Voyage dans les tréfonds de la prédation
L’aventure avec le staphylocoque et les antibiotiques, grâce à laquelle je fis un grand pas vers l’acceptation de la prédation, n’était qu’un début. Le staphylocoque revint deux mois plus tard, mais cette fois-ci en s’attaquant au bas de mon dos. Les symptômes étaient les mêmes : démangeaisons, brûlures intenses… cependant, le développement fut bien plus rapide.
À nouveau désemparée, mes peurs resurgirent de plus belle. J’avais retenu la leçon précédente et savais maintenant que je ne me laisserai pas mourir à cause de mes résistances vis-à-vis de la médecine conventionnelle, mais le processus qui s’annonçait était tout autre. Avec le recul – sortie de l’émotionnel – je peux relater comment les signes se sont associés les uns aux autres.
À cette même époque, Sand et Jenaël mettaient le doigt sur leurs croyances erronées concernant le végétarisme1. Lorsqu’ils m’annoncèrent qu’ils recommençaient à manger de la viande, j’eus un énorme choc et cette sensation bizarre d’avoir moi-même mangé de la viande, ce qui me dégoûta profondément !
Il y avait à mes yeux deux possibilités concernant cette information. Soit Sand et Jenaël avaient baissé leur garde et s’étaient fait avoir par la prédation hyperd imensionnelle au point de sentir qu’il était bénéfique pour eux de manger des animaux ; ce qui voulait dire que nos chemins se séparaient là ! Soit c’était “simplement”, à travers ce qui se manifestait dans ma bulle de perception, une invitation de ma Conscience supérieure à remettre en question les croyances sur lesquelles était fondé mon lien aux animaux, à la nourriture, à la planète, à la spiritualité… bref, à remettre en question toute mon existence. Non, c’était impensable ! Il m’était impossible de revenir sur mon orientation végétarienne, cette voie qui était pour moi innée.
En effet, j’avais adopté ce mode alimentaire, lorsque enfant, déjà très sensible à la souffrance des animaux, je ne pouvais simplement pas les manger. Puis, adolescente, étudiant pour passer le Bac STAE (Sciences et Technologies de l’Agronomie et de l’Environnement option Production Animale), je fus évaluée sur les techniques de production à mettre en œuvre dans les élevages intensifs (autant dire les méthodes de tortures). Cela participa à l’ancrage décisif de ce régime alimentaire.
Ma classe, bien représentative de la population ardéchoise, était scindée en deux : les écolos et les chasseurs. Et c’était la guerre ! Il arrivait que mes “camarades” offrent à la jeune écolo que j’étais leurs trophées de chasse, tels que pattes de chevreuil, yeux de sanglier… ce qui ne faisait que me conforter dans ma vision de la scission entre les carnassiers et ceux qui respectent la vie.
Puis, dans mon aspiration profonde à un épanouissement spirituel, manger de la viande m’apparaissait être totalement antagoniste à cette voie. En plus d’intoxiquer mon corps, j’allais intoxiquer mon âme ! Il était jusque-là évident pour moi que le devenir d’un individu en quête de vérité, de spiritualité, aspirant à se connecter aux énergies subtiles, allait de pair avec le végétarisme. Que pouvais-je souhaiter de mieux pour notre Terre que les différentes espèces la peuplant vivent en paix les unes avec les autres ? Je rêvais d’un monde dans lequel chaque être n’aurait plus besoin d’être mangé par l’autre ou de dévorer l’autre et où la plupart des conflits pourraient cesser. Je commençais donc par l’appliquer à moi-même avec le végétarisme, puis par des expériences de “nourriture pranique”.
J’étais convaincue que mon corps, sachant ce qui était bon pour lui, allait rejeter la nourriture carnée pleine de toxines ! En toute honnêteté, j’avais un fort jugement et un certain dégoût envers ceux qui consommaient de la chair animale. J’avais déjà versé une mer de larmes par rapport à la souffrance animale et avais sérieusement envisagé de m’investir sur le terrain dans les actions de Greenpeace. Alors, comment était-il possible que maintenant je contribue à perpétuer ces mêmes crimes ?
C’est exactement avec ce genre de militant que j’aurais pu œuvrer, mais fort heureusement j’ai fini par comprendre que lutter jusqu’à en crever ne faisait pas partie des options évolutives pour le cheminement de mon âme ! Voilà donc ce qui occupait mon esprit et exacerbait mon émotionnel, le tout étant décuplé par l’avancée rapide de la maladie !
Animal totem ou fauve affamé ?
Ces deux stress cumulés – celui de la maladie progressant physiquement et celui de la lutte contre mon potentiel besoin en protéines animales – étaient d’une telle violence qu’ils me plongèrent dans un état second et ouvrirent une faille dans mes croyances.
Je me souviens de ce moment où, assise dans l’herbe auprès de mes chevaux et dépassée par l’émotionnel qui me traversait, j’eus soudainement cette “vision-ressenti” : mes dents devinrent des crocs acérés et mes ongles, de puissantes griffes. Je me vis bondir sur l’un de mes chevaux, planter mes griffes dans sa croupe, le mettre à terre et le tuer. Ce fut un véritable choc, j’étais horrifiée par ce que je venais de vivre. Existait-il un tel fauve en moi ? J’éprouvais répugnance et dégoût vis-à-vis de cette “chose”, vis-à-vis de moi-même, mais je sentais sans l’ombre d’un doute que cette énergie féline émanait de mon for intérieur !
L’ayant déjà “rencontrée” auparavant, je pouvais facilement reconnaître sa signature. En effet, quatre ans plus tôt, lors d’un voyage au Mexique, je me retrouvais seule à explorer une nature inconnue, très sauvage et très dense. Cette jungle était le territoire du jaguar, et je croisai à plusieurs reprises ses empreintes et ses excréments ; peut-être même m’observait-il… J’étais à la fois émerveillée et impressionnée. C’était la première fois que j’eus la sensation de me sentir pousser des griffes et des dents de fauve, ainsi que la manifestation d’une force intérieure. À ce moment-là, cet animal correspondait à l’image qui rassurait mon ego : celui du totem protecteur, qui par la suite m’apportera son soutien lors de certaines situations difficiles. Mais cette fois-ci, dans le parc des chevaux, il me plongeait encore davantage dans mes peurs et mes résistances !
La carapace de mes croyances illusoires concernant mon lien avec les animaux ne pouvait plus offrir de sécurité à mon ego. Une tout autre information pouvait enfin remonter à la surface : le refus de la réalité prédatrice sous toutes ses formes !
Les jours suivants, il m’arrivait de percevoir à quel point cette partie en moi avait un besoin vital de croquer dans la chair. J’étais évidemment très mal face à cette part, mais l’accueillant tant bien que mal, je sentais son soulagement d’être enfin reconnue. Je commençais à entrapercevoir la puissance du déni (capable de museler un fauve !) et ses conséquences.
Cela me permit en effet de faire le lien avec la manière dont la maladie évoluait sur mon corps. Le staphylocoque doré se répandait sur le bas de mon dos et, comme le lion attaquant sa proie, me dévorait littéralement la chair ! Le message ne pouvait être plus clair : mon fauve intérieur me signifiait simplement qu’il était en train de crever de faim et qu’aussi longtemps que je refuserais d’écouter ses besoins, il s’attaquera à mon corps.
Comme l’ont clairement transmis les Cassiopéens à Laura Knight : “La Connaissance protège, l’Ignorance expose au péril”.
De plus, cette “bactérie dorée”, se transformant pour l’occasion en “lion féroce”, vie normalement en équilibre dans mon organisme puisqu’elle fait partie des innombrables micro-organismes formant l’écosystème de la peau. Elle m’enseigne que vivre en équilibre avec le prédateur est naturel, mais que si je persiste à ignorer son existence en ne lui faisant manger que des végétaux, donc en me racontant des salades, je risque bel et bien ma peau !
Arrêter de combattre
Le staphylocoque continuant à me ronger la chair, il m’était à nouveau impossible de m’asseoir et de marcher. Les nuits étaient très pénibles et les démangeaisons me lançaient en permanence. J’avais peur…
Munie de tout un attirail d’huiles essentielles antibactériennes, constitué trois mois plus tôt lors de la précédente attaque, j’en appliquais régulièrement sur les zones touchées. J’eus aussi l’idée de m’en mettre sur l’intérieur des poignets pour que les principes actifs puissent pénétrer plus rapidement dans le sang. Quelques heures plus tard, des plaques de boutons firent aussi leur apparition sur ces zones !
Voyant les démangeaisons apparaître très exactement là où j’avais appliqué l’anti-bactérien, je compris, encore une fois abasourdie par la précision de la guidance, qu’un message m’était adressé : “Arrête de lutter contre le mal !!!”. Et comme ce dernier me laissait la trace de deux menottes, la suite du message était : “Sinon tu es menottée à lui !”.
À nouveau, il m’était vivement conseillé d’écouter plutôt que de réagir et de m’y opposer. L’apprentissange (faute de frappe très parlante !) était effectivement confrontant, mais sortir de la prison devait être possible puisque j’en suis aussi l’architecte !
Le soir même David ramena une surprise : deux steaks hachés pour le repas !!! Eh oui, appliquer est la raison d’être de la compréhension, mais quelle épreuve ! Par une simple bouchée, j’allais anéantir tous les fondements de mes croyances. En plus je commençais par manger de la vache, et pas n’importe laquelle ! Sur le paquet était mentionné “de race Salers”. Ces vaches-là me subjuguaient… j’étais pleine de reconnaissance, mais la culpabilité l’emportait.
Mon ego était anéanti et j’eus besoin de pleurer avant de passer à table. Quand j’eus lâché toute ma détresse, je pus sentir, sans en avoir eu l’intention, la présence d’un jeune bovin qui me communiquait tranquillité et douceur. Par cet acte de prédation conscient, nos âmes entraient en interaction.
Puis vint le moment fatidique. Assaisonné d’une bonne dose d’herbes de Provence, je goûtais consciemment ce steak. Mon premier morceau de viande depuis au moins 15 ans ! Elle était caoutchouteuse, car très cuite, mais je fus immédiatement surprise par une étrange sensation de douceur qui envahissait mon corps ! Je ressentais une immense gratitude pour cet animal qui, par sa mort, m’accompagnait vers ma renaissance.
La digestion fut très bizarre. Je n’eus aucune douleur d’estomac, mais j’étais consciente avec une précision déconcertante où, à chaque instant, en était la viande dans le processus gastrique. Le lendemain matin, j’avais l’impression que les plaques de boutons cessaient de gagner du terrain et dans la journée, j’en eus la confirmation : le staphylocoque régressait !!!
J’osais à peine y croire, j’observais… De jour en jour les démangeaisons s’atténuaient et je pus à nouveau dormir d’un sommeil régénérant, porter des habits “normaux”, faire une balade au soleil… La peur me quitta enfin et j’eus la sensation de revivre. Ma peau se renouvelait très rapidement et j’en perdais littéralement des lambeaux. Voilà que, par cette période de “mue”, la reptilienne Amasutum que je suis sur un autre plan me faisait un clin d’œil. Elle pouvait elle aussi cesser de vivre dans l’ombre de mon déni vis-à-vis de la prédation et faire peau neuve !
Cette régénérescence fut aussi rapide et efficace qu’avec les antibiotiques, à la grande différence que cette fois-ci je n’eus pas à introduire dans mon organisme une substance luttant CONTRE les symptômes, mais bien une matière carnée POUR nourrir tout mon Être dans sa globalité.
Par cette expérience avec le staphylocoque, je fus finalement apte à saisir à travers toutes mes cellules le message de mon Ange : “c’est uniquement en acceptant que sur ce plan d’existence, l’énergie vitale transite par l’acte de prédation d’un être à un autre, qu’enfin tu peux vivre !”.
Tout ne fut pas réglé pour autant, car un enchaînement de doutes, de révoltes, d’incompréhensions, de recherches d’informations concernant les différents types d’élevages et modes d’abattages constitua la suite des expériences !
Un an plus tard ...
Mes compréhensions et observations concernant cette nouvelle alimentation cétogène ont bien évolué. En enquêtant à ce sujet, les nombreux articles sur la cétose3 que je lus confirmaient exactement la transformation qui s’opérait dans mon corps. J’ai pu effectivement constater que dans les proportions adéquates, la viande et la graisse animale de bonne qualité n’intoxiquent pas l’organisme. Bien au contraire, elles participent à sa détoxification, surtout celle du foie et du cerveau. À condition de supprimer les sources de glucide (céréales, féculents et autres sucres), elles fournissent le carburant le plus adapté à notre organisme : les corps cétoniques issus de la dégradation des graisses. L’encrassage par les glucides peut alors cesser, et ainsi diminuent voire disparaissent toutes les maladies dites “de civilisations” telles que cancers, problèmes cardiaques, diabète, obésité, Alzheimer et nombreuses maladies mentales…
L’énergie produite par les cétones est un carburant de longue durée sans l’effet hypoglycémiant des glucides. Je mesure l’importance de ce changement, puisqu’auparavant, lorsque je mangeais beaucoup de fruits, il était très fréquent que je doive arrêter toute activité car je ne tenais plus sur mes jambes et ressentais une épaisse brume s’installer dans mon cerveau. Sous le coup du manque, je devais alors reprendre ma dose de fructose ou de saccharose. Des études détaillées expliquent d’ailleurs l’importance des graisses animales (de qualité, j’insiste !) pour le fonctionnement et le développement du cerveau et démontrent même que les glucides participent à son entropie (autrement dit, ils rendent niais !).
J’ai pu ressentir ce bienfait cérébral par l’accroissement de ma capacité à chercher et analyser l’information. C’est une sensation difficile à expliquer, une lucidité nouvelle s’accompagnant du désir d’en apprendre toujours plus. Auparavant, sans m’en apercevoir, j’entretenais une espèce de flemme cérébrale…
Dans son livre Le mythe végétarien4, Lierre Keith raconte, et en allant au-delà des études tronquées et des mensonges destinés au grand public, ses recherches concernant l’alimentation d’origine animale ; le tout illustré de son expérience de végétalienne déchue. Étant un excellent miroir, elle m’a grandement aidée à y voir plus clair en apprenant à démêler cet imbroglio de manipulations et de désinformations touchant au domaine de l’alimentation. Voici d’ailleurs un extrait d’un entretien5 avec elle sur la radio interactive SOTT :
Lierre : Et je ne voulais pas tuer. Je pensais que je voulais vraiment que ma vie soit possible sans mort. Et ce n’était pas possible. Donc je me racontais une histoire. Et c’était une histoire très jolie mais c’est un conte de fée. […]
Et c’est ça le truc. Ce n’est pas pour me blâmer. Ce n’est pas pour blâmer qui que ce soit. On ne sait pas. On ne vit pas dans un monde où on nous offre la vérité dès le plus jeune âge. C’est le coût de la vie. Quelque chose d’autre doit mourir. Et vous devez respecter toutes les vies qui vont entrer en vous et le faire bien. Et participer, rendre grâce et être humble à ce sujet car votre tour viendra aussi. […]
Et pour moi, quand j’avais cet état d’esprit végétalien, je pensais que c’était de la domination. C’était tout ce que je voyais quand je regardais. Et je ne voulais pas faire partie d’une hiérarchie dominante. Donc, j’ai tenté de m’en extraire et de dire : “Bon, je ne suis pas un des dominateurs. Je vais être quelqu’un qui respecte la vie en ne prenant pas la vie”. Mais il s’est avéré que ça n’était pas possible. Chacun de mes souffles dépendait de la mort de certaines créatures quelque part. […]
Nous devons tuer certaines choses pour vivre. Mais ça a été une terrible réalisation pour moi. Il m’a fallu des années pour m’y faire intellectuellement et l’accepter émotionnellement. C’est vraiment dur. Et je pense que c’est l’un des problèmes avec l’idéologie qui accompagne souvent le fait d’être végétarien ou végétalien. Vous commencez à créer votre identité autour de cela et cela devient vraiment dur à remettre en question quand ça commence à s’écrouler.
Donc, je pense que beaucoup de gens passent par ce genre d’effondrement de leur vision du monde quand, pour une raison ou une autre, d’autres informations commencent à les envahir. Cela se met à fissurer votre système. Et c’est un processus terrible pour beaucoup d’entre nous. C’est très douloureux. […]
Parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont incroyablement passionnés face à ce qui arrive à notre planète. Ils en ressentent l’urgence et ils pensent faire la bonne chose en mangeant végétarien ou végétalien.
Et voici, aux antipodes du témoignage de Lierre Keith, un extrait du blog Terre de Mystères affichant les beaux mensonges culpabilisants auxquels j’adhérais obstinément jusque-là :
Passons maintenant à l’aspect spirituel. S’il est évident que l’homme des cavernes ou les tribus des contrées les plus retirées du monde aient besoin de la chasse et de la pêche pour survivre, il n’en est pas de même pour les êtres humains évolués et baignant dans le confort que nous sommes.
Il va de soit [sic] que notre comportement s’adapte à nos conditions de vie, un esquimau devra forcément pêcher et chasser pour sa propre survie, pour se nourrir dans un premier temps, mais aussi pour se vêtir avec des peaux qui lui tiendront chaud. C’est ce qu’on appelle l’instinct de survie, l’homme s’adapte à son environnement et c’est ce qu’il a toujours fait depuis la nuit des temps, comme toutes les autres espèces. Mais nous, hommes modernes vivant dans des pays développés, nous devons également nous adapter à notre environnement, et ce dernier nous offre le choix, la science nous a prouvé que nous pouvions vivre sans prendre la vie, et même pire, que la consommation de viande n’est pas adaptée à notre corps et à notre façon de vivre (nous sommes plus souvent 7 h par jour dans un bureau qu’en train de courir après le gibier qui fera le dîner du soir).
Par conséquent, puisque nous avons le choix, pourquoi choisir de prendre la vie par simple gourmandise ? Admettez que c’est cruel et égoïste, d’autant plus quand on sait que ça va jusqu’à aggraver la pauvreté du tiers monde. Hors [sic] le principe du karma nous apprend que nous devons être juste au cours de notre existence afin d’évoluer et de stopper le cycle des réincarnations, et que chacun de nos actes s’inscrit dans notre karma et que tout devra être assumé, dans cette vie ou dans une autre. Ne croyez-vous pas que lorsque l’on a le choix de vivre sans tuer d’autres espèces notre karma pourrait se charger de nous rappeler à l’ordre si nous choisissons de tuer par égoïsme ? Je crois sincèrement que oui, c’est une question de logique, il ne peut pas en être autrement selon moi.
[…] Voilà pourquoi, selon moi, le régime végétarien est nécessaire à une bonne évolution spirituelle, ainsi qu’à votre santé et à vos valeurs morales. Il n’y a que de bonnes raisons de devenir végétarien6 !
C’est ainsi que, par l’alimentation réclamée par mon corps et mon âme, je dus bousculer les croyances subtilement distillées par une élite conspirationniste, qui cherche elle-même à conditionner sa nourriture humaine afin qu’elle ne devienne pas trop intelligente. C’est bien en changeant d’alimentation, donc de programmation, que mon cerveau retrouvait ses capacités et qu’il m’était bien plus facile de déloger la manipulation dans ce genre de textes !
Et en ce qui concerne “mon cerveau du bas”, la digestion ne s’est pas détériorée, bien au contraire ! La sensation de lourdeur après le repas avait disparu puisque je ne suis plus obligée de m’en mettre plein la panse pour être rassasiée. Ma digestion était légère, mes selles ne puaient pas et je ne pétais quasiment plus. Véridique !
Quant à mon “ouverture spirituelle”, étant donné que mon corps était respecté dans ses besoins métaboliques, des connexions cérébrales se créaient, le voile sédatif entretenu par les glucides s’estompait, mais surtout comme j’acceptais de mieux en mieux l’existence et les besoins du prédateur en moi, je percevais les synchronicités de “l’En-Jeˮ avec beaucoup plus de finesse !
Et les animaux dans tout ça ?
Abordons enfin le point sensible…
Au quotidien, je vis beaucoup d’aventures avec eux. Tandis que certaines personnes se retrouvent souvent confrontées à la souffrance humaine, de mon côté, c’est celle des animaux qui vient me chercher ! Elle m’est tellement insupportable qu’inévitablement je suis renvoyée à ma propre souffrance. Lorsque j’y suis confrontée, par exemple avec Loukoum (ma jument) pendant ses crises d’arthrose, cela provoque chez moi une profonde tristesse et une rage de ne pas pouvoir soulager ses douleurs, donc de ne pas maîtriser la situation.
Puisque je vois toujours mieux les choses à l’extérieur, les animaux jouent un rôle essentiel sur mon chemin d’évolution : celui du fameux miroir quantique. Mon Ange, en se manifestant à travers eux, met donc en lumière mes propres blessures.
Ce pont entre le monde extérieur et mon univers intérieur que manifestent les animaux a actuellement pour moi une fonction importante : celle d’identifier mes programmes émotionnels qui étouffent et enchaînent l’Être que je suis ! Il m’a d’ailleurs souvent été retourné qu’en présence des animaux, j’étais d’une hypersensibilité presque maladive. Je me suis beaucoup jugée et dévalorisée par rapport à ce phénomène que je vivais comme un véritable handicap. Ce n’est que maintenant que je commence enfin à mesurer l’importance de cette particularité. Les animaux m’accompagnent pour le meilleur et pour le pire ! Mais “le pire” peut maintenant devenir “le meilleur”, puisque c’est grâce à cet émotionnel que je peux identifier et me libérer des mémoires qui me gardent prisonnière des cycles karmiques de 3e densité !
1. Voir à ce propos le Dialogue avec notre Ange n°39 : “Rat, fraises et télomères & le secret de l’ADN poubelleˮ https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2015-dialogue-39/
2. Paul Watson, Capitaine Paul Watson : Entretien avec un pirate, Les Éditions Glénat livres, 2012.
4. Lierre Keith, Le Mythe végétarien, Les Éditions Pilule Rouge, 2013.
5. SOTT, article “Radio Interactive SOTT - Entretien avec Lierre Keith”, 06/10/2013.
https://fr.sott.net/article/21315-Radio-Interactive-SOTT-Entretien-avec-Lierre-Keith
6. Terre de Mystères, article “L’importance du régime végétarien pour l’évolution personnelle et spirituelle”, 10/03/2013.
http://terredemystere.canalblog.com/archives/2013/03/10/26615749.html
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