenu, de toutes les morts auxquelles j’ai dû faire face (chiens, chevaux, humains…), c’est celle qui me fut la plus douloureuse. Alors que je la laissais très peu dans sa cage, après une nuit où j’avais dû l’y mettre, je l’avais retrouvée morte, les deux “mains” sur les barreaux ! Apparemment, elle avait cherché à être avec moi pour ses derniers instants.
Détail important : sa cage était teintée en doré ! Isis, symbolisant le féminin sacré, était donc morte derrière les barreaux de sa prison dorée. L’image douloureuse et culpabilisante qu’elle matérialisait sous mes yeux était sans aucun doute une mise en garde. Voulais-je vraiment mourir en prison ? Voulais-je vraiment, par mon émotionnel déséquilibré, maintenir mon véritable potentiel féminin enfermé ? Ce petit rat que je trouvai empoisonné dans le champ, me remémorait donc ce message.
Me libérer de la culpabilité, tout un cheminement !
La culpabilité et la peur de faire souffrir les animaux étaient effectivement sollicitées en permanence, et je finissais bien évidemment par attirer à moi ce que je vibrais. Mes proches m’avaient d’ailleurs souvent fait remarquer qu’ils ne vivaient des scènes aussi extravagantes les unes que les autres avec des animaux en détresse qu’en ma présence.
Mon potentiel d’évolution se trouvait-il dans mes plus grandes blessures ? Si tel était le cas, il ne tenait qu’à moi d’identifier où se trouvaient les racines de ce phénomène d’autodestruction émotionnel et de changer mes croyances, donc mon comportement… Par exemple, lorsque je me suis remise à manger de la viande, j’avais remué ciel et terre pour consommer celle d’animaux n’ayant pas été tués à l’abattoir, car je jugeais cette mort atroce. Mais le seul agriculteur qui rendait possible ce à quoi je m’attachais (puisqu’il tuait ses cochons directement dans leur parc), ne donnait plus signe de vie malgré toutes mes relances. Plus je cherchais à esquiver cette déchirante culpabilité de faire souffrir un être, plus la vie me présentait des situations de ce genre.
Arrêter de lutter, pour enfin accepter de visiter pleinement la culpabilité de manger la viande d’un animal ayant fini ses jours dans un abattoir, était la seule porte de sortie ! Prenant conscience que culpabilité et attachement1 me maintenaient prisonnière du cycle entropique, mon comportement changea peu à peu.
Je commençais effectivement à identifier ce besoin jusqu’à présent inconscient de fuir ma culpabilité en agissant aveuglément sur l’extérieur, lorsqu’un nouveau test se présenta : invitée dans un restaurant, où il m’était impossible de connaître la provenance exacte de la viande ni de quel type d’élevage d’où elle était issue, mon premier réflexe fut de vouloir rentrer chez moi. C’était d’ailleurs exactement ce qu’attendait le système de contrôle SDS : que je lui cède mon énergie émotionnelle de colère et de frustration, tout en s’assurant que je ne me libère pas de ma culpabilité. C’est alors que je me suis ravisée en décidant de vivre l’expérience plutôt que de la fuir. À l’heure actuelle, observer cet émotionnel et décider de traverser l’épreuve qui m’est proposée, devient donc possible !
Co-évolution proie/prédateur
Depuis que je redécouvre la viande, je mange beaucoup plus consciemment. Bien sûr, les végétaux aussi méritent la même attention, mais ingérer un être que je sens si proche de moi me plonge dans une attitude plus présente à ce qui se passe dans mon corps et dans la synergie entre nos âmes. Cela me renvoie aux chasses autochtones basées sur un profond respect de l’animal qui s’offre. Cette communication par l’intermédiaire du monde invisible est décrite dans le texte qui suit comme “le troisième terme du triangle de communication” :
Entre le chasseur et l’animal chassé, il y a une identité invisible que notre concept occidental de personne peut permettre d’exprimer. L’humain et l’animal ont tous deux une intériorité, la capacité d’avoir des intentions et de les déployer dans l’action. Tous ont des règles organisant leurs groupements sociaux. Cette similitude permet la communication, même si, la plupart du temps, les caractéristiques physiques distinctes rendent celle-ci difficile et requièrent des moyens spécialisés disponibles dans des répertoires rituels.
Mais en plus de l’humain-personne et de l’animal-personne, existent d’autres personnes animées situées dans d’autres dimensions ou espaces et qui, de ce fait, se donnent très rarement à percevoir, mais qui constituent le troisième terme du triangle de communication au sein duquel fonctionne la chasse autochtone2.
Assumer pleinement mon rôle de prédateur, vis-à-vis de l’animal que je mange, permet une interaction de moins en moins soumise au parasitage émotionnel. Cette interaction que l’humain et l’animal, sur un autre plan de conscience, ont mutuellement choisie de vivre, fait partie du besoin d’expérience et donc d’évolution des âmes dans la 3e densité.
Alors, comme dans l’expérience du restaurant spécialement orchestrée pour que je dépasse mes croyances limitantes, l’unique et véritable cadeau, que je pouvais offrir à moi-même et à l’âme de l’animal dans mon assiette, était de manger en conscience – nos âmes pouvant alors profiter mutuellement de leur plein potentiel d’évolution ! En consentant à remanger de la viande, je me sentais appartenir pleinement au cycle de la Vie. Je me suis en effet rendu compte que c’était en acceptant la mort que je me sentais réellement vivante !
Accepter, jusqu'à donner la mort ?
Vu que j’aspirais de tout mon être à briser les chaînes qui me maintenaient encore prisonnière de cette réalité déguisée, mon “En-Je” ne manqua pas de m’offrir les situations adéquates mais renversantes.
Depuis plusieurs mois, du fait de sa maigreur et de sa présence sur le rebord notre fenêtre, je m’occupais d’une chatte baptisée “la Minette” appartenant à Angèle, la mamie du village, pour qui “un chat ça se débrouille !”. Elle venait de mettre bas une énième portée, et comme d’habitude Angèle et son mari allaient “s’en occuper” pour qu’il n’y ait pas trop de chats dans le village. Mais ayant tous deux “d’autres chats à fouetter”, les semaines passaient et les chatons grandissaient. Elle m’en reparlait de temps en temps, me confirmant qu’ils allaient les tuer. Je savais que je n’avais pas à intervenir, mais étant convaincue qu’il valait mieux pour eux que leur dernière heure sonne le plus tôt possible, je me sentis à nouveau enfermée dans une prison émotionnelle d’attachement et de culpabilité.
J’expliquai alors à David à quel point cette situation me préoccupait et comment je voulais intervenir en pressant Angèle pour que les chatons souffrent le moins possible. C’est alors que la discussion s’anima et s’intensifia pour finalement en arriver aux incompréhensions et tensions dans notre couple. Je m’entendis lui dire quelque chose, qui en fin de compte concernait tout autant ma relation à lui qu’aux petits chats : “C’est par mon attachement à toi et ma culpabilité de te faire du mal que je ne fais que perpétuer cette situation d’enlisement réciproque ! Je réprime mon besoin d’aller de l’avant parce que je me sens ligotée par la culpabilité et l’attachement !!!”
La puissance de l’information vibrait maintenant dans tout mon corps ! Je me trouvais devant un carrefour important. J’avais le choix : soit j’écoutais le message qui ne pouvait être plus clair et me lançais vers l’inconnu en expérimentant l’inconcevable ! Soit je fermais mes yeux, mes oreilles et ma bouche et m’assurais d’une lente atrophie de mon âme !
Mon feu intérieur et mon taux d’adrénaline étaient à leur comble. Je brandis mon épée de vérité et dis à David : “Maintenant je continue sur la trajectoire qui m’appelle et si tu choisis le même chemin, tant mieux, mais si la prédation l’emporte et que nos chemins se séparent et bien il en sera ainsi !”.
Dans la foulée, je m’en allai voir Angèle et lui annonçai clairement qu’il en était fini de mon état mi-figue mi-raisin, et que je n’interviendrai plus pour les chatons. J’allais repartir, quand elle me demanda de l’aider à les tuer maintenant. Je tremblais et respirais profondément. Quand je pris conscience de ma posture – j’avais les deux mains sur un portail grillagé et regardais au loin –, j’eus un choc. La question soulevée par la mort d’Isis m’était à nouveau adressée : “Vas-tu réellement sortir de l’emprise de l’attachement et de la culpabilité qui te maintiennent dans ta jolie prison dorée ?”.
Je décidai alors de mettre en application le message reçu. Plutôt que de penser à tourner les talons, tout comme au restaurant, je pris une décision difficile : faire ce qu’il m’était demandé et non plus fuir. C’était la première fois que j’allais consciemment participer à tuer des animaux ! J’ai donc aidé Angèle à noyer les chatons.
Je sentais la justesse de ce qui se passait, mais après l’effort d’alignement et la mise en application, vint la décompression. J’intégrais plus profondément la leçon, concernant tout autant mon réajustement dans ma vie de couple que la mise à mort des petits chats, par les larmes.
L’Ange avait tout orchestré à travers Angèle ou “Ange-ailes” pour que je retrouve mes ailes ! J’étais encore abasourdie par la découverte de l’imbrication du rôle de la prédation avec celui de l’Ange. En utilisant l’énergie prédatrice sous toutes ses formes, ma Conscience supérieure me balisait le chemin pour que je joue moi-même, et consciemment, le rôle du prédateur, celui qui donne la mort !
“On” pourrait se dire que j’étais fin prête pour l’asile, mais la puissance de la leçon résidait justement dans le fait d’ACCEPTER L’INACCEPTABLE. Car paradoxalement, c’est en jouant consciemment ce rôle, que toute ma vie j’avais tant rejeté et jugé, que je pus enfin déjouer les ruses de la prédation hyperdimensionnelle pour sortir de ma prison intérieure.
Ces animaux-humanoïdes qui me tendent un miroir
Qui donc m’a poussé à consommer à nouveau de la viande ? Le fauve en moi qui, par manque de considération, était en train de mourir de faim. Et qui m’a poussé à assumer une nouvelle fois ma nature prédatrice sans la juger ? Les minis félins vivant autour de moi ! Si leur enseignement était si révélateur, c’est bien que leurs codes entraient en résonance avec ceux qui constituent mon identité.
Lors d’une période particulièrement éprouvante qui sera développée par la suite, je fis un rêve singulier : un guerrier dégageant l’énergie d’un lion me prit dans ses bras et me transmit toute sa force. Le lendemain même vint le moment de me positionner vis-à-vis de celui qui avait endossé le rôle du bourreau. Cette libération fut la plus intense et éprouvante que j’ai connue jusqu’à présent, car elle concernait une répétition karmique empreinte de souffrances : celles de la femme initiée que je fus, et qui à travers plusieurs vies fut persécutée par différentes formes d’inquisition.
J’ai découvert, grâce à la lecture du Tome 1 des Chroniques du Girkù d’Anton Parks, l’existence d’un peuple galactique Urmah ayant une génétique humano-féline et un tempérament guerrier. Leur rôle est de veiller à l’équilibre interstellaire en régulant l’énergie destructrice des Anunnaki pour protéger les créatrices de vie, les Amasutum Kadistu. Ce guerrier félin en moi permettait ainsi à la mère reptilienne de sortir de l’ombre !
Ces Amasutum Kadistu sont des généticiennes qui, avant que les représentants patriarcaux ne s’en mêlent, créaient et accompagnaient la vie sur Terre suivant un plan évolutif. Selon leurs spécificités, elles s’occupaient du monde végétal, animal ou humain. Elles veillaient sur l’équilibre et le devenir de ces races en créant la vie aussi bien qu’en la reprenant si la “créature” n’était pas viable. Ce n’est donc pas par plaisir qu’elles procédaient ainsi, mais bien par devoir. Car même si elles ont des écailles et un tempérament meneur et tranchant, ce sont des êtres dotés d’une grande sensibilité envers toute forme de vie.
Par les expériences décrites dans ce chapitre, je découvre davantage comment ma personnalité et mes blessures sont révélatrices des mémoires hyperdimensionnelles. La sensation d’être si proche de la vie animale prend une tout autre dimension : cette mère qui ne supporte pas la souffrance de ses enfants a toujours été là, en moi, au fil les âges. Il me revient maintenant, à travers mon humanité, de prendre en considération la culpabilité et l’attachement envers ses/mes créatures et sortir de ses/mes colères envers “le mâle”, pour cesser de perpétuer les mêmes schémas involutifs, et ainsi créer un futur évolutif. Et cela grâce au processus de libération émotionnelle agissant directement sur ma génétique. Alors ce travail bien spécifique, ne serait-il pas un activateur des gènes catalogués “non-codants” ou “ADN poubelle” ?
Le séquençage du génome humain avait permis au début des années 2000 d’identifier quelque 22’000 gènes dans le cadre du Human Genome Project. Le reste du génome, soit 3,25 milliards de paires de base, avait été qualifié au départ “l’ADN poubelle” parce qu’on l’avait jugé inutile. Les nouvelles données sur l’ADN non codant ont été découvertes par quelque 400 scientifiques internationaux (biologistes, généticiens, mathématiciens et informaticiens) […]. En décryptant les séquences non codantes, l’équipe de chercheurs a identifié 4 millions d’“interrupteurs” génétiques. “Notre génome est en vie grâce à ces millions d’interrupteurs qui déterminent si un gène doit être “allumé” ou “éteint”3[.]
Dans ce joyeux mélange de codes en pleine activation, j’ai également reconnu la signature énergétique de l’humanoïde aquatique nommé l'Abgal en sumérien. Dans cette vie-ci, subjuguée par la compassion joyeuse et infinie qui émane des dauphins et des baleines, je souffrais de me sentir séparée de cette famille.
D’ailleurs, tout au long de mon enfance, pour me provoquer, ma sœur me surnommait “Hélène la baleine” !
Puis, encore ignorante de l’existence des êtres multidimensionnels qui se révèlent à travers mon propre génome, j’ai œuvré de différentes manières pour retrouver ces mammifères aquatiques : après m’être spécialisée dans l’étude de la loutre des rivières, je suis partie à la rencontre des dauphins, des baleines, des cachalots et des orques. Ces expériences étaient si passionnantes et nourrissantes que je souhaitais revoir mes priorités et réorienter ma vie pour passer le plus de temps possible en leur présence !
Néanmoins, cette insatiable quête s’acheva lorsque je pris conscience que je dépensais toute mon énergie et mon argent en cherchant à l’extérieur ce qui demandait en réalité à se révéler en moi-même !
Ce fut lors d’un voyage à la rencontre des orques dans le cadre d’un stage chamanico-thérapeutique au Canada, que je pris également conscience de mon enfermement dans le cercle vicieux des thérapies sans fin. Depuis plusieurs années, je dépensais aussi toutes mes économies pour ce genre de stages. Et cette fois-ci, ce voyage au Canada avait littéralement vidé mon porte-monnaie ! Le soutirage d’énergie qu’alimentaient mes croyances en un sauveur extérieur me sautait enfin aux yeux ! Le “développement personnel” m’avait effectivement permis d’évoluer jusque-là, mais si je continuais à valider la croyance que sans thérapeute, je ne parviendrai pas à me libérer de mes programmes destructeurs, il était clair que jamais je ne contacterais ma véritable force intérieure !
Ce fut en présence des orques qu’un évènement me poussa à exprimer clairement à la thérapeute mon ressenti d’une intrusion et mon refus de recevoir son “soin”4.
Parmi tous les cétacés (c’est assez !), si ce sont les orques qui me permirent de sortir de la boucle New Age – programmation alimentant le déni de l’obscurité en moi-même au profit de la lumière –, ce n’est pas un hasard ! Par leur couleur, ils symbolisent justement l’équilibre entre l’obscurité et la lumière. Mais surtout, ils véhiculent une image différente de la baleine douce et pacifique, ou encore du dauphin joyeux et plein de compassion. L’orque, ce superprédateur appelé “killer whale” (“baleine tueuse” en anglais), impressionne les humains par ses stratégies d’attaques très intelligentes et spectaculaires. L’orque, lorsqu’elle est enfermée et exploitée pour la rentabilité des spectacles dans les Marinelands, va même tuer ses propres dresseurs ! (Le film Blackfish5 aborde spécifiquement ce sujet.)
Cette rencontre, durant plusieurs sorties en mer au large de la Colombie-Britannique, fut ma dernière expérience avec les cétacés, mais non des moindres ! Souvent jusqu’au coucher du soleil et au lever de la lune, ces excursions nous ont permis d’être les témoins privilégiés de la rencontre de deux clans d’orques (environ 80 individus) : l’un nomade et l’autre sédentaire. Le clan sédentaire (dont les trois familles sont répertoriées par les abréviations L, K, J), était guidé par la matriarche nommée Granny, la plus vieille orque recensée. Par la suite, je découvris qu’elle était née en 1911 et morte en 2016 à 105 ans, soit deux ans après cette grande rencontre ! Dans les années 50, elle fut capturée par les humains, puis relâchée à cause de son âge qui ne lui permettait pas de s’adapter à la captivité. Cette matriarche symbole de liberté, ne m’aurait-elle pas, avant de changer de plan, transmis une impulsion pour que je sorte de ma prison amour et lumière ?
Le résultat fut effectivement très révélateur puisque cette rencontre avec les orques m’a bel et bien permis de rompre un cycle d’autodestruction ! C’en était maintenant fini d’accorder tout mon pouvoir aux “soi-niants”. Et c’en était aussi fini de courir tous azimuts pour chercher en vain à l’extérieur, les êtres qui m’appelaient depuis mon for intérieur !
Ce chapitre illustre ainsi comment ma Conscience supérieure, par l’intermédiaire des animaux croisant mon chemin de vie à la fois terrestre et cosmique, met en lumière les mémoires qui me lient au passé, pour pouvoir en défaire les liens et progressivement découvrir qui Je Suis, et non plus qui je suis ou suivais…
1. Voir à ce sujet le Dialogue avec notre Ange n°38 : “Attachement et culpabilité, les deux menottes de la matriceˮ, sur https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2015-dialogue-38/
2. Les spiritualités autochtones, article “La chasse et le rituel”, 18/07/2016.
https://web.archive.org/web/20160718085401/http://www.teluq.ca/rel7314/bloc2/chasse.php
3. AFP, article «“L’ADN poubelle” joue un rôle essentiel dans l’activité des gènes», 06/09/2012.
https://www.letemps.ch/sciences/ladn-poubelle-joue-un-role-essentiel-lactivite-genes
4. Témoignage de Johannes sur https://www.reseauleo.com/2016/03/25/t%C3%A9moignage-13/
5. FilmsActu Plus, vidéo “BLACKFISH : le documentaire choc sur les Orques”.
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froussart (dimanche, 15 mai 2016 18:28)
Merci Hélène vous m'avez fait pleurer car je me suis retrouvé souvent dans vos aventures
Et oui plus de 20 ans de végétarisme je remange de la viande depuis 5 ans et à présent " Palé-Céto adapté " et j'insiste sur le mot " adapté " car les phases d'hypoglycémie sont désagréables et vivant seul avec beaucoup de voyage en Europe je vous laisse imaginer le coté sportif quand je suis en avion ou sur une autoroute . La aussi il faut apprendre à lâcher beaucoup de chose et en autre mon super "Ego"
Alors bravo à toute l'équipe LEO
Gérard
Stéphane M. (samedi, 21 mai 2016 09:38)
Merci Hélène pour ce témoignage poignant (poigne en, poids niant ???) !
Pour ma part, après avoir tourné, dans ma cage de farfadet, comme un lion, entre rejet et acceptation de la nourriture carnée, j'ai fini par lâcher la bride et jeter mes œillères aux orties ! J'ai un petit côté canasson, taureau hélé et têtu comme une mule du pape ! Un peu d'humour, de grâce !
Après des années passées entre végétarisme et véganisme, j'ai abordé ce retour à l'alimentation animale telle une initiation chamanique.
Comme on le sait, souvent en raison de nos résistances égotiques et mentales, ce genre d'épreuve ne nous caresse pas dans le sens du poils et hérisse même jusqu'à nos concepts les plus fondamentaux !
Cependant, connaissant ma nature extrême, je me dis encore que c'est peut-être un manque d'équilibre que de sauter, de la laitue au coq, du véganisme au régime cétogène.
En mon for intérieur, je vois cette expérience de façon transitoire avec l' espoir d'une évolution prochaine au-delà du champ de la prédation...
Merci encore pour ce partage, chère Hélène !
Stéphane M. (samedi, 21 mai 2016 09:42)
PS : Votre anecdote avec le faisan m'a permis de revisiter une expérience particulière. Avec une amie, il y a quelques années, nous étions allés à la découverte d'une exposition de toiles spirituelles dans un hameau du sud de la France. Nous avions rencontré la famille de l'artiste décédée et l'on m'offrit de choisir une reproduction d'une peinture sur une carte postale. Sans trop de réflexion, je débusquai le museau d'un tigre devant un faisan. En tournant le dessin, je lis " le Sacrifice" ! Même si les premières minutes furent conviviales avec les héritiers du peintre, j'eus vite l'impression d'un grand malaise ; dans l'air, il flottait une énergie sombre et pesante.... Sur le chemin du retour chez moi, j'étais très perturbé et, au détour d'une route de campagne, à l'image de la carte postale, un faisan, échappé de nulle part, vint frapper ma voiture et continuer, sous une gerbe de plumes, son voyage dans les hautes herbes ! Une reconstitution physique du Sacrifice...
Par ailleurs, je comprends votre hypersensibilité qui est aussi la mienne et celle de nombre d'âmes en quête de vérité ! Pour compléter votre témoignage, je dois dire que je ne ressens pas d'appétit particulier pour la chair animale (j'avoue que j'ai toujours préféré les céréales et les glucides en général) au-delà de tout attachement moral et affectif !
Pourtant, j’ai opté pour le régime cétogène et la cure d'iode, afin de dépasser mes conditionnements, me libérer du joug matriciel. Je perçois plus la présence du prédateur en moi sous la voix d'une énergie totémique, une forme légère de métempsychose ; comme si je pouvais entrer dans le corps d'un tigre, d'un lion, d'un aigle, etc. C'est leur force symbolique et vitale que j'ai à cœur de libérer en mon être !
En outre, les lignées génétiques stellaires nous constituant sont en mesure de démontrer une attirance plus ou moins marquée pour la nourriture carnée, j'imagine !
J'espère que le temps est proche où plus aucune prédation ne sera nécessaire à notre évolution. Je n'ai pas encore tout résolu, car, depuis que je pratique le régime cétogène, j'éprouve des difficultés à trouver une réelle satiété ! Nombreux sont les coups de fringale ! C'est nouveau, puisque j'étais tourné vers un certain ascétisme avant ce changement de mode d'alimentation. Voilà des résistances émotionnelles que j'écoute sans juger...
Merci pour l'amour et la générosité de votre message qui fait échos aux profonds et sensibles dialogues de Sand & Jenaël !
Je crois que nous en bavons tous, langue pendante et yeux vitreux, à des niveaux différents ; c'est cela l'initiation chamanique. En route vers la Joie, hors de la matrice... Merci aux co-créateurs du LEO SDA !
Hélène Bodo (samedi, 21 mai 2016 09:43)
Bonjour,bravo: laissez mourir de faim les staphylocoques, en supprimant les sucres, est une démarche que n'approuveraient certainement pas les labos pharmaceutiques, qui rajoutent maintenant de l'aspartame même dans les antibiotiques, jusqu'où iront-ils pour nous empoisonner, gagner beaucoup d'argent et à la rigueur nous soigner!!!
Gérard B (lundi, 19 novembre 2018 20:29)
Bonjour Hélène , bravo à vous d'avoir patiemment expliqué avec brio ,vos douloureuses épreuves de végétalienne et de protectrice du peuple animal .
Votre narration très riche sera pour moi une aide précieuse afin de poursuivre comme vous mêmes , ma quête de Vérité et de libération .
Infinie GRATITUDE .
Jahel DJmiroir (vendredi, 22 octobre 2021 00:11)
Bon Jour Hélène, en lisant la fin de ce chapitre, dont j'avais des indices par le souvenir d'une vidéo qui relate cette aventure "chat ouille", j'ai eu l'intuition que ce qui caractérise (parfois K rat stérilise) les "généticiennes" c'est le formatage génétique ultra controlé , dont une partie te revient en conscience ... j'ai été guidé en cela, par le fait d'avoir pris conscience que Sand est une copie de ma soeur ainée (d'un an) qui m'a initié à la découverte de l'anatomie sexuelle à un âge si jeune que je n'en ai pas le moindre souvenir, mais je me souviens d'avoir fait la mème chose avec ma soeur plus jeune qui elle aussi ne se souvient pas de cela et se culpabilisait d'avoir fait pareil avec notre plus jeune frère ... Merci à Toi et à Tous les LEO et ex-LEO pour contribuer à une clarification de ma Conscience �✨�� Merci au Soi Unifié de nous guider à l'unisson par le partage de nos Consciences individuelles.